Un événement troublant s’est produit jeudi en Tunisie, jetant une ombre sur les efforts du pays pour contenir la menace extrémiste. Selon des sources proches de l’enquête, un cadre de la garde nationale tunisienne a été violemment poignardé à l’abdomen à Monastir, dans le centre-est du pays, par un individu dont le frère est suspecté par les autorités d’appartenir à un groupe terroriste.
L’attaque s’est déroulée lorsqu’une unité spéciale de la gendarmerie s’est rendue au domicile du suspect à Moknine, dans le gouvernorat de Monastir, avec l’intention de procéder à son arrestation. C’est alors que le frère de l’homme, armé d’un couteau, a surpris et poignardé l’un des agents. Grièvement blessé, le gendarme a été rapidement hospitalisé et opéré en urgence.
Deux frères interpellés, le spectre du jihadisme
Les deux frères ont été interpellés dans la foulée de l’attaque et placés en détention. Le pôle judiciaire antiterroriste a ouvert une enquête pour faire toute la lumière sur cette affaire et déterminer si l’assaillant agissait de son propre chef ou en lien avec l’activité présumée de son frère au sein d’un réseau extrémiste.
Si les autorités tunisiennes affirment avoir réalisé des avancées significatives ces dernières années dans la lutte contre les groupes jihadistes, cet incident rappelle douloureusement que la menace n’a pas disparu. Depuis la révolution de 2011 qui a renversé le dictateur Ben Ali, la Tunisie a en effet connu une résurgence de l’extrémisme violent, avec plusieurs attentats meurtriers visant notamment les forces de sécurité et les sites touristiques.
Un précédent similaire en juillet 2022
Ce n’est malheureusement pas la première fois qu’un gendarme est pris pour cible par un extrémiste présumé. Fin juillet 2022, un scénario très similaire s’était produit à Melloulech, près de Mahdia, où un agent avait été poignardé lors de l’interpellation d’un individu classé comme « takfiriste » (extrémiste) par le ministère de l’Intérieur.
« L’auteur de cette précédente attaque était également soupçonné d’appartenir à une organisation terroriste et d’homicide volontaire dans le cadre d’un acte terroriste », avait alors indiqué un responsable judiciaire sous couvert d’anonymat.
La Tunisie face au défi persistant de l’extrémisme
Si la Tunisie a réussi sa transition démocratique, elle reste confrontée au défi majeur que représente la persistance de l’idéologie jihadiste dans certains segments de la société. Malgré les coups portés par les forces de sécurité aux réseaux terroristes, la menace continue de peser comme une épée de Damoclès au-dessus du pays.
Les autorités tunisiennes sont plus que jamais déterminées à poursuivre leur combat contre l’extrémisme violent, comme en témoigne la prompte interpellation des deux frères suite à l’attaque de Monastir. Mais il est clair que ce combat sera encore long et difficile, exigeant une vigilance de tous les instants.
En attendant les résultats de l’enquête sur ce nouvel incident, une chose est sûre : les gendarmes et policiers tunisiens continueront de payer un lourd tribut dans leur engagement quotidien pour protéger la société et préserver les acquis démocratiques si chèrement conquis. Leur courage et leur abnégation forcent le respect et la reconnaissance.
« L’auteur de cette précédente attaque était également soupçonné d’appartenir à une organisation terroriste et d’homicide volontaire dans le cadre d’un acte terroriste », avait alors indiqué un responsable judiciaire sous couvert d’anonymat.
La Tunisie face au défi persistant de l’extrémisme
Si la Tunisie a réussi sa transition démocratique, elle reste confrontée au défi majeur que représente la persistance de l’idéologie jihadiste dans certains segments de la société. Malgré les coups portés par les forces de sécurité aux réseaux terroristes, la menace continue de peser comme une épée de Damoclès au-dessus du pays.
Les autorités tunisiennes sont plus que jamais déterminées à poursuivre leur combat contre l’extrémisme violent, comme en témoigne la prompte interpellation des deux frères suite à l’attaque de Monastir. Mais il est clair que ce combat sera encore long et difficile, exigeant une vigilance de tous les instants.
En attendant les résultats de l’enquête sur ce nouvel incident, une chose est sûre : les gendarmes et policiers tunisiens continueront de payer un lourd tribut dans leur engagement quotidien pour protéger la société et préserver les acquis démocratiques si chèrement conquis. Leur courage et leur abnégation forcent le respect et la reconnaissance.