La bande de Gaza est à nouveau en deuil après une série de raids aériens israéliens particulièrement meurtriers ce jeudi. Selon différentes sources palestiniennes, au moins 45 personnes ont perdu la vie, dont de nombreux civils parmi lesquels des journalistes, des membres du personnel hospitalier et même de jeunes bébés.
Un hôpital pris pour cible
Le Dr Hossam Abou Safiya, directeur de l’hôpital Kamal Adwan dans le nord de Gaza, avait tiré la sonnette d’alarme dès lundi, affirmant que son établissement était visé par l’armée israélienne. Malgré son appel à l’aide urgent à la communauté internationale, le pire s’est produit. Cinq membres de son personnel ont été tués par une frappe israélienne selon le médecin : un pédiatre, une technicienne de laboratoire, deux ambulanciers et un agent de maintenance. L’armée israélienne n’a pas souhaité commenter ces allégations dans l’immédiat.
Des bébés victimes du froid
Dans le sud de Gaza, un autre drame silencieux se joue. Le Dr Ahmed al-Farra, responsable pédiatrique d’un hôpital, a révélé que trois nourrissons de moins d’un mois avaient succombé au froid en seulement 48h. La petite Sila al-Faseeh, âgée de trois semaines, a été emportée par une hypothermie. Sa famille vivait sous une tente dans des conditions précaires, dans un camp de déplacés près de Khan Younès. « Il fait très froid dans notre tente, on ne peut pas y vivre. Les enfants sont toujours malades » a témoigné son père, Mahmoud al-Faseeh.
Des journalistes visés
Au moins cinq journalistes palestiniens ont également perdu la vie dans une frappe visant leur véhicule, selon Al-Quds Today, une chaîne de télévision affiliée au Jihad islamique. L’armée israélienne a affirmé avoir ciblé des « membres actifs du Jihad islamique se faisant passer pour des journalistes ». Tout au long de la journée, la Défense civile de Gaza a fait état de plusieurs dizaines de victimes supplémentaires, dont 13 personnes tuées dans le bombardement d’une maison abritant de nombreuses familles déplacées.
L’armée israélienne paie aussi un lourd tribut
Côté israélien, deux soldats de 27 et 35 ans ont été tués au combat à Gaza ce jeudi, portant à 391 le nombre de militaires israéliens morts dans l’enclave palestinienne depuis le début de la guerre en octobre 2023. Au total, le conflit déclenché par une attaque du Hamas en Israël a fait plus de 1200 morts côté israélien, en majorité des civils, et plus de 45 000 Palestiniens, dont une majorité de civils également selon l’ONU.
Plus d’un an après le début des hostilités, la population de Gaza continue de subir les conséquences dévastatrices de cette guerre qui semble sans fin. Pris entre les frappes israéliennes et le blocus, les Gazaouis tentent de survivre au jour le jour dans des conditions humanitaires déplorables, comme en témoignent les derniers drames survenus cette semaine. La communauté internationale peine toujours à faire entendre sa voix pour mettre un terme au cycle de violences et permettre une désescalade durable. En attendant, les civils continuent de payer le prix fort d’un conflit qui les dépasse.
Dans le sud de Gaza, un autre drame silencieux se joue. Le Dr Ahmed al-Farra, responsable pédiatrique d’un hôpital, a révélé que trois nourrissons de moins d’un mois avaient succombé au froid en seulement 48h. La petite Sila al-Faseeh, âgée de trois semaines, a été emportée par une hypothermie. Sa famille vivait sous une tente dans des conditions précaires, dans un camp de déplacés près de Khan Younès. « Il fait très froid dans notre tente, on ne peut pas y vivre. Les enfants sont toujours malades » a témoigné son père, Mahmoud al-Faseeh.
Des journalistes visés
Au moins cinq journalistes palestiniens ont également perdu la vie dans une frappe visant leur véhicule, selon Al-Quds Today, une chaîne de télévision affiliée au Jihad islamique. L’armée israélienne a affirmé avoir ciblé des « membres actifs du Jihad islamique se faisant passer pour des journalistes ». Tout au long de la journée, la Défense civile de Gaza a fait état de plusieurs dizaines de victimes supplémentaires, dont 13 personnes tuées dans le bombardement d’une maison abritant de nombreuses familles déplacées.
L’armée israélienne paie aussi un lourd tribut
Côté israélien, deux soldats de 27 et 35 ans ont été tués au combat à Gaza ce jeudi, portant à 391 le nombre de militaires israéliens morts dans l’enclave palestinienne depuis le début de la guerre en octobre 2023. Au total, le conflit déclenché par une attaque du Hamas en Israël a fait plus de 1200 morts côté israélien, en majorité des civils, et plus de 45 000 Palestiniens, dont une majorité de civils également selon l’ONU.
Plus d’un an après le début des hostilités, la population de Gaza continue de subir les conséquences dévastatrices de cette guerre qui semble sans fin. Pris entre les frappes israéliennes et le blocus, les Gazaouis tentent de survivre au jour le jour dans des conditions humanitaires déplorables, comme en témoignent les derniers drames survenus cette semaine. La communauté internationale peine toujours à faire entendre sa voix pour mettre un terme au cycle de violences et permettre une désescalade durable. En attendant, les civils continuent de payer le prix fort d’un conflit qui les dépasse.