Dans l’ombre de la guerre qui fait rage en Ukraine depuis plus d’un an, un nouveau front vient de s’ouvrir. Selon les informations exclusives de CNN, les services de renseignement américains auraient déjoué un complot russe visant à assassiner Armin Papperger, le PDG de Rheinmetall, un grand fabricant d’armes allemand qui approvisionne massivement l’armée ukrainienne. Cette révélation met en lumière les manœuvres souterraines de la Russie pour affaiblir le soutien occidental à Kiev et soulève de nombreuses questions sur l’ampleur de l’espionnage industriel dans ce conflit.
Un PDG dans le viseur du Kremlin
D’après les sources de CNN, le complot contre Armin Papperger s’inscrirait dans une série de plans du gouvernement russe ciblant des cadres de l’industrie de défense européenne qui soutiennent l’effort de guerre ukrainien. Le choix de Rheinmetall n’est pas anodin. Ce géant allemand fournit à l’Ukraine des obus d’artillerie, des véhicules blindés et de nombreux équipements militaires cruciaux pour résister à l’invasion russe. En éliminant son dirigeant, Moscou espérait sans doute porter un coup fatal à cet approvisionnement stratégique.
Les dessous d’une tentative d’assassinat
Si les détails de l’opération restent confidentiels, on peut imaginer les moyens considérables déployés par les services secrets russes pour infiltrer l’entourage du PDG et mettre au point un plan d’assassinat. Cette tentative démontre la détermination de Vladimir Poutine à user de tous les leviers, y compris les plus extrêmes, pour affaiblir le camp occidental. Elle illustre aussi la guerre de l’ombre que se livrent les services de renseignement des deux camps, loin des combats sur le terrain.
Ce complot montre que la Russie est prête à franchir toutes les lignes rouges pour parvenir à ses fins, y compris en s’attaquant à des civils.
– Un responsable américain cité par CNN
Des révélations qui ébranleront les relations russo-allemandes
La mise au jour de ce projet d’assassinat risque de tendre encore davantage les relations déjà dégradées entre Berlin et Moscou. Depuis le début du conflit, l’Allemagne a opéré un virage stratégique majeur en acceptant de livrer des armes à l’Ukraine, rompant avec sa doctrine passée. Cette décision a suscité l’ire du Kremlin qui considère Berlin comme un ennemi. La tentative de s’en prendre au patron de Rheinmetall constitue une escalade inquiétante.
- Comment l’Allemagne réagira-t-elle à cette révélation ?
- Assistera-t-on à de nouvelles sanctions contre la Russie ?
- Faut-il s’attendre à d’autres complots visant des industriels de l’armement ?
Autant de questions qui se posent alors que ce complot déjoué ouvre un nouveau chapitre dans la guerre indirecte que se livrent la Russie et ses adversaires occidentaux. Une chose est sûre : le patron de Rheinmetall devra redoubler de prudence et de vigilance, car il reste sans doute une cible de choix dans cette guerre de l’ombre où tous les coups semblent désormais permis.