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Gérald Darmanin : Les prisons françaises à l’heure des opérations « place nette »

Le ministre de la Justice Gérald Darmanin veut nettoyer les prisons françaises. Au menu : opérations coup de poing contre les trafics, gardes à vue rallongées pour les détenus violents. Mais ces mesures suffiront-elles à endiguer la surpopulation carcérale et à améliorer les conditions de détention ?

À peine arrivé Place Vendôme, le nouveau garde des Sceaux Gérald Darmanin met les pieds dans le plat. Lors d’un déplacement ce mercredi 26 décembre au centre pénitentiaire de Liancourt dans l’Oise, il a annoncé vouloir « nettoyer les prisons ». Une formule choc qu’il a réitérée le soir-même au journal de 20h de TF1.

Opérations « place nette » et gardes à vue rallongées

Concrètement, le ministre veut lancer des opérations « place nette » dans les établissements pénitentiaires, sur le modèle de ce qu’il avait initié place Beauvau contre les points de deal. Il compte demander à l’administration pénitentiaire « de pouvoir nettoyer » pour lutter contre les trafics.

« Les gens ne doivent pas avoir de téléphones portables dans les prisons. Il faut continuer à être très présents pour empêcher cela et condamner ceux qui le font », a-t-il insisté. Pour le ministre, il est « inacceptable » que certains détenus « continuent leurs trafics, gèrent leurs points de deal et commandent des assassinats depuis leur cellule ».

Pour y remédier, Gérald Darmanin veut « imaginer des centres de détention à taille plus humaine pour les courtes peines, sans mélanger les profils ». Un chantier titanesque au vu de l’état actuel du parc pénitentiaire, vétuste et débordé par le nombre de détenus.

Des annonces à l’épreuve du réel

Si les annonces de Gérald Darmanin reflètent une volonté de changement, elles risquent de se heurter aux réalités du terrain. Surpopulation endémique, vétusté des établissements, manque de moyens humains et matériels : les maux des prisons françaises sont profonds et anciens.

Les syndicats de surveillants et de magistrats, s’ils saluent un « volontarisme politique », attendent de voir comment ces mesures seront mises en œuvre et avec quels moyens. Car au-delà des effets d’annonce, c’est une refonte en profondeur du système carcéral qui semble nécessaire pour améliorer durablement les conditions de détention et la prise en charge des détenus.

Les prisons françaises pourront-elles réellement être « nettoyées » des trafics et des violences comme le souhaite Gérald Darmanin ? Ses annonces chocs suffiront-elles à enrayer la crise profonde qui frappe depuis des années l’institution pénitentiaire ? L’avenir le dira mais le défi s’annonce immense pour le nouveau garde des Sceaux, passé de Beauvau à Vendôme.

Pour y remédier, Gérald Darmanin veut « imaginer des centres de détention à taille plus humaine pour les courtes peines, sans mélanger les profils ». Un chantier titanesque au vu de l’état actuel du parc pénitentiaire, vétuste et débordé par le nombre de détenus.

Des annonces à l’épreuve du réel

Si les annonces de Gérald Darmanin reflètent une volonté de changement, elles risquent de se heurter aux réalités du terrain. Surpopulation endémique, vétusté des établissements, manque de moyens humains et matériels : les maux des prisons françaises sont profonds et anciens.

Les syndicats de surveillants et de magistrats, s’ils saluent un « volontarisme politique », attendent de voir comment ces mesures seront mises en œuvre et avec quels moyens. Car au-delà des effets d’annonce, c’est une refonte en profondeur du système carcéral qui semble nécessaire pour améliorer durablement les conditions de détention et la prise en charge des détenus.

Les prisons françaises pourront-elles réellement être « nettoyées » des trafics et des violences comme le souhaite Gérald Darmanin ? Ses annonces chocs suffiront-elles à enrayer la crise profonde qui frappe depuis des années l’institution pénitentiaire ? L’avenir le dira mais le défi s’annonce immense pour le nouveau garde des Sceaux, passé de Beauvau à Vendôme.

Gérald Darmanin a également évoqué des solutions techniques « pour passer en brouillage l’intégralité des établissements pénitentiaires » afin de rendre inopérants les portables en détention. Un vieux serpent de mer qui se heurte notamment à des obstacles d’ordre sanitaire et juridique.

Gardes à vue jusqu’à 72 heures pour violences aggravées

Autre annonce du ministre : une extension jusqu’à 72 heures de la durée de garde à vue pour les affaires de violences sexuelles aggravées et de féminicides. « Cela permettrait de mettre en protection la femme menacée, de faire les constatations et d’interroger plus longuement le suspect », a-t-il justifié.

« La société doit en tirer une leçon » suite au procès des viols de Mazan, estime Gérald Darmanin.

Désengorger les prisons et exécuter les peines rapidement

Au-delà de la lutte contre les trafics et les violences, le nouveau locataire de la Chancellerie veut s’attaquer à deux maux chroniques de la justice : la surpopulation carcérale et la lenteur dans l’exécution des peines. Il souhaite ainsi que les condamnations à de la prison « soient prononcées et immédiatement exécutées ».

« Le problème de la justice, c’est sa lenteur », a-t-il pointé du doigt, en déplorant que « sous le poids de la procédure, du manque de moyens, les magistrats prennent des décisions parfois des années après les faits et les peines sont exécutées longtemps après ».

Pour y remédier, Gérald Darmanin veut « imaginer des centres de détention à taille plus humaine pour les courtes peines, sans mélanger les profils ». Un chantier titanesque au vu de l’état actuel du parc pénitentiaire, vétuste et débordé par le nombre de détenus.

Des annonces à l’épreuve du réel

Si les annonces de Gérald Darmanin reflètent une volonté de changement, elles risquent de se heurter aux réalités du terrain. Surpopulation endémique, vétusté des établissements, manque de moyens humains et matériels : les maux des prisons françaises sont profonds et anciens.

Les syndicats de surveillants et de magistrats, s’ils saluent un « volontarisme politique », attendent de voir comment ces mesures seront mises en œuvre et avec quels moyens. Car au-delà des effets d’annonce, c’est une refonte en profondeur du système carcéral qui semble nécessaire pour améliorer durablement les conditions de détention et la prise en charge des détenus.

Les prisons françaises pourront-elles réellement être « nettoyées » des trafics et des violences comme le souhaite Gérald Darmanin ? Ses annonces chocs suffiront-elles à enrayer la crise profonde qui frappe depuis des années l’institution pénitentiaire ? L’avenir le dira mais le défi s’annonce immense pour le nouveau garde des Sceaux, passé de Beauvau à Vendôme.

Gérald Darmanin a également évoqué des solutions techniques « pour passer en brouillage l’intégralité des établissements pénitentiaires » afin de rendre inopérants les portables en détention. Un vieux serpent de mer qui se heurte notamment à des obstacles d’ordre sanitaire et juridique.

Gardes à vue jusqu’à 72 heures pour violences aggravées

Autre annonce du ministre : une extension jusqu’à 72 heures de la durée de garde à vue pour les affaires de violences sexuelles aggravées et de féminicides. « Cela permettrait de mettre en protection la femme menacée, de faire les constatations et d’interroger plus longuement le suspect », a-t-il justifié.

« La société doit en tirer une leçon » suite au procès des viols de Mazan, estime Gérald Darmanin.

Désengorger les prisons et exécuter les peines rapidement

Au-delà de la lutte contre les trafics et les violences, le nouveau locataire de la Chancellerie veut s’attaquer à deux maux chroniques de la justice : la surpopulation carcérale et la lenteur dans l’exécution des peines. Il souhaite ainsi que les condamnations à de la prison « soient prononcées et immédiatement exécutées ».

« Le problème de la justice, c’est sa lenteur », a-t-il pointé du doigt, en déplorant que « sous le poids de la procédure, du manque de moyens, les magistrats prennent des décisions parfois des années après les faits et les peines sont exécutées longtemps après ».

Pour y remédier, Gérald Darmanin veut « imaginer des centres de détention à taille plus humaine pour les courtes peines, sans mélanger les profils ». Un chantier titanesque au vu de l’état actuel du parc pénitentiaire, vétuste et débordé par le nombre de détenus.

Des annonces à l’épreuve du réel

Si les annonces de Gérald Darmanin reflètent une volonté de changement, elles risquent de se heurter aux réalités du terrain. Surpopulation endémique, vétusté des établissements, manque de moyens humains et matériels : les maux des prisons françaises sont profonds et anciens.

Les syndicats de surveillants et de magistrats, s’ils saluent un « volontarisme politique », attendent de voir comment ces mesures seront mises en œuvre et avec quels moyens. Car au-delà des effets d’annonce, c’est une refonte en profondeur du système carcéral qui semble nécessaire pour améliorer durablement les conditions de détention et la prise en charge des détenus.

Les prisons françaises pourront-elles réellement être « nettoyées » des trafics et des violences comme le souhaite Gérald Darmanin ? Ses annonces chocs suffiront-elles à enrayer la crise profonde qui frappe depuis des années l’institution pénitentiaire ? L’avenir le dira mais le défi s’annonce immense pour le nouveau garde des Sceaux, passé de Beauvau à Vendôme.

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