Alors que la guerre fait rage en Ukraine depuis de longs mois, le président russe Vladimir Poutine campe sur ses positions malgré les appels répétés à la paix de la communauté internationale. Une intransigeance que déplore Emmanuel Macron, engagé dans une médiation qui se heurte au mur du Kremlin.
Poutine sourd aux appels à la paix
De son déplacement en Argentine, le président français a une nouvelle fois tenté de convaincre son homologue russe de revenir à la table des négociations. En vain. « Il est clair pour moi que Vladimir Poutine ne veut pas la paix aujourd’hui et n’est pas prêt à la négocier », a-t-il déclaré, dépité, avant d’ajouter : « Il veut l’intensification des combats, quelles que soient ses déclarations. »
Cette fin de non-recevoir intervient après une énième attaque massive russe contre les infrastructures civiles ukrainiennes, plongeant des millions d’innocents dans le froid et l’obscurité à l’approche de l’hiver.
Vladimir Poutine ne veut pas la paix aujourd’hui et n’est pas prêt à la négocier.
Emmanuel Macron
Le soutien indéfectible à l’Ukraine
Face à l’obstination du maître du Kremlin, les alliés de Kiev n’ont d’autre choix que de continuer à épauler l’Ukraine, comme l’a rappelé Emmanuel Macron : « Nous devons tenir nos engagements à l’égard des Ukrainiens, c’est-à-dire leur permettre de mener cette guerre de résistance, livrer des armes, des équipements. » Des paroles fortes saluées par le président Zelensky.
Une position également défendue par Londres et Berlin, unis dans leur volonté d’accentuer la pression sur Moscou. Pour le Premier ministre britannique, pas question de dialoguer avec Poutine dans ces conditions. Il faut au contraire « redoubler d’efforts pour renforcer » l’aide à l’Ukraine.
Jusqu’où ira Poutine ?
Après bientôt dix mois d’une guerre d’usure aux conséquences désastreuses, la Russie ne montre aucun signe de vouloir déposer les armes, au contraire. Les frappes s’intensifient, faisant toujours plus de victimes civiles et de destructions. Certains craignent même une escalade, avec le risque d’un recours à l’arme nucléaire agité par le Kremlin.
Face à cette menace, la communauté internationale doit rester unie et déterminée pour contraindre Vladimir Poutine à revenir à la raison. Des sanctions toujours plus dures contre la Russie, combinées au soutien militaire et humanitaire à l’Ukraine, voilà la ligne à tenir pour espérer une issue à ce conflit qui n’a que trop duré.
Car chaque jour qui passe est un jour de trop pour le peuple ukrainien martyrisé. La reconstruction du pays, dévastée par les bombardements, sera longue et douloureuse. Il est urgent que les armes se taisent et que la diplomatie reprenne enfin ses droits. Mais pour cela, encore faut-il que Vladimir Poutine accepte de redevenir un interlocuteur crédible, ce qui est loin d’être gagné…