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Gambie : L’Ex-Dictateur Exclut un Rival pour 2026

Un ex-dictateur gambien exclut un député ambitieux de son parti avant 2026. La lutte pour le pouvoir s’intensifie, mais que cache ce retour ?

Imaginez un petit pays d’Afrique de l’Ouest, niché comme une enclave dans un voisin bien plus grand, où un ancien dictateur, exilé depuis des années, continue de tirer les ficelles du pouvoir à distance. C’est l’histoire qui secoue la Gambie aujourd’hui. Un message audio, diffusé récemment, a ravivé les tensions politiques : un ex-dirigeant autoritaire, chassé du pouvoir en 2017, vient d’exclure un député de son parti, un homme qui ose viser la présidence en 2026. Cette décision choc soulève une question brûlante : jusqu’où cet homme en exil est-il prêt à aller pour garder son influence ?

Un Passé Autoritaire Qui Refuse de S’effacer

La Gambie, ce petit État de deux millions d’habitants, a vécu sous la coupe d’un régime implacable pendant plus de deux décennies. De 1994 à 2017, cet ancien dirigeant, aujourd’hui en exil, a gouverné d’une main de fer, laissant derrière lui un héritage de répression et de peur. Forcé de quitter le pouvoir après une défaite électorale face à l’actuel président, réélu en 2021, il s’est réfugié dans un pays voisin, mais son ombre plane toujours sur la scène politique gambienne.

Selon des sources proches, cet homme n’a jamais vraiment lâché prise. Fin janvier, il a surpris tout le monde en annonçant, via un enregistrement audio, vouloir reprendre les rênes de son parti, l’Alliance pour la réorientation et la construction patriotiques, fondée par ses soins en 1996. Un retour ? Une menace voilée ? Les spéculations vont bon train, mais une chose est sûre : il ne compte pas rester un simple spectateur.

L’Exclusion qui Fait Trembler le Parti

Le dernier coup de théâtre est survenu ce 24 février. Dans un nouveau message audio, l’ex-dictateur a prononcé une sentence sans appel : un député de 40 ans, membre dissident de son parti, est exclu avec effet immédiat. Ce dernier, qui avait publiquement annoncé le 18 février sa candidature à la présidentielle de 2026, devient ainsi la cible d’une purge interne. Une décision qualifiée de « non négociable » par l’ancien leader, qui semble décidé à écraser toute velléité de concurrence.

« Pour que la Gambie se développe, nous devons réconcilier nos différences et travailler collectivement. »

– Extrait du message audio de l’ancien dirigeant

Mais derrière ces mots d’union se cache une réalité bien plus brutale. L’exclu, un député connu pour ses prises de position controversées, avait notamment soutenu une proposition de loi visant à lever l’interdiction des mutilations génitales féminines, un texte finalement rejeté par le Parlement en juillet 2024. Cette expulsion ressemble à une mise en garde adressée à tous ceux qui oseraient défier l’autorité de l’homme en exil.

Un Parti en Pleine Tempête

L’Alliance pour la réorientation et la construction patriotiques traverse une crise profonde. Fondée il y a près de 30 ans, elle reste marquée par la personnalité de son créateur. Mais aujourd’hui, des voix dissidentes émergent, portées par une nouvelle génération qui refuse de plier sous les ordres d’un leader absent. Le député exclu incarne ce vent de rébellion, et son éviction pourrait bien fracturer davantage une formation déjà fragilisée.

  • Un parti historique, mais divisé par des ambitions concurrentes.
  • Une vieille garde fidèle à l’ex-dictateur, face à des réformateurs audacieux.
  • Une bataille pour le contrôle qui promet des étincelles d’ici 2026.

Pourtant, l’ancien dirigeant ne semble pas prêt à céder du terrain. Dans son message, il a pris soin de défendre les autres députés, les qualifiant d’ »honorables » et les exonérant de toute complicité avec le dissident. Une stratégie habile pour maintenir la loyauté de ses troupes, tout en isolant son rival.

Un Tribunal Spécial en embuscade

Pendant que les intrigues politiques se multiplient, un autre front s’ouvre pour l’ex-dictateur. En décembre dernier, la Communauté des États ouest-africains a donné son feu vert à la création d’un tribunal spécial visant à juger les crimes commis sous son régime. Cette cour, soutenue par les autorités gambiennes, pourrait bien placer l’ancien leader au centre d’un procès historique.

D’après une source proche du dossier, le gouvernement a déjà validé les conclusions d’une commission d’enquête qui a documenté les atrocités de ces années sombres. Parmi les recommandations : la poursuite de 70 personnes, dont l’ex-dictateur en tête de liste. Un passé qui rattrape celui qui rêve encore de revenir aux affaires.

Période Événement Conséquence
1994-2017 Règne autoritaire Répression et exil forcé
2022 Rapport de la commission Poursuites envisagées
2024 Tribunal spécial Menace judiciaire

La Gambie à la Croisée des Chemins

Avec ses deux millions d’habitants, la Gambie reste l’un des pays les moins développés au monde, selon les Nations unies. Entre un passé douloureux et un avenir incertain, elle se trouve à un tournant crucial. La lutte pour le pouvoir en 2026 ne sera pas seulement une bataille électorale, mais un test pour la résilience d’une nation marquée par des décennies de divisions.

L’ex-dictateur, depuis son exil, appelle à l’unité tout en semant la discorde. Une contradiction qui reflète les défis d’un pays en quête de stabilité. Mais une question demeure : son influence survivra-t-elle aux pressions judiciaires et aux ambitions de la nouvelle génération ?

En bref : La Gambie oscille entre réconciliation et règlements de comptes. L’avenir dira si le passé peut être surmonté.

À mesure que 2026 approche, les regards se tournent vers ce petit État ouest-africain. Chaque mouvement, chaque déclaration compte. Et vous, que pensez-vous de ce bras de fer entre un passé autoritaire et un futur incertain ? La suite promet d’être explosive.

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