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Guetta soutient la reconnaissance de l’État palestinien, une bombe politique!

Une bombe politique vient d’être lâchée dans la campagne des élections européennes! Bernard Guetta, numéro deux de la liste Renaissance soutenue par Emmanuel Macron, s’est publiquement prononcé en faveur de la reconnaissance par la France de l’État palestinien. Une prise de position forte et inattendue qui bouscule les codes de la diplomatie française au Proche-Orient.

Un plaidoyer pour la paix au cœur de la campagne européenne

Interrogé lundi sur les ondes de Sud Radio, l’ancien journaliste devenu député européen a estimé qu’il était temps pour la France d’emboîter le pas à l’Espagne, l’Irlande et la Norvège en reconnaissant l’existence d’un État palestinien. Un geste fort selon lui pour “obliger les dirigeants de ces deux peuples à se rasseoir à une table de négociation”.

Bernard Guetta insiste: l’objectif n’est pas de prendre parti mais d’œuvrer pour la paix et la coexistence de deux États, israélien et palestinien. Et la France peut y contribuer “en disant “nous reconnaissons par avance, avant même que les frontières n’en soient définies, nous reconnaissons dans le principe l’existence d’un État palestinien””.

Une position de plus en plus répandue au sein de la majorité

Cette prise de position audacieuse n’est pas totalement nouvelle au sein du camp présidentiel. Début avril, l’ancien ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian avait lui aussi jugé nécessaire de “poser des actes de ce type pour avancer en Israël”. Signe que les lignes bougent peu à peu sur ce dossier ultra-sensible.

Il ne s’agit pas d’être pro-palestinien ou pro-israélien, il s’agit d’être pro-paix.

Bernard Guetta

Un geste symbolique aux conséquences diplomatiques incertaines

Reste à savoir quelle serait la portée concrète d’une telle décision, au-delà de sa valeur symbolique indéniable. Car si le nombre de pays reconnaissant la Palestine ne cesse de croître, les négociations israélo-palestiniennes restent enlisées depuis des années et la perspective d’une solution à deux États s’éloigne.

Il n’en demeure pas moins que la sortie de Bernard Guetta contraint les autres candidats aux européennes à se positionner sur ce dossier. Et pourrait préfigurer un rééquilibrage subtil de la diplomatie française, traditionnellement perçue comme très pro-israélienne. Une petite révolution en marche, à confirmer dans les urnes le 9 juin prochain!

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