Alors que le sommet européen de Bruxelles bat son plein, l’Italie a de nouveau pris les devants sur la question brûlante de l’immigration irrégulière. Selon des sources proches du dossier, la Première ministre italienne Giorgia Meloni a organisé en marge du sommet une réunion avec plusieurs dirigeants de l’UE pour plaider en faveur de « solutions innovantes » face à ce défi.
L’Italie Multiplie les Initiatives sur l’Immigration
Ce n’est pas la première fois que le gouvernement italien mène l’offensive sur ce sujet sensible. Déjà en octobre dernier, Giorgia Meloni avait profité d’un précédent sommet européen pour tenter de promouvoir sa stratégie controversée visant à renvoyer les migrants dans des centres situés en Albanie. Une proposition qui s’était heurtée à plusieurs revers judiciaires en Italie, sans pour autant décourager la cheffe du gouvernement.
Un Front Uni de Pays Européens
Pour cette nouvelle réunion organisée juste avant le coup d’envoi du sommet, l’Italie a pu compter sur la participation d’une dizaine de pays : Pays-Bas, Danemark, Suède, Pologne, Hongrie, République Tchèque, Grèce, Chypre et Malte. La présidente de la Commission européenne elle-même, Ursula von der Leyen, était autour de la table malgré les critiques de la gauche sur sa présence lors de la précédente rencontre en octobre.
Le Renversement d’Assad comme Solution ?
Au final, ces réunions en marge du sommet illustrent une nouvelle fois les profondes divisions au sein de l’UE sur la question migratoire. Entre la ligne dure incarnée par l’Italie et ses alliés, et une approche plus nuancée défendue notamment par la France et l’Allemagne, le chemin vers un consensus s’annonce encore long et semé d’embûches. Mais avec une pression migratoire qui ne faiblit pas et des opinions publiques de plus en plus inquiètes, l’Union européenne n’aura d’autre choix que de trouver des réponses communes. Innovantes ou non.
Parmi les sujets abordés figurait notamment un scénario pour le moins radical : le renversement de Bachar al-Assad en Syrie. « Si la situation en Syrie est telle que les gens peuvent rentrer, nous travaillerons également ensemble sur ce sujet », a ainsi déclaré le Premier ministre néerlandais à des journalistes. Une perspective qui soulève de nombreuses questions, alors que plusieurs pays de l’UE ont déjà annoncé suspendre temporairement les demandes d’asile des Syriens dans la foulée d’un éventuel renversement du dictateur. L’Autriche est même allée plus loin en affirmant préparer un « programme d’expulsions » !
L’Immigration, Enjeu Central malgré une Baisse des Arrivées
Ces discussions interviennent alors que le sujet migratoire est de nouveau au cœur de l’agenda européen, porté par la poussée de l’extrême droite sur le continent. Et ce malgré une baisse de 40% des entrées irrégulières dans l’UE cette année par rapport à 2023. Signe que le dossier reste prioritaire, Ursula von der Leyen a promis dans une lettre aux 27 pays membres de mettre sur la table, avant le prochain sommet de mars, une proposition pour faciliter les expulsions des étrangers en situation irrégulière.
Au final, ces réunions en marge du sommet illustrent une nouvelle fois les profondes divisions au sein de l’UE sur la question migratoire. Entre la ligne dure incarnée par l’Italie et ses alliés, et une approche plus nuancée défendue notamment par la France et l’Allemagne, le chemin vers un consensus s’annonce encore long et semé d’embûches. Mais avec une pression migratoire qui ne faiblit pas et des opinions publiques de plus en plus inquiètes, l’Union européenne n’aura d’autre choix que de trouver des réponses communes. Innovantes ou non.
Parmi les sujets abordés figurait notamment un scénario pour le moins radical : le renversement de Bachar al-Assad en Syrie. « Si la situation en Syrie est telle que les gens peuvent rentrer, nous travaillerons également ensemble sur ce sujet », a ainsi déclaré le Premier ministre néerlandais à des journalistes. Une perspective qui soulève de nombreuses questions, alors que plusieurs pays de l’UE ont déjà annoncé suspendre temporairement les demandes d’asile des Syriens dans la foulée d’un éventuel renversement du dictateur. L’Autriche est même allée plus loin en affirmant préparer un « programme d’expulsions » !
L’Immigration, Enjeu Central malgré une Baisse des Arrivées
Ces discussions interviennent alors que le sujet migratoire est de nouveau au cœur de l’agenda européen, porté par la poussée de l’extrême droite sur le continent. Et ce malgré une baisse de 40% des entrées irrégulières dans l’UE cette année par rapport à 2023. Signe que le dossier reste prioritaire, Ursula von der Leyen a promis dans une lettre aux 27 pays membres de mettre sur la table, avant le prochain sommet de mars, une proposition pour faciliter les expulsions des étrangers en situation irrégulière.
Au final, ces réunions en marge du sommet illustrent une nouvelle fois les profondes divisions au sein de l’UE sur la question migratoire. Entre la ligne dure incarnée par l’Italie et ses alliés, et une approche plus nuancée défendue notamment par la France et l’Allemagne, le chemin vers un consensus s’annonce encore long et semé d’embûches. Mais avec une pression migratoire qui ne faiblit pas et des opinions publiques de plus en plus inquiètes, l’Union européenne n’aura d’autre choix que de trouver des réponses communes. Innovantes ou non.
