Quand la magie de Noël vire au drame… Une sombre affaire secoue actuellement le Brésil, où un gâteau savouré lors du réveillon a coûté la vie à trois personnes et fait plusieurs hospitalisés au sein d’une même famille. Le point commun entre les victimes ? Toutes avaient consommé le fameux dessert, qui se révèle avoir été empoisonné avec de l’arsenic, un poison hautement toxique. La police a ouvert une enquête pour tenter de faire la lumière sur cette tragédie aussi mystérieuse que bouleversante.
Une réunion de famille qui tourne au cauchemar
C’est dans la paisible ville côtière de Torres, dans le sud du Brésil, que le drame s’est noué le 23 décembre dernier. Comme dans de nombreux foyers, la famille s’était réunie pour célébrer Noël dans la convivialité. Au menu des festivités, un gâteau préparé par l’une des convives, comme le veut la tradition. Mais quelques heures après avoir savouré le dessert, plusieurs membres de la famille ont commencé à se sentir mal, présentant des symptômes d’intoxication. Transportés en urgence à l’hôpital, trois femmes âgées de 43, 58 et 65 ans n’ont malheureusement pas survécu. Plusieurs autres personnes, dont une fillette de 10 ans, ont dû être hospitalisées.
L’arsenic, un ingrédient mortel insoupçonné
Les analyses effectuées sur les victimes et les restes du gâteau ont rapidement révélé la présence d’arsenic en grande quantité, un poison foudroyant. Comment cette substance mortelle s’est-elle retrouvée dans le dessert ? C’est toute la question à laquelle tentera de répondre l’enquête ouverte par la police locale. Accident ou acte criminel délibéré ? Pour l’heure, aucune piste n’est écartée.
D’après une source proche de l’enquête, les autorités attendent une amélioration de l’état de la femme ayant confectionné le gâteau pour pouvoir l’interroger. En parallèle, une quinzaine de témoignages ont déjà été recueillis.
Des circonstances troubles qui soulèvent de nombreuses questions
Si les raisons ayant conduit à cet empoisonnement massif restent à éclaircir, plusieurs zones d’ombre intriguent les enquêteurs. Ainsi, selon des proches, la cuisinière entretenait de bonnes relations avec le reste de la famille, écartant à priori la thèse d’un conflit qui aurait pu mal tourner. Par ailleurs, les informations recueillies indiquent que l’ex-mari de cette dernière serait décédé en septembre dans des circonstances jugées « naturelles » à l’époque. Les autorités envisagent désormais de rouvrir ce dossier pour creuser une éventuelle piste criminelle et un lien avec le drame de Noël.
Autant de questions qui devront être élucidées pour comprendre ce qui s’est réellement passé. Erreur de dosage involontaire ayant conduit à une intoxication accidentelle ? Empoisonnement volontaire sur fond de secrets de famille ? Ou tout autre scénario ? Une affaire complexe et hors du commun qui ne manquera pas de susciter une vive émotion dans le pays, en cette période de fêtes censée rimer avec joie et partage. En attendant que toute la lumière soit faite, une communauté endeuillée pleure trois disparues parties brutalement après ce qui s’annonçait comme un moment de retrouvailles conviviales. Un Noël dont ils se souviendront tragiquement.
