Une véritable bombe vient d’exploser dans le monde de la tech. Selon des sources proches du dossier, le gouvernement américain s’apprêterait à demander à un juge d’obliger Google, le géant de la recherche en ligne, à se séparer de son navigateur Chrome. Une sanction historique qui pourrait complètement rebattre les cartes du marché.
Google jugé coupable de pratiques anticoncurrentielles
Tout a commencé l’été dernier, lorsque Google a été reconnu coupable de pratiques illégales visant à établir et maintenir son monopole dans la recherche en ligne, au détriment de ses concurrents potentiels. Un jugement lourd de conséquences pour la firme de Mountain View.
Selon les informations obtenues par nos confrères, le ministère de la Justice américain envisagerait donc de demander une sanction drastique : obliger Google à se séparer de Chrome, son navigateur star utilisé par des millions d’internautes à travers le monde. Une mesure presque inimaginable il y a encore quelques années.
Android et l’IA générative dans le viseur
Mais l’offensive antitrust ne s’arrêterait pas là. Les autorités pourraient également exiger des mesures concernant le système d’exploitation Android de Google, ainsi que ses nouveaux outils d’intelligence artificielle générative. Une attaque sur tous les fronts pour tenter de réduire l’influence écrasante de l’entreprise.
La possibilité d’exiger une scission de Google marque un changement profond de la part des autorités américaines de la concurrence.
Analyse d’un expert juridique
En effet, Washington a longtemps laissé les géants de la tech tranquilles, malgré leur domination grandissante. La dernière tentative majeure de démantèlement remonte à l’affaire Microsoft il y a deux décennies, qui s’était soldée par un échec. Mais les temps semblent avoir changé.
Chrome, un point d’accès stratégique
Pour le ministère, Chrome constitue un maillon essentiel de la domination de Google, en servant de portail privilégié vers son moteur de recherche. En septembre dernier, l’entreprise pesait ainsi 90% du marché mondial de la recherche en ligne, et même 94% sur mobile. Une hégémonie presque sans partage.
En obligeant Google à lâcher son navigateur, les autorités espèrent redonner une chance à d’éventuels concurrents d’émerger et de se développer. Une manière de casser le cercle vicieux qui permet à Google de consolider toujours plus son emprise.
Android et l’IA dans le collimateur
Outre Chrome, la justice pourrait aussi demander à Google de séparer Android, son système d’exploitation mobile ultra dominant, de ses autres activités. Une manière de s’attaquer au cœur de son écosystème tentaculaire.
Enfin, les outils d’intelligence artificielle générative de Google, comme ses « AI Overviews » qui répondent directement aux questions des utilisateurs, seraient aussi dans le viseur. Certains craignent en effet qu’ils ne renforcent encore plus l’omniprésence de la firme, au détriment du reste du Web.
Un séisme aux conséquences incertaines
Si elles sont retenues par le juge, ces propositions pourraient provoquer un véritable tremblement de terre et redessiner complètement le marché de la recherche en ligne et de l’IA. Mais il faudra sans doute des années avant d’en voir les effets concrets, Google ayant déjà prévu de faire appel.
Quoi qu’il en soit, cette affaire montre que les géants de la tech ne sont plus intouchables. À l’heure où leur pouvoir semble sans limite, les régulateurs semblent bien décidés à reprendre la main et à poser des limites. Reste à savoir si cela suffira à rééquilibrer le jeu.
Un séisme aux conséquences incertaines
Si elles sont retenues par le juge, ces propositions pourraient provoquer un véritable tremblement de terre et redessiner complètement le marché de la recherche en ligne et de l’IA. Mais il faudra sans doute des années avant d’en voir les effets concrets, Google ayant déjà prévu de faire appel.
Quoi qu’il en soit, cette affaire montre que les géants de la tech ne sont plus intouchables. À l’heure où leur pouvoir semble sans limite, les régulateurs semblent bien décidés à reprendre la main et à poser des limites. Reste à savoir si cela suffira à rééquilibrer le jeu.