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Gérard Larcher Plaide Pour Un Report Des Législatives Après Les JO

Gérard Larcher, président du Sénat, plaide pour un report des élections législatives après les JO de Paris 2024. Une pause nécessaire selon lui pour permettre aux forces politiques de bâtir une majorité stable. Mais jusqu'où ira ce bras de fer institutionnel ? Réponse en septembre...

Dans un contexte politique tendu suite aux élections législatives anticipées, le président du Sénat Gérard Larcher est monté au créneau ce jeudi pour appeler à un report du scrutin législatif prévu en septembre. Invité sur BFMTV, le deuxième personnage de l’État a plaidé pour que les forces politiques prennent le temps de bâtir une majorité stable à l’Assemblée nationale, quitte à « enjamber la période importante des Jeux olympiques ».

Un répit nécessaire selon Larcher

Pour le président du Sénat, ce délai supplémentaire est indispensable afin de sortir de l’impasse politique actuelle. « J’ai plaidé pour que nous prenions du temps, que nous enjambions la période importante des Jeux olympiques et paralympiques », a-t-il détaillé, précisant avoir défendu cette position auprès d’Emmanuel Macron lors de leur récente entrevue.

Gérard Larcher estime qu’un report à début septembre permettrait d’engager sereinement « la phase qui est la conséquence de ces élections », à savoir la formation d’une majorité parlementaire et l’élaboration d’un projet de loi de finances. Un acte essentiel pour la vie du pays selon lui.

Macron mis en garde

Mais le président du Sénat n’entend pas pour autant donner un blanc-seing à Emmanuel Macron dans le choix du futur Premier ministre. Il a ainsi mis en garde le chef de l’État contre la tentation de nommer un chef du gouvernement issu des rangs du Nouveau Front populaire (NFP), l’alliance de gauche arrivée en tête aux législatives.

Si le président choisit un Premier ministre du NFP, je combattrai ce choix et je demanderai à ce que le gouvernement soit censuré.

Gérard Larcher, président du Sénat

Une menace lourde de sens, même si le Sénat ne dispose pas du pouvoir de censurer le gouvernement, prérogative réservée à l’Assemblée nationale. Gérard Larcher entend ainsi faire pression sur l’exécutif pour qu’il respecte selon lui « la volonté profonde des Français ».

Larcher écarte Matignon

Interrogé sur son propre avenir, le président du Sénat a par ailleurs écarté tout départ pour Matignon. « J’ai vocation à être président du Sénat. Je pense que le Sénat a besoin de son président », a-t-il affirmé, non sans une pointe de malice.

Gérard Larcher a enfin tenu à pointer la responsabilité d’Emmanuel Macron dans la crise politique actuelle, estimant que la dissolution de l’Assemblée était « une faute » qui a mis le pays « dans le pétrin ». « C’est à lui de nous en sortir », a-t-il conclu, en appelant le président à ouvrir rapidement un dialogue avec toutes les forces politiques.

Vers un compromis en septembre ?

La balle est désormais dans le camp de l’Élysée, qui doit rapidement clarifier sa position sur le calendrier des prochaines semaines. Si Emmanuel Macron semble enclin à laisser du temps au dialogue, comme il l’a laissé entendre dans une récente tribune, il est cependant peu probable qu’il repousse les législatives au-delà des Jeux olympiques.

Une rentrée politique sous haute tension s’annonce donc, avec en ligne de mire la quête d’une introuvable majorité pour gouverner. Les appels au compromis lancés tous azimuts suffiront-ils à débloquer la situation ? Réponse en septembre, sauf coup de théâtre d’ici là.

Gérard Larcher a enfin tenu à pointer la responsabilité d’Emmanuel Macron dans la crise politique actuelle, estimant que la dissolution de l’Assemblée était « une faute » qui a mis le pays « dans le pétrin ». « C’est à lui de nous en sortir », a-t-il conclu, en appelant le président à ouvrir rapidement un dialogue avec toutes les forces politiques.

Vers un compromis en septembre ?

La balle est désormais dans le camp de l’Élysée, qui doit rapidement clarifier sa position sur le calendrier des prochaines semaines. Si Emmanuel Macron semble enclin à laisser du temps au dialogue, comme il l’a laissé entendre dans une récente tribune, il est cependant peu probable qu’il repousse les législatives au-delà des Jeux olympiques.

Une rentrée politique sous haute tension s’annonce donc, avec en ligne de mire la quête d’une introuvable majorité pour gouverner. Les appels au compromis lancés tous azimuts suffiront-ils à débloquer la situation ? Réponse en septembre, sauf coup de théâtre d’ici là.

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