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Hommage à Dominique Bernard, professeur assassiné à Arras

Un an après l'assassinat de Dominique Bernard par un ex-élève radicalisé, Arras lui rend hommage lors d'une cérémonie en présence des ministres de l'Intérieur et de l'Éducation. Une minute de silence sera observée dans les établissements scolaires en mémoire des enseignants victimes du terrorisme...

Il y a un an, le 13 octobre 2023, le monde de l’éducation était endeuillé. Dominique Bernard, professeur de français de 57 ans, était lâchement assassiné dans un lycée d’Arras par Mohammed Mogouchkov, un ancien élève fiché pour radicalisation islamiste. Un drame qui a profondément marqué les esprits, trois ans seulement après le meurtre de Samuel Paty, lui aussi victime du terrorisme.

Une cérémonie d’hommage chargée d’émotion

Pour honorer la mémoire de Dominique Bernard et ne pas oublier ce tragique événement, une cérémonie d’hommage sera organisée ce dimanche 13 octobre à Arras. Conçue en étroite collaboration avec l’épouse et les proches de l’enseignant défunt, cette commémoration se veut empreinte de culture et d’humanité :

Nous avons pensé cette cérémonie comme une séquence mémorielle culturelle, avec de la danse, de la musique, de la littérature, des textes lus, de l’art plastique.

– Frédéric Leturque, maire d’Arras

Un hommage émouvant auquel assisteront les ministres de l’Intérieur Bruno Retailleau et de l’Éducation Anne Genetet, prouvant l’importance de ce moment de recueillement national. La place des Héros d’Arras accueillera cette cérémonie dès 11h, ouverte à tous ceux souhaitant rendre un dernier hommage à ce professeur engagé.

Minute de silence dans les établissements scolaires

Au-delà de cette cérémonie publique, les collèges et lycées de France observeront une minute de silence le 14 octobre en mémoire de Dominique Bernard, mais aussi de Samuel Paty, lui aussi lâchement assassiné par un terroriste trois ans plus tôt. Un moment de recueillement pour ne pas oublier ces drames, honorer la mémoire de ces enseignants et réaffirmer les valeurs de la République face à la barbarie.

La menace toujours présente de la radicalisation

Mohammed Mogouchkov, âgé de seulement 21 ans au moment des faits, avait agi au nom de l’organisation terroriste État islamique. Né en Russie mais fiché en France pour radicalisation, il a avoué lors de sa garde à vue que Dominique Bernard était sa “cible finale”. Un profil inquiétant qui rappelle que la menace islamiste reste prégnante parmi certains jeunes, malgré les efforts de prévention.

En ce jour d’hommage, toutes nos pensées vont à la famille de Dominique Bernard, à ses collègues et élèves profondément marqués par ce drame. Plus que jamais, il est essentiel d’honorer la mémoire de ceux qui ont payé de leur vie leur engagement pour la transmission du savoir et des valeurs de la République. Face à la haine et à l’obscurantisme, restons unis et vigilants.

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