L’inquiétude grandit pour Maria Alexandra Gomez. Son compagnon, le gendarme argentin Nahuel Agustin Gallo, 33 ans, a été arrêté il y a maintenant 45 jours au Venezuela. Depuis, plus aucune nouvelle. Face à ce silence assourdissant des autorités vénézuéliennes, Maria a décidé de lancer un appel poignant sur les réseaux sociaux.
Dans une vidéo chargée d’émotion, elle supplie : « Je demande aux personnes qui ont Nahuel de nous laisser au moins lui parler et de lui dire que nous allons bien ». Car outre l’angoisse de ne pas savoir ce qu’il advient de son compagnon, Maria doit aussi gérer seule leur fils de 2 ans, lui aussi privé de son père depuis ce jour fatidique du 8 décembre.
De lourdes accusations de terrorisme
Nahuel Agustin Gallo s’était rendu au Venezuela depuis la Colombie pour rendre visite à sa famille. Mais à peine avait-il posé le pied sur le sol vénézuélien qu’il a été arrêté et jeté en prison. Le procureur général Tarek William Saab l’accuse de liens avec un « groupe de personnes qui ont tenté de déstabiliser » le pays, et a engagé des poursuites pour « terrorisme, conspiration et association de malfaiteurs ».
Des accusations que rejette fermement le gouvernement argentin. Le ministre des Affaires étrangères Gerardo Werthein les a qualifiées de « gros mensonge », dénonçant une manœuvre politique du régime de Nicolas Maduro.
La crise diplomatique s’envenime
Cette affaire ne fait qu’aggraver les relations déjà tendues entre Buenos Aires et Caracas. L’Argentine, comme une grande partie de la communauté internationale, considère la réélection en juillet de Nicolas Maduro entachée de fraudes et ne reconnaît pas sa légitimité. En réaction, les deux pays ont rompu leurs relations diplomatiques.
Depuis, le président argentin Javier Milei et son homologue vénézuélien s’invectivent régulièrement par déclarations et tweets interposés. Mais avec l’arrestation du gendarme Gallo, Javier Milei se veut ferme : « Nous allons épuiser toutes les voies diplomatiques pour le ramener sain et sauf en Argentine », a-t-il assuré. Reste à voir si Caracas se montrera sensible à ces pressions.
Une détention aux motifs flous
En attendant, les jours passent et l’inquiétude s’accroît pour les proches de Nahuel Agustin Gallo. Aucune information n’a filtré sur ses conditions de détention ni même sur le lieu où il est emprisonné. Ses droits les plus fondamentaux, comme celui de pouvoir communiquer avec sa famille, semblent bafoués.
Selon des sources proches du dossier, les preuves à l’appui des graves accusations portées contre lui seraient plus que ténues. Beaucoup y voient un prétexte du régime Maduro pour faire pression sur l’Argentine et tenter d’obtenir des concessions politiques.
L’appel désespéré d’une compagne
Prise au milieu de ce bras de fer diplomatique, Maria Alexandra Gomez se sent impuissante. Ses seules armes sont sa voix et les réseaux sociaux, qu’elle utilise pour alerter sur le sort de son compagnon.
« La demande reste la même : sa libération immédiate », martèle-t-elle dans sa vidéo, les larmes aux yeux. Un appel poignant d’une femme qui refuse de perdre espoir malgré le mutisme des autorités vénézuéliennes.
Le gouvernement argentin assure qu’il met tout en œuvre via les canaux diplomatiques pour obtenir des informations et la libération de son ressortissant. Mais en coulisses, c’est la consternation qui prédomine face à cette détention arbitraire.
Une ambassade sous tension
Signe des tensions extrêmes entre les deux pays, l’ambassade d’Argentine à Caracas est gardée par le Brésil depuis le 1er août. En cause : six collaborateurs de la cheffe de l’opposition Maria Corina Machado y ont trouvé refuge pour échapper à leur arrestation.
Le Venezuela accuse ces opposants de fomenter un coup d’État, quand l’Argentine y voit une nouvelle preuve de la dérive autoritaire du régime Maduro. Au milieu de cette crise diplomatique, le sort de Nahuel Agustin Gallo semble plus incertain que jamais.
Sa compagne refuse pourtant de se résigner. Elle veut croire que son appel sera entendu et que très bientôt, Nahuel pourra serrer son fils dans ses bras. Un espoir auquel elle se raccroche, 45 longs jours après le début de ce cauchemar.
Selon des sources proches du dossier, les preuves à l’appui des graves accusations portées contre lui seraient plus que ténues. Beaucoup y voient un prétexte du régime Maduro pour faire pression sur l’Argentine et tenter d’obtenir des concessions politiques.
L’appel désespéré d’une compagne
Prise au milieu de ce bras de fer diplomatique, Maria Alexandra Gomez se sent impuissante. Ses seules armes sont sa voix et les réseaux sociaux, qu’elle utilise pour alerter sur le sort de son compagnon.
« La demande reste la même : sa libération immédiate », martèle-t-elle dans sa vidéo, les larmes aux yeux. Un appel poignant d’une femme qui refuse de perdre espoir malgré le mutisme des autorités vénézuéliennes.
Le gouvernement argentin assure qu’il met tout en œuvre via les canaux diplomatiques pour obtenir des informations et la libération de son ressortissant. Mais en coulisses, c’est la consternation qui prédomine face à cette détention arbitraire.
Une ambassade sous tension
Signe des tensions extrêmes entre les deux pays, l’ambassade d’Argentine à Caracas est gardée par le Brésil depuis le 1er août. En cause : six collaborateurs de la cheffe de l’opposition Maria Corina Machado y ont trouvé refuge pour échapper à leur arrestation.
Le Venezuela accuse ces opposants de fomenter un coup d’État, quand l’Argentine y voit une nouvelle preuve de la dérive autoritaire du régime Maduro. Au milieu de cette crise diplomatique, le sort de Nahuel Agustin Gallo semble plus incertain que jamais.
Sa compagne refuse pourtant de se résigner. Elle veut croire que son appel sera entendu et que très bientôt, Nahuel pourra serrer son fils dans ses bras. Un espoir auquel elle se raccroche, 45 longs jours après le début de ce cauchemar.
