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Hochart et Guo Zheng : la relève du tennis de table français

Léana Hochart, 16 ans, et Nina Guo Zheng, 14 ans, créent la sensation aux Championnats d'Europe de tennis de table en atteignant les quarts de finale du double dames. Un exploit qui annonce un avenir radieux pour le ping féminin français. Découvrez le parcours de ces deux pépites...

C’est une performance remarquable qu’ont réalisée Léana Hochart, 16 ans, et Nina Guo Zheng, 14 ans, lors des Championnats d’Europe de tennis de table qui se déroulent actuellement à Linz en Autriche. Les deux jeunes Françaises se sont en effet qualifiées pour les quarts de finale de l’épreuve du double dames, un exploit à leur âge qui en dit long sur leur potentiel et l’avenir du ping féminin tricolore.

Un parcours sans faute jusqu’en quarts

Pour leur première participation à un championnat d’Europe senior, Léana Hochart et Nina Guo Zheng ont impressionné tous les observateurs. Après avoir passé sans encombre le premier tour, elles ont créé la sensation en éliminant au deuxième tour la paire tête de série n°7, composée de l’expérimentée Hongroise Georgina Pota et de l’Autrichienne Sofia Polcanova. Une victoire acquise en 5 sets âprement disputés qui a propulsé les deux Françaises en quarts de finale, où elles affronteront samedi matin le duo allemand Han Ying – Shan Xiaona, tête de série n°2.

Léana Hochart, la brillante cadette de l’équipe de France

Malgré son jeune âge, Léana Hochart n’est pas une inconnue dans le monde du ping. Vice-championne d’Europe cadette en simple en 2023, elle s’était également illustrée aux derniers championnats du monde juniors en décrochant une médaille de bronze par équipes. Gauchère dotée d’un jeu à la fois physique et technique, la native de Schiltigheim est considérée comme l’un des plus grands espoirs français. Son éclosion rapide au plus haut niveau à seulement 16 ans ne fait que confirmer son immense potentiel.

Nina Guo Zheng, la révélation venue de Chine

Si Léana Hochart incarne la réussite de la formation française, sa partenaire Nina Guo Zheng symbolise l’apport des jeunes talents venus de l’étranger. Née en Chine en 2010, elle a rejoint la France à l’âge de 8 ans lorsque ses parents se sont installés à Paris. Repérée très tôt pour ses qualités de vitesse et de lecture du jeu, elle a intégré l’INSEP à 12 ans seulement. En pleine progression, elle vient de remporter le titre national junior et pointe à la 5e place française. À Linz, du haut de ses 14 printemps, elle est la plus jeune joueuse du tableau.

Un double prometteur pour le présent et l’avenir

Au-delà de leurs qualités individuelles, Léana Hochart et Nina Guo Zheng forment un duo très complémentaire et déjà redoutable. Leur entente remarquable pour une première association laisse présager de belles choses pour la suite. Leur parcours en Autriche montre qu’elles ont déjà les armes pour rivaliser avec les meilleures paires européennes. De quoi nourrir de grandes ambitions en vue de la défense du titre européen par équipes glané en 2023, mais aussi et surtout dans l’optique des Jeux Olympiques de Paris en 2024.

Un exploit historique à plus d’un titre

En se hissant dans le top 8 européen, Hochart et Guo Zheng signent plusieurs lignes au livre des records :

  • Léana Hochart devient à 16 ans et 3 mois la plus jeune française à atteindre les quarts de finale d’un Euro.
  • Nina Guo Zheng est tout simplement la plus jeune quart de finaliste de l’histoire de l’épreuve.
  • À elles deux, elles totalisent seulement 30 ans, soit 13 ans de moins que la moyenne d’âge du dernier carré de l’édition 2022.

Cette performance valide le travail et les choix que nous menons depuis plusieurs années pour détecter et former nos meilleurs jeunes. Léana et Nina incarnent cette nouvelle génération prometteuse, ambitieuse, qui a soif d’excellence. Elles sont le futur de notre tennis de table.

Rozenn Jacquet-Yquel, DTN de la Fédération Française de Tennis de Table

Quelle que soit l’issue de leur quart de finale face aux redoutables Allemandes Han Ying et Shan Xiaona, Léana Hochart et Nina Guo Zheng ont d’ores et déjà marqué ces championnats de leur empreinte. Au-delà du résultat, elles incarnent surtout un formidable message d’espoir pour l’avenir du ping français. Avec des talents aussi précoces et prometteurs, nul doute que de nouvelles lignes vont s’écrire dans les années à venir. Et si le tennis de table tricolore tenait déjà ses futures reines ?

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