Un fait divers sordide secoue actuellement la capitale kényane. Selon des sources proches de l’enquête, un homme a été interpellé par une patrouille de police tôt mercredi matin dans le quartier de Huruma à Nairobi. Le suspect, âgé de 29 ans, transportait un lourd sac à dos qui a attiré l’attention des forces de l’ordre. En inspectant son contenu, les enquêteurs ont fait une macabre découverte.
Un corps mutilé découvert dans le sac du suspect
À l’intérieur du sac se trouvait une partie d’un corps humain mutilé, appartenant visiblement à une jeune femme. Devant cette découverte choquante, les policiers ont conduit le suspect jusqu’à son domicile pour poursuivre les investigations. Là, d’autres parties du corps ont été retrouvées dissimulées sous un lit, dans une pièce maculée de sang.
L’homme, identifié comme John Kiama Wambua, a déclaré lors d’un interrogatoire préliminaire que les restes appartenaient à son épouse, Joy Fridah Munani, âgée de seulement 19 ans. Sur place, les enquêteurs ont saisi un couteau ensanglanté qui pourrait être l’arme du crime, ainsi que des vêtements de la victime imbibés de sang.
Une enquête ouverte, le suspect inculpé
Face à l’horreur de la scène de crime, la Direction des enquêtes criminelles (DCI) du Kenya a immédiatement ouvert une enquête pour meurtre. Les détectives s’attachent désormais à retrouver les parties manquantes du corps et à déterminer le mobile de cet acte barbare. Le suspect a quant à lui été inculpé et devra répondre des charges pesant contre lui.
Les violences conjugales, un fléau qui ravage le Kenya
Ce drame met une nouvelle fois en lumière l’ampleur des violences faites aux femmes au Kenya. Selon un rapport de la Commission nationale des droits de l’homme (KNCHR) publié en novembre dernier, 97 féminicides ont été recensés dans le pays sur une période de trois mois. Plusieurs affaires ont récemment choqué l’opinion, comme le meurtre de l’athlète Agnes Tirop en 2021, poignardée à mort par son compagnon, ou celui de Rebecca Cheptegei, brûlée vive par son partenaire en septembre dernier.
Les violences domestiques sont une pandémie silencieuse qui détruit des vies et des familles. Il est temps d’agir.
– Une militante des droits des femmes au Kenya
Face à ce constat alarmant, les autorités et la société civile tentent de se mobiliser, à travers des campagnes de sensibilisation et un durcissement des peines encourues par les auteurs de violences. Mais le chemin est encore long pour endiguer ce fléau qui continue de faire de nombreuses victimes à travers le pays.
Les chiffres inquiétants des violences conjugales au Kenya
- 45% des femmes kényanes âgées de 15 à 49 ans ont subi des violences physiques ou sexuelles (OMS)
- Seulement 44% des victimes cherchent de l’aide ou portent plainte (KDHS)
- Les agresseurs sont le plus souvent les maris ou partenaires (56% des cas)
L’affaire de Nairobi illustre tragiquement la prévalence des violences domestiques au Kenya et la nécessité d’une réponse ferme de la part des autorités. Au-delà de la répression, c’est un changement profond des mentalités et un travail de long terme sur les racines du mal qui s’imposent pour espérer des jours meilleurs. Les victimes, elles, attendent désespérément que justice leur soit rendue.
Ce drame met une nouvelle fois en lumière l’ampleur des violences faites aux femmes au Kenya. Selon un rapport de la Commission nationale des droits de l’homme (KNCHR) publié en novembre dernier, 97 féminicides ont été recensés dans le pays sur une période de trois mois. Plusieurs affaires ont récemment choqué l’opinion, comme le meurtre de l’athlète Agnes Tirop en 2021, poignardée à mort par son compagnon, ou celui de Rebecca Cheptegei, brûlée vive par son partenaire en septembre dernier.
Les violences domestiques sont une pandémie silencieuse qui détruit des vies et des familles. Il est temps d’agir.
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