C’est une nouvelle qui a fait l’effet d’une bombe dans le monde du cyclisme. Geraint Thomas, double champion olympique britannique, ne participera pas aux Jeux Olympiques de Paris en 2024. Malgré sa sélection pour le prochain Tour de France, le vétéran gallois de 38 ans a été écarté de l’équipe nationale par la Fédération Britannique de Cyclisme.
Une décision surprenante
L’annonce de la non-sélection de Geraint Thomas pour les JO de Paris a surpris plus d’un observateur. Le Gallois, qui compte quatre participations olympiques à son actif, est l’un des cyclistes britanniques les plus titrés de l’histoire. Il a décroché l’or en poursuite par équipes à Pékin en 2008 et à Londres en 2012, ainsi que le bronze du contre-la-montre à Rio en 2016.
Mais selon Stephen Park, directeur de la performance de British Cycling, les récentes performances de Thomas n’ont pas été jugées suffisantes pour justifier sa sélection, notamment en contre-la-montre :
Dans son contre-la-montre, il n’a pas été en grande forme selon nous.
Stephen Park au Guardian
Un choix orienté vers l’avenir
En écartant Geraint Thomas, la Fédération Britannique semble vouloir miser sur la nouvelle génération. Avec des jeunes talents comme Tom Pidcock ou Ethan Hayter, les Britanniques visent un renouveau après des JO de Tokyo en demi-teinte.
Cette stratégie comporte cependant des risques. Thomas, malgré son âge avancé, reste un coureur d’expérience capable de performer au plus haut niveau. Sa non-sélection prive l’équipe britannique d’un leader naturel et d’un précieux atout pour les épreuves de contre-la-montre et de course en ligne.
Le Tour de France comme consolation
Si les Jeux Olympiques de Paris se dérouleront sans Geraint Thomas, le Gallois aura tout de même l’occasion de briller cet été lors du Tour de France. Sélectionné par son équipe INEOS Grenadiers, il tentera d’ajouter une nouvelle ligne à son prestigieux palmarès.
Vainqueur de la Grande Boucle en 2018, Thomas espère réaliser une dernière performance de choix sur les routes françaises avant de tirer sa révérence. Un défi de taille pour celui qui restera, malgré son absence à Paris en 2024, l’un des plus grands champions olympiques britanniques.