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Guardiola Défend Xabi Alonso Avec une Phrase Culte

À la veille de Real Madrid-Manchester City, Pep Guardiola sort une punchline restée dans les annales : « Xabi Alonso devrait pisser tout seul ». Derrière l’humour, un message fort sur la pression infernale au Real. Ce qu’il faut savoir avant ce choc explosif…

Mercredi soir, le Santiago-Bernabéu va vibrer pour l’un des chocs les plus attendus de la saison en Ligue des champions. Mais avant même le coup d’envoi, Pep Guardiola a déjà marqué les esprits avec une réplique qui va rester.

« Xabi devrait pisser tout seul » : la punchline qui fait le tour du monde

Interrogé sur la situation ultra-tendue de Xabi Alonso au Real Madrid, l’entraîneur de Manchester City n’a pas pris de gants. Il a lâché, sourire en coin : « Xabi Alonso devrait pisser tout seul. Et comme il ne pisse pas de l’eau de Cologne, tout ira bien pour lui. Vous aimez ce gros titre ? Vous l’avez. »

La salle de presse a explosé de rire. Les journalistes espagnols présents ont immédiatement compris la référence. Quand Pep dirigeait le Barça, certains médias madrilènes disaient de lui qu’il « pissait du parfum » pour dénoncer ce qu’ils percevaient comme de l’arrogance. Quinze ans plus tard, Guardiola retourne l’expression avec un humour et bienveillance.

« Vous aimez ce gros titre ? Vous l’avez. »

Pep Guardiola, 9 décembre 2025

Pourquoi cette phrase est bien plus qu’une blague

Derrière la vanne se cache une vérité brutale sur le banc du Real Madrid. Guardiola connaît parfaitement la machine. Il a vécu la guerre Barça-Real de l’intérieur comme joueur puis comme entraîneur. Il sait que la pression y est unique au monde.

« Barcelone et le Real Madrid sont les clubs les plus difficiles à diriger, explique-t-il. À cause de la pression, de l’environnement. Si j’avais entraîné comme la saison dernière à City, j’aurais été viré six mois avant la fin. »

Il ajoute, avec une pointe d’empathie : « C’est une question de victoires. Ils ont beaucoup d’absents, beaucoup de blessés. Ça nous est arrivé l’an dernier. Mais Xabi est capable d’être l’entraîneur du Real Madrid. Il a joué ici, il connaît la réalité. »

Xabi Alonso dans la tempête : un début de saison cauchemardesque

Arrivé l’été dernier pour succéder à Carlo Ancelotti, Xabi Alonso devait incarner la continuité tout en apportant sa patte. Mais entre les blessures à répétition (Courtois, Militao, Alaba, Carvajal, et maintenant Mbappé très incertain) et des résultats en dents de scie, le Basque vit un enfer.

Le Real pointe actuellement à la 4e place en Liga, à huit points du Barça, et reste sur une élimination humiliante en Coupe du Roi face à une équipe de troisième division. La presse madrilène, jamais tendre, parle déjà de crise et brandit les noms de Raúl ou même… Zinedine Zidane pour 2026.

Dans ce contexte, le soutien public de Guardiola, adversaire du soir, prend une dimension particulière. C’est rare qu’un entraîneur d’un club rival défende aussi ouvertement son homologue.

Quand Pep parlait déjà de cette pression il y a dix ans

En 2011, après une nouvelle victoire du Barça sur le Real (5-0), Guardiola avait déjà théorisé : « Ici, on ne te laisse pas le temps. Tu gagnes 5-0 et le lendemain on te demande pourquoi tu n’as pas mis 8. »

Quatorze ans plus tard, rien n’a changé. Voire pire avec les réseaux sociaux qui amplifient chaque rumeur, chaque défaite. Xabi Alonso vit exactement ce que Pep a vécu, en pire peut-être, car le Real version 2025-2026 est loin de l’armada galactique des années précédentes.

Un match à très haut risque pour les deux entraîneurs

Paradoxalement, Pep Guardiola n’est pas non plus à l’abri d’une tempête. Manchester City reste sur trois défaites consécutives toutes compétitions confondues, une série inédite depuis 2016. Une élimination dès les quarts face au Real serait un séisme en Angleterre.

Les Citizens arrivent diminués (De Bruyne forfait, Rodri encore juste, Haaland en petite forme) mais avec l’expérience des grandes soirées européennes. Le Real, lui, joue sa saison sur ce double affrontement. Une non-qualification serait vécue comme un échec retentissant.

Les déclarations qui ont marqué la veille de match

Entraîneur Déclaration
Pep Guardiola « Xabi devrait pisser tout seul… Vous avez votre titre ! »
Pep Guardiola « Le Real et le Barça sont les endroits les plus durs du monde. »
Bernardo Silva « Ce sera difficile, avec ou sans Mbappé. »
Xabi Alonso (mardi) « Je me concentre sur le terrain, pas sur les rumeurs. »

Pourquoi cette sortie de Guardiola est un petit chef-d’œuvre tactique

En une phrase, Pep a réussi trois choses :

  • Détendre l’atmosphère avant un match ultra-tendu
  • Renvoyer la presse espagnole à ses propres excès
  • Envoyer un message de solidarité à un collègue en difficulté

C’est du grand art. Car même si City gagne mercredi, personne n’oubliera que Guardiola a tendu la main à Xabi Alonso au moment où tout le monde lui tape dessus.

Comme le résume parfaitement un commentateur espagnol : « Pep n’a pas seulement défendu Xabi, il a rappelé à tout le monde que le football reste un sport où l’on peut encore avoir de la classe. »

Rendez-vous ce soir à 21h pour savoir si le terrain confirmera les mots… ou si la pression madrilène finira par avoir raison du jeune entraîneur basque. Une chose est sûre : Pep Guardiola, lui, a déjà gagné la conférence de presse.

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