Après plus de 15 mois d’affrontements sanglants, un fragile cessez-le-feu est entré en vigueur entre Israël et le Hamas à Gaza. Si les armes se sont tues, ce conflit laisse de profondes cicatrices et de nombreuses leçons, notamment sur le plan militaire. Retour sur une guerre asymétrique qui a mis en lumière la puissance de feu israélienne mais aussi les limites du recours à la force.
Un rapport de force déséquilibré
D’un côté, Tsahal et son arsenal high-tech : 340 avions de combat, chars dernier cri, drones armés… De l’autre, le Hamas et ses lance-roquettes artisanaux. D’après des experts militaires, la supériorité technologique d’Israël était écrasante. Pourtant, malgré plus de 1200 frappes aériennes, le mouvement islamiste n’a pas été anéanti.
« Les Israéliens ont préféré l’efficacité à la morale »
– Un analyste français
Le prix de la victoire
Pour réduire la menace des roquettes du Hamas, Tsahal a mené une guerre totale, frappant sans relâche les infrastructures de Gaza. Selon une source onusienne, plus de 46 000 Palestiniens, dont de nombreux civils, y ont perdu la vie. Côté israélien, malgré le bouclier antimissile « Dôme de Fer », on déplore 1200 morts.
- 46 000 Palestiniens tués
- 1200 Israéliens tués
- Infrastructures de Gaza dévastées
La résilience, clé du conflit
Au-delà de la technologie, c’est la résilience qui a marqué cette guerre. Malgré les lourdes pertes, le Hamas a su s’adapter et continuer le combat. De même, la société israélienne a tenu bon face aux roquettes. Une force morale qui interroge sur l’utilité d’une approche purement militaire.
L’avenir incertain de Gaza
Avec le cessez-le-feu, l’heure est à la reconstruction à Gaza. Mais beaucoup craignent une reprise des hostilités. Selon des diplomates, seul un règlement politique durable pourra ramener la stabilité. Un défi immense après une guerre qui laisse les deux sociétés meurtries et plus éloignées que jamais.
