Une nouvelle affaire de viol d’une extrême violence secoue la ville d’Herstal en Belgique et au-delà. Une adolescente de seulement 15 ans a été retrouvée dans un état critique, victime de tortures, de défiguration et d’un viol d’une cruauté inouïe. Le principal suspect est un migrant de 23 ans. Cette affaire relance le débat sur l’insécurité et l’intégration des immigrés.
Une adolescente laissée pour morte après un viol ultra-violent
C’est une scène d’une violence inouïe qui s’est déroulée dans la nuit du 5 février 2022 à Herstal, près de Liège en Belgique. Vers 7h20 du matin, des passants découvrent avec effroi le corps inanimé d’une adolescente de 15 ans, nue et baignant dans son sang, sur un talus en bord de route. La jeune fille, en état d’hypothermie, présente de très graves blessures au visage et aux parties génitales. Selon les premiers éléments de l’enquête, elle aurait subi un déchaînement de violences pendant de longues heures : coups, tortures, mutilations, viol… Un acharnement d’une cruauté inimaginable.
Transportée dans un état critique à l’hôpital, son pronostic vital est un temps engagé. Elle souffre de multiples fractures et de graves lésions internes. Les médecins craignent des séquelles irréversibles. Psychologiquement, le choc est également terrible pour cette jeune fille et ses proches. Un suivi au long cours sera nécessaire pour surmonter ce traumatisme.
Un migrant de 23 ans suspecté du viol
Rapidement, les soupçons des enquêteurs se portent sur Jashanpreet Singh, un Liégeois d’origine indienne âgé de 23 ans. Il est établi qu’il a passé une partie de la nuit avec la victime avant de l’abandonner agonisante sur le bord de la route. S’il reconnaît une non-assistance à personne en danger, il nie toute implication dans le viol et les tortures. Mais les preuves s’accumulent : les analyses ADN le confondent.
Jashanpreet Singh, arrivé illégalement en Belgique quelques années auparavant, était connu des services de police. Il avait déjà eu affaire à la justice pour des faits de violence, sans jamais être expulsé. Cette nouvelle affaire remet en lumière les difficultés d’intégration d’une partie de l’immigration et les failles de la politique migratoire.
La vie brisée d’une adolescente
Au-delà du procès à venir du suspect, c’est tout une vie qui a basculé pour cette jeune fille et sa famille. Des mois de rééducation et un suivi psychologique seront nécessaires pour se reconstruire après ce traumatisme. Son quotidien d’adolescente insouciante a volé en éclats cette nuit de février.
Notre fille ne sera plus jamais la même. Son innocence lui a été volée de la pire des manières. Nous essayons de rester forts pour elle mais c’est très dur.
– Les parents de la victime
Cette terrible affaire illustre une fois de plus l’extrême violence dont sont trop souvent victimes les femmes, et particulièrement les plus jeunes et vulnérables. Pour beaucoup, la peur a changé de camp. Les pouvoirs publics doivent impérativement renforcer les moyens de prévention et la sévérité des peines pour endiguer ce fléau.
Une mobilisation citoyenne
Dès que l’affaire a été rendue publique, une vague d’émotion et de colère a traversé Herstal et toute la Belgique. Des milliers de personnes ont exprimé leur soutien à la victime et demandé la plus grande fermeté envers le coupable.
Des marches silencieuses ont été organisées en hommage à la jeune fille. Des collectes de dons ont été lancées pour aider la famille à surmonter cette épreuve. Au-delà de l’émotion, beaucoup souhaitent que ce drame serve au moins de déclic pour renforcer la lutte contre les violences faites aux femmes.
Car hélas, le viol de cette adolescente n’est pas un cas isolé. Chaque année, des centaines de femmes, majeures et mineures, subissent des agressions sexuelles, souvent dans l’indifférence générale. La libération de la parole de certaines victimes ces dernières années a permis une prise de conscience. Mais le chemin est encore long pour éradiquer ce fléau.
Un procès très attendu
Jashanpreet Singh a été inculpé pour “tentative de meurtre, viol et tortures” sur mineure de 15 ans. Confondu par son ADN, il a été placé en détention provisoire dans l’attente de son procès. Il encourt une très lourde peine de prison.
L’instruction cherche à reconstituer le déroulé exact du calvaire subi par la jeune fille cette nuit-là. Les zones d’ombre sont encore nombreuses : la victime a-t-elle été droguée ? Séquestrée ? Y a t-il d’autres complices ?
Le procès devrait se tenir d’ici quelques mois et sera très suivi. Au-delà de la culpabilité de l’accusé, c’est toute la politique d’accueil et de suivi des migrants délinquants qui sera sur le banc des accusés. Cette tragédie aurait-elle pu être évitée avec une plus grande fermeté des autorités ?
D’ici là, l’adolescente et ses proches tentent de se reconstruire pas à pas. Ils espèrent que la justice sera à la hauteur de leur souffrance. Et que plus jamais une innocente ne subira un tel déchaînement de violences.
