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Hausse des taxes sur les produits sucrés : la colère gronde

Un vent de révolte souffle sur la France alors que le gouvernement annonce une forte hausse de la TVA sur les sodas et autres produits sucrés. Entre incompréhension et colère, les Français redoutent les conséquences de cette mesure sur leur budget et leur mode de vie. Faut-il craindre une véritable "taxe sur le sucre" ? Décryptage d'un sujet brûlant qui...

Dans un contexte économique déjà tendu, une nouvelle mesure fiscale vient de mettre le feu aux poudres. Le gouvernement et l’Assemblée Nationale planchent actuellement sur une hausse substantielle de la TVA pour les produits jugés néfastes pour la santé, tels que les sodas et les céréales du petit-déjeuner trop sucrées. Une pilule difficile à avaler pour de nombreux Français.

La TVA des produits sucrés pourrait bondir de 5,5% à 20%

Prendre un petit plaisir sucré pourrait bientôt vous coûter beaucoup plus cher. Dans le cadre du budget 2025, un amendement propose en effet de faire passer la TVA des boissons sucrées et édulcorées de 5,5% à 20%. Concrètement, pour un pack d’une célèbre marque de soda, le prix grimperait de 3,85€ à 4,37€, soit une augmentation de 50 centimes.

Même sanction pour les articles contenant une forte dose de sucre ajouté comme les céréales du petit-déjeuner. L’amendement prévoit une taxe d’autant plus élevée que la teneur en sucre est importante. De quoi faire bondir aussi bien les prix que la colère des consommateurs :

Oh non, ils vont quand même pas rajouter des taxes sur du sucre !

Un client indigné dans un supermarché

Les cigarettes électroniques dans le viseur

Hors des rayons alimentaires, c’est au tour des cigarettes électroniques d’être menacées d’une première taxation, plus précisément les flacons de recharge. Vendu actuellement 23,70€, il passerait à 32,80€ avec la nouvelle taxe. Un effet dissuasif redoutable selon ce vapoteur :

Au moins, je vais arrêter carrément, parce que la cigarette, je m’en passe.

Un utilisateur de cigarette électronique

Plus de 2 millions d’euros de recettes pour l’État

Ces différents amendements, actuellement débattus au Parlement, pourraient rapporter plus de 2 millions d’euros à l’État selon les estimations. Une manne financière significative, mais à quel prix pour les ménages français ?

Beaucoup craignent en effet une véritable “taxe sur le sucre” qui viendrait grever un peu plus le pouvoir d’achat déjà malmené par l’inflation. D’autres s’inquiètent d’une forme de “double peine”, les produits visés étant souvent les moins chers et donc les plus accessibles aux petits budgets.

Un impact sur les habitudes de consommation ?

Au-delà de l’aspect financier, cette hausse de la fiscalité pourrait bien influencer durablement les choix de consommation des Français. Entre envie de faire des économies et volonté d’échapper aux taxes, certains pourraient être tentés de se tourner vers des alternatives moins sucrées ou de réduire leur consommation.

Mais tous n’ont pas cette flexibilité, notamment lorsqu’il s’agit de produits ancrés dans le quotidien comme le souligne ce père de famille :

C’est la boisson préférée des enfants au moment du goûter, donc oui j’en consomme. Mais si les prix augmentent, il faudra serrer la ceinture ailleurs.

Un consommateur résigné

Objectif santé publique ou taxe déguisée ?

Officiellement, ces amendements s’inscrivent dans une logique de santé publique en décourageant la consommation de produits trop gras, trop sucrés ou trop salés. Un argument qui ne convainc pas certains consommateurs pour qui « c’est plus quelque chose qui sanctionne que de la sensibilisation ».

D’autres y voient carrément une forme d’hypocrisie et une taxe déguisée, rappelant que l’État n’est pas exempt de tout reproche :

C’est pas nous qui fabriquons ces produits. On les achète, on n’y est pour rien. Ce sont à ceux qui fabriquent ces produits-là de diminuer les sucres, c’est tout !

Un client excédé

Taxer plus pour consommer moins et préserver la santé des Français ou renflouer discrètement les caisses de l’État ? Le débat est ouvert et promet d’être animé dans les prochaines semaines à l’Assemblée. En attendant, les potentielles victimes de ces taxes tournent déjà au vinaigre… sans sucre.

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