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Hommage émouvant à Nice pour l’artiste Ben et son épouse Annie

Un vibrant hommage public sera rendu à Nice en l'honneur de l'artiste iconoclaste Ben et de son épouse Annie. Leur amour fusionnel a marqué la vie artistique niçoise pendant 60 ans. Leur disparition à quelques heures d'intervalle laisse un grand vide mais aussi...

C’est avec émotion que la ville de Nice s’apprête à rendre un dernier hommage à deux figures emblématiques de sa vie artistique. L’artiste iconoclaste Ben, de son vrai nom Benjamin Vautier, et son épouse Annie, qui formaient un couple fusionnel depuis 60 ans, nous ont quittés à quelques heures d’intervalle ce mercredi. Leur disparition laisse un grand vide, mais aussi le souvenir impérissable de deux êtres qui ont consacré leur vie à l’art et à l’amour.

Un couple mythique de la scène artistique niçoise

Depuis leur rencontre il y a 60 ans, Ben et Annie étaient indissociables, dans la vie comme dans l’art. Leur complicité et leur tendresse étaient connues de tous. « L’un sans l’autre n’existait pas », confie Robert Roux, ami proche du couple et adjoint au maire délégué à la culture. Annie était la muse, la conseillère, parfois la critique, mais toujours le soutien indéfectible de Ben dans ses créations et ses provocations artistiques.

L’empreinte de Ben, faite de liberté et de poésie

Artiste populaire et inclassable, Ben a marqué des générations avec ses phrases manuscrites, faussement naïves, en lettres blanches sur fond noir. Ses « écritures » sont devenues cultes, s’invitant sur les trousses des écoliers comme dans les galeries d’art contemporain. Comme l’a salué le président Emmanuel Macron, Ben avait le don de poser son empreinte « faite de liberté et de poésie, d’apparente légèreté et de bouleversante profondeur ».

Sur tant d’objets du quotidien et jusque dans nos imaginaires, Ben avait posé son empreinte, faite de liberté et de poésie.

Emmanuel Macron

Un hommage public pour un deuil partagé

La cérémonie d’hommage débutera jeudi matin sur le miroir d’eau de la Promenade du Paillon, en plein cœur de Nice. La famille invite ceux qui le souhaitent à déposer des fleurs et des messages aux pieds des portraits de Ben et Annie. Un moment de communion pour les Niçois qui ont vu l’artiste imprégner leur ville de sa créativité débordante depuis ses 14 ans, lorsqu’il y avait posé ses valises et fondé ensuite l’École de Nice avec ses complices Arman, Yves Klein et Martial Raysse.

L’amour plus fort que la mort

Après 60 ans d’une vie partagée jusque dans leurs derniers instants, Ben et Annie resteront le symbole d’un amour absolu, qui transcende la mort elle-même. « C’est un exemple fou d’un amour vraiment étonnant », souligne Robert Roux. En choisissant de partir quelques heures après son épouse, Ben semble avoir voulu prolonger dans l’éternité leur belle histoire, comme un ultime acte poétique et engagé.

Nice pleure deux êtres d’exception, mais leur héritage artistique et humain continuera à inspirer et émouvoir. Comme une dernière provocation de Ben, comme un pied-de-nez malicieux à la fatalité, pour nous inviter, par-delà l’absence et le deuil, à célébrer la vie, la liberté, la beauté. Et l’amour, surtout l’amour.

Après 60 ans d’une vie partagée jusque dans leurs derniers instants, Ben et Annie resteront le symbole d’un amour absolu, qui transcende la mort elle-même. « C’est un exemple fou d’un amour vraiment étonnant », souligne Robert Roux. En choisissant de partir quelques heures après son épouse, Ben semble avoir voulu prolonger dans l’éternité leur belle histoire, comme un ultime acte poétique et engagé.

Nice pleure deux êtres d’exception, mais leur héritage artistique et humain continuera à inspirer et émouvoir. Comme une dernière provocation de Ben, comme un pied-de-nez malicieux à la fatalité, pour nous inviter, par-delà l’absence et le deuil, à célébrer la vie, la liberté, la beauté. Et l’amour, surtout l’amour.

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