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Inquiétantes ou rassurantes : 5 statistiques clés des Bleus à l’Euro 2024

Les Bleus qualifiés pour les 8es malgré des performances en demi-teinte. Que révèlent les statistiques sur leur parcours à mi-chemin de l'Euro 2024 ? Analyse à découvrir pour tout comprendre de ce début de tournoi contrasté.

Malgré une qualification assurée pour les huitièmes de finale de l’Euro 2024, difficile de faire l’unanimité sur les premières prestations des Bleus durant la phase de groupes. Si visuellement, les hommes de Didier Deschamps n’ont pas encore convaincu, que disent les chiffres de leur début de tournoi ? Petit tour d’horizon en 5 statistiques aussi rassurantes qu’inquiétantes.

Un bilan comptable mitigé

Avec une victoire et deux matchs nuls, les coéquipiers de Kylian Mbappé ont assuré le minimum syndical en terminant deuxièmes de leur groupe derrière le Danemark, nouveau leader de la bande. Un classement qui les envoie défier la Belgique lundi prochain pour une place en quarts. Pas un cadeau sur le papier, d’autant qu’en cas de succès, les Tricolores pourraient retrouver sur leur chemin le Portugal, l’Allemagne ou l’Espagne. Un tableau compliqué qui est venu sanctionner le manque d’efficacité offensive des Bleus.

Des attaquants en panne d’inspiration

En trois rencontres, Mbappé et ses partenaires n’ont trouvé le chemin des filets qu’à deux petites reprises. Un bilan famélique au regard de la densité de talents offensifs présents dans l’effectif (Mbappé, Griezmann, Coman, Dembélé…). Giroud, titulaire en pointe, est resté muet tandis que Mbappé n’a converti qu’une seule de ses 17 tentatives. Inquiétant pour la suite…

Kanté, indéboulonnable au milieu

Dans l’entrejeu, difficile de se passer du petit gabarit de Chelsea, qui a répondu présent sur les trois premières sorties. Omniprésent à la récupération (11 ballons récupérés en moyenne par match), l’infatigable milieu a avalé les kilomètres, figurant parmi les Bleus les plus utilisés par Didier Deschamps avec près de 270 minutes de temps de jeu cumulées. Un métronome essentiel à l’équilibre du collectif.

La défense prend l’eau malgré Maignan

Souvent décriée, la défense tricolore n’a pas rassuré sur ce début de compétition, concédant 4 buts sur les 3 premiers matchs. Sans un grand Mike Maignan dans les cages (8 arrêts), le bilan aurait pu être bien plus lourd. L’absence de Raphaël Varane en patron de la défense s’est clairement fait sentir, obligeant Didier Deschamps à innover avec une charnière Konaté-Upamecano pas toujours sereine. Un chantier à régler d’urgence avant d’affronter Lukaku et De Bruyne.

Koundé, marathonien des Bleus

Repositionné au poste de latéral droit, l’habituel défenseur central du FC Barcelone a brillé par son activité débordante. Koundé termine en tête des Français au nombre de kilomètres parcourus avec plus de 35 bornes au compteur. Un rendement physique de tous les instants qui a permis d’apporter du danger sur son côté. En atteste son centre décisif pour Griezmann contre la Hongrie.

Une marge de progression évidente

Au-delà des chiffres, les observateurs s’accordent sur une chose : cette équipe de France n’a pas encore montré son vrai visage. Avec seulement 11 duels remportés sur 29, les hommes de Deschamps pointent à une peu reluisante 21e place dans ce secteur, symptôme d’un collectif pas au mieux physiquement. De quoi laisser présager une montée en puissance au fil de la compétition ? Les Belges représentent en tout cas un test grandeur nature pour jauger du véritable potentiel des Bleus dans cet Euro.

Bien malin celui qui pourra prédire, statistiques à l’appui, jusqu’où ira ce groupe France à la trajectoire encore incertaine. Une victoire probante lundi prochain face à nos voisins belges permettrait en tout cas de faire taire les premiers doutes et d’enclencher une dynamique positive en vue du sprint final. Réponse dans quelques jours…

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