À l’approche de l’élection présidentielle américaine du 5 novembre prochain, la question brûlante de l’immigration clandestine à la frontière entre les États-Unis et le Mexique est revenue sur le devant de la scène. Alors que le pays s’apprête à se choisir un nouveau président, les équipes de TF1-LCI ont plongé au cœur de cet enjeu qui cristallise les tensions et les oppositions.
Une frontière, deux visions
Les images sont saisissantes. Au Texas, bastion républicain favorable à Donald Trump, des barbelés et des gardes nationaux déployés le long du Rio Grande pour empêcher coûte que coûte l’entrée de migrants en provenance du Mexique. “Arrêtez d’inviter les terroristes, fermez la frontière” peut-on lire sur des pancartes en bord d’autoroute. Le gouverneur de cet État frontalier reproche à l’administration Biden d’avoir favorisé la vague migratoire, qui cacherait selon lui de nombreux criminels.
Changement de décor radical en Californie, État démocrate dont est originaire la candidate Kamala Harris. Ici, les demandeurs d’asile ayant transité légalement par les services de l’immigration sont accueillis à bras ouverts par les associations. Régularisés, ils peuvent ensuite se rendre où ils le souhaitent dans le pays. Une politique d’ouverture encouragée par l’administration démocrate qui aurait permis, selon les chiffres officiels, de doper la croissance économique.
Le mur, une promesse emblématique de Trump
La construction d’un mur à la frontière mexicaine était l’une des promesses phares de la campagne de Donald Trump en 2016. S’il n’a finalement été édifié que sur une portion limitée durant son mandat, l’ancien président n’a pas renoncé à ce projet controversé. Le milliardaire en a même fait un argument de poids pour briguer un nouveau mandat en 2024, martelant qu’il “finira le mur” s’il était réélu.
Nous construirons un grand mur le long de la frontière sud. Et le Mexique paiera pour ce mur, croyez-moi à 100%.
– Donald Trump
Harris mise sur l’intégration
À l’opposé, Kamala Harris défend une approche centrée sur l’intégration des immigrés. Lors d’un meeting en Californie, elle a rappelé que sa mère était elle-même arrivée aux États-Unis depuis l’Inde. “Les immigrés font partie intégrante de ce que nous sommes. Ils contribuent à rendre ce pays fort” a martelé la candidate démocrate, promettant une vaste réforme pour “réparer un système dysfonctionnel et inhumain”.
Un dossier explosif pour le prochain président
Qu’il s’agisse de renforcer les contrôles ou d’assouplir les procédures, le prochain locataire de la Maison Blanche devra dans tous les cas se saisir en urgence de ce dossier migratoire. Selon des sources concordantes, les flux de clandestins se sont intensifiés ces derniers mois, encouragés par les passeurs qui espèrent profiter d’un éventuel changement de politique.
Les autorités redoutent que la situation ne devienne explosive, alors que les conditions de vie des migrants massés côté mexicain ne cessent de se dégrader, comme a pu le constater notre équipe sur place. Épuisés par un périple éprouvant, ils rêvent d’Amérique mais se retrouvent bloqués dans un entre-deux précaire.
Un enjeu déterminant pour l’élection
Dans ce contexte, il est certain que l’immigration pèsera lourd dans le choix des électeurs américains le 5 novembre prochain. Signe de l’importance de l’enjeu, le sujet a été abordé dès le premier débat télévisé entre Donald Trump et Kamala Harris.
Les sondages montrent pour l’instant que les deux candidats sont au coude-à-coude. Une large partie de l’électorat semble séduite par la fermeté affichée par Donald Trump. Mais les images choc d’enfants séparés de leurs parents avaient profondément choqué en 2018 et pourraient jouer en faveur de Kamala Harris et de son approche plus humaniste.
Une chose est sûre : de l’Arizona au Texas en passant par la Californie, tous les Américains vivant à proximité de la frontière mexicaine seront très attentifs aux propositions des deux candidats sur l’immigration. Dans ces swing states souvent décisifs pour l’issue du scrutin, c’est ce dossier brûlant qui fera certainement la différence.
Quel que soit le vainqueur, il est urgent d’agir. Car au-delà des enjeux électoraux, c’est un drame humain qui se joue quotidiennement à la frontière sud des États-Unis. Un drame qui ne peut plus être ignoré, comme le montrent nos images exclusives. La prochaine administration, qu’elle soit démocrate ou républicaine, devra impérativement trouver des solutions, sous peine de voir la situation dégénérer. Un immense défi pour le 47ème président des États-Unis.
La construction d’un mur à la frontière mexicaine était l’une des promesses phares de la campagne de Donald Trump en 2016. S’il n’a finalement été édifié que sur une portion limitée durant son mandat, l’ancien président n’a pas renoncé à ce projet controversé. Le milliardaire en a même fait un argument de poids pour briguer un nouveau mandat en 2024, martelant qu’il “finira le mur” s’il était réélu.
Nous construirons un grand mur le long de la frontière sud. Et le Mexique paiera pour ce mur, croyez-moi à 100%.
– Donald Trump
Harris mise sur l’intégration
À l’opposé, Kamala Harris défend une approche centrée sur l’intégration des immigrés. Lors d’un meeting en Californie, elle a rappelé que sa mère était elle-même arrivée aux États-Unis depuis l’Inde. “Les immigrés font partie intégrante de ce que nous sommes. Ils contribuent à rendre ce pays fort” a martelé la candidate démocrate, promettant une vaste réforme pour “réparer un système dysfonctionnel et inhumain”.
Un dossier explosif pour le prochain président
Qu’il s’agisse de renforcer les contrôles ou d’assouplir les procédures, le prochain locataire de la Maison Blanche devra dans tous les cas se saisir en urgence de ce dossier migratoire. Selon des sources concordantes, les flux de clandestins se sont intensifiés ces derniers mois, encouragés par les passeurs qui espèrent profiter d’un éventuel changement de politique.
Les autorités redoutent que la situation ne devienne explosive, alors que les conditions de vie des migrants massés côté mexicain ne cessent de se dégrader, comme a pu le constater notre équipe sur place. Épuisés par un périple éprouvant, ils rêvent d’Amérique mais se retrouvent bloqués dans un entre-deux précaire.
Un enjeu déterminant pour l’élection
Dans ce contexte, il est certain que l’immigration pèsera lourd dans le choix des électeurs américains le 5 novembre prochain. Signe de l’importance de l’enjeu, le sujet a été abordé dès le premier débat télévisé entre Donald Trump et Kamala Harris.
Les sondages montrent pour l’instant que les deux candidats sont au coude-à-coude. Une large partie de l’électorat semble séduite par la fermeté affichée par Donald Trump. Mais les images choc d’enfants séparés de leurs parents avaient profondément choqué en 2018 et pourraient jouer en faveur de Kamala Harris et de son approche plus humaniste.
Une chose est sûre : de l’Arizona au Texas en passant par la Californie, tous les Américains vivant à proximité de la frontière mexicaine seront très attentifs aux propositions des deux candidats sur l’immigration. Dans ces swing states souvent décisifs pour l’issue du scrutin, c’est ce dossier brûlant qui fera certainement la différence.
Quel que soit le vainqueur, il est urgent d’agir. Car au-delà des enjeux électoraux, c’est un drame humain qui se joue quotidiennement à la frontière sud des États-Unis. Un drame qui ne peut plus être ignoré, comme le montrent nos images exclusives. La prochaine administration, qu’elle soit démocrate ou républicaine, devra impérativement trouver des solutions, sous peine de voir la situation dégénérer. Un immense défi pour le 47ème président des États-Unis.
