Un vent de mystère souffle sur les relations entre le Vatican et l’Élysée. Le projet de visite du Pape François en Corse, initialement prévu pour décembre, semble s’enliser dans les méandres diplomatiques. D’après des sources proches du dossier, l’annonce officielle de ce déplacement très attendu a été reportée à plusieurs reprises, suscitant interrogations et spéculations.
Le grain de sable élyséen
Alors que tout semblait prêt côté Vatican, avec une visite technique déjà effectuée à Ajaccio mi-novembre, un obstacle inattendu serait venu enrayer la machine bien huilée de l’organisation des voyages pontificaux. Le protocole est pourtant clair :
Il est impossible pour le Pape de se rendre dans un pays sans que les autorités publiques concernées ne l’aient formellement invité.
Explique une source vaticane
Or, il semblerait que cette invitation officielle de la part de l’Élysée se fasse attendre. Un grain de sable dans les rouages de la diplomatie qui retarde l’annonce tant espérée par les Corses.
Effervescence sur l’Île de Beauté
Malgré ces atermoiements, la perspective d’une visite papale suscite déjà une effervescence extraordinaire en Corse. Les réservations d’hébergement s’accélèrent et les fidèles se préparent à accueillir le Saint-Père avec ferveur.
C’est un événement historique pour notre île. Nous attendons le Pape de pied ferme !
Témoigne un habitant d’Ajaccio
Entre impatience et interrogations
Mais alors que la date du 15 décembre approche à grands pas, l’absence de confirmation officielle du Vatican commence à susciter des interrogations. Certains y voient un signe de tensions diplomatiques entre Rome et Paris.
D’autres sources évoquent de possibles désaccords sur le programme et les modalités de la visite. Le Vatican souhaiterait mettre l’accent sur la dimension spirituelle, quand l’Élysée verrait dans ce déplacement une opportunité politique.
Vers un dénouement imminent ?
Face à ces spéculations, le Vatican maintient le cap. Des sources concordantes assurent qu’une annonce officielle devrait intervenir « au plus tard la semaine prochaine », voire « dès ce samedi » suite à un éventuel déblocage diplomatique.
Les regards sont désormais tournés vers Rome et Paris, dans l’attente d’une confirmation qui mettrait fin à ce suspense. Les Corses, eux, continuent d’espérer avec ferveur la venue du Pape François sur leur île.
Affaire à suivre, donc, dans ce feuilleton diplomatico-religieux dont le dénouement semble imminent. L’ombre du Vatican et celle de l’Élysée planent sur la Corse, en quête d’un feu vert officiel pour célébrer cet événement historique.
