En marge d’une interview accordée pour le premier anniversaire du 7-Octobre, Donald Trump a fait une déclaration pour le moins surprenante : selon lui, Gaza pourrait devenir à sa reconstruction “encore mieux que Monaco”. Cette comparaison entre la bande de Gaza, territoire palestinien dévasté par les conflits, et la luxueuse principauté de Monaco sur la Côte d’Azur, a de quoi laisser perplexe. Mais que se cache-t-il derrière cette affirmation ?
Gaza, un potentiel touristique insoupçonné ?
L’ancien président américain, aujourd’hui candidat à un nouveau mandat, a vanté les atouts de Gaza : “Cela pourrait être le plus bel endroit, avec sa météo, l’eau, tout, le climat pourrait être magnifique”, a-t-il déclaré. Il est vrai que la bande de Gaza, bordée par la Méditerranée, bénéficie d’un climat favorable au tourisme. Mais la comparaison avec Monaco, destination prisée pour son luxe et ses casinos, peut laisser dubitatif quand on considère la situation actuelle à Gaza.
Un territoire dévasté par les conflits
Gaza est sous blocus israélien depuis 2007. Le territoire a subi plusieurs guerres destructrices, dont la dernière en date remonte à peine à un an. Selon l’ONU, 72% des bâtiments résidentiels y ont été détruits. La population, qui vit dans des conditions précaires, est en proie à une grave crise humanitaire. Difficile dans ce contexte d’imaginer Gaza en destination touristique de luxe…
“Ça pourrait être la meilleure chose au Moyen-Orient.”
Donald Trump à propos de Gaza
Gaza et Monaco, un gouffre économique et social
Monaco et Gaza sont deux territoires aux antipodes l’un de l’autre. La principauté monégasque est connue pour son train de vie fastueux, ses hôtels de luxe, ses yachts et ses voitures de sport. À l’inverse, l’économie de Gaza est exsangue, étranglée par le blocus. Le chômage y atteint des records, tout comme la pauvreté. Les inégalités entre les deux territoires sont abyssales.
L’enjeu colossal de la reconstruction
Pour que Gaza se transforme ne serait-ce qu’en destination viable, sans même parler de nouveau Monaco, un effort de reconstruction titanesque serait nécessaire. Il faudrait rebâtir les infrastructures, relancer l’économie, rétablir les services de base pour la population. Un défi immense au vu de l’instabilité chronique de la région et des restrictions imposées par le blocus. Les promesses optimistes de Donald Trump semblent bien loin des réalités du terrain.
Trump accusé de perdre la “guerre de la communication”
Malgré son soutien affiché à Israël, Donald Trump a admis qu’il n’était “pas exactement sûr d’adorer la façon” dont l’État hébreu a mené son offensive sur Gaza. Évoquant les images d’immeubles s’effondrant, l’ex-président a estimé qu’Israël était en train de perdre la “guerre de la communication”. Une critique rare de la part de ce fervent allié d’Israël, qui témoigne de l’impact des images de destruction à Gaza dans l’opinion.
Une rhétorique anti-migrants décomplexée
Lors de cette même interview, Donald Trump est revenu à un de ses thèmes de prédilection : les dangers supposés de l’immigration. Il a accusé les migrants de véhiculer de “mauvais gènes” et d’être des “meurtriers”, reprenant ainsi une rhétorique ouvertement xénophobe et mensongère. Ces propos, qui font écho à ses sorties controversées sur les Mexicains lors de sa précédente campagne, confirment un durcissement de son discours à l’approche de la présidentielle de 2024.
Reconstruire Gaza, un enjeu crucial pour la paix
Au-delà des déclarations chocs de Donald Trump, la reconstruction de Gaza apparaît comme un défi majeur pour l’avenir de la région. Redonner des perspectives à cette population meurtrie par des années de conflit est une condition essentielle pour espérer une paix durable. Mais transformer Gaza en “Monaco du Moyen-Orient” semble pour l’heure relever davantage du mirage que d’un objectif réaliste. La priorité reste de sortir le territoire de la crise humanitaire dans laquelle il est enlisé.
Les propos de Donald Trump sur Gaza et Monaco illustrent sa propension à faire des déclarations fracassantes, souvent en décalage avec les réalités. S’ils ont le mérite d’attirer l’attention sur le sort de la bande de Gaza, ils témoignent aussi d’une vision simpliste et irréaliste des enjeux complexes de la région. La reconstruction de Gaza nécessitera bien plus que des promesses en l’air pour se concrétiser.
Gaza est sous blocus israélien depuis 2007. Le territoire a subi plusieurs guerres destructrices, dont la dernière en date remonte à peine à un an. Selon l’ONU, 72% des bâtiments résidentiels y ont été détruits. La population, qui vit dans des conditions précaires, est en proie à une grave crise humanitaire. Difficile dans ce contexte d’imaginer Gaza en destination touristique de luxe…
“Ça pourrait être la meilleure chose au Moyen-Orient.”
Donald Trump à propos de Gaza
Gaza et Monaco, un gouffre économique et social
Monaco et Gaza sont deux territoires aux antipodes l’un de l’autre. La principauté monégasque est connue pour son train de vie fastueux, ses hôtels de luxe, ses yachts et ses voitures de sport. À l’inverse, l’économie de Gaza est exsangue, étranglée par le blocus. Le chômage y atteint des records, tout comme la pauvreté. Les inégalités entre les deux territoires sont abyssales.
L’enjeu colossal de la reconstruction
Pour que Gaza se transforme ne serait-ce qu’en destination viable, sans même parler de nouveau Monaco, un effort de reconstruction titanesque serait nécessaire. Il faudrait rebâtir les infrastructures, relancer l’économie, rétablir les services de base pour la population. Un défi immense au vu de l’instabilité chronique de la région et des restrictions imposées par le blocus. Les promesses optimistes de Donald Trump semblent bien loin des réalités du terrain.
Trump accusé de perdre la “guerre de la communication”
Malgré son soutien affiché à Israël, Donald Trump a admis qu’il n’était “pas exactement sûr d’adorer la façon” dont l’État hébreu a mené son offensive sur Gaza. Évoquant les images d’immeubles s’effondrant, l’ex-président a estimé qu’Israël était en train de perdre la “guerre de la communication”. Une critique rare de la part de ce fervent allié d’Israël, qui témoigne de l’impact des images de destruction à Gaza dans l’opinion.
Une rhétorique anti-migrants décomplexée
Lors de cette même interview, Donald Trump est revenu à un de ses thèmes de prédilection : les dangers supposés de l’immigration. Il a accusé les migrants de véhiculer de “mauvais gènes” et d’être des “meurtriers”, reprenant ainsi une rhétorique ouvertement xénophobe et mensongère. Ces propos, qui font écho à ses sorties controversées sur les Mexicains lors de sa précédente campagne, confirment un durcissement de son discours à l’approche de la présidentielle de 2024.
Reconstruire Gaza, un enjeu crucial pour la paix
Au-delà des déclarations chocs de Donald Trump, la reconstruction de Gaza apparaît comme un défi majeur pour l’avenir de la région. Redonner des perspectives à cette population meurtrie par des années de conflit est une condition essentielle pour espérer une paix durable. Mais transformer Gaza en “Monaco du Moyen-Orient” semble pour l’heure relever davantage du mirage que d’un objectif réaliste. La priorité reste de sortir le territoire de la crise humanitaire dans laquelle il est enlisé.
Les propos de Donald Trump sur Gaza et Monaco illustrent sa propension à faire des déclarations fracassantes, souvent en décalage avec les réalités. S’ils ont le mérite d’attirer l’attention sur le sort de la bande de Gaza, ils témoignent aussi d’une vision simpliste et irréaliste des enjeux complexes de la région. La reconstruction de Gaza nécessitera bien plus que des promesses en l’air pour se concrétiser.