C’est un drame qui secoue la paisible commune de Saint-Péray, en Ardèche. Dans la nuit de jeudi à vendredi, un jeune homme de 22 ans est décédé et deux autres ont été grièvement blessés dans une fusillade survenue devant la discothèque Le Seven. Une soirée d’Halloween qui a viré au cauchemar pour les fêtards.
Un rugbyman victime d’une balle dans la tête
Selon nos informations, le jeune homme tué, prénommé Nicolas, jouait au sein du club de rugby de Romans-sur-Isère, tout comme une autre victime des tirs. Il a été touché à la tête par une balle tirée par un individu encagoulé vers 2h30 du matin, alors qu’il se trouvait dans la file d’attente de l’établissement.
Deux autres jeunes, une femme de 24 ans touchée à la jambe et un homme de 22 ans blessé par des éclats, ont également été pris pour cible sans que l’on connaisse les motivations du tireur à ce stade. Tous trois ont été rapidement pris en charge et transportés à l’hôpital, mais Nicolas n’a malheureusement pas survécu.
Le monde du rugby sous le choc
Cette tragédie rappelle un autre drame vécu par le Rugby Club Romanais Péageois l’année dernière. Un autre de ses joueurs, Thomas, avait été tué dans des circonstances similaires à Crépol. Le club, déjà durement éprouvé, doit maintenant faire face à cette nouvelle perte insensée.
“Suite au décès de Nicolas Dumas, sa famille organise une collecte pour les aider à financer les funérailles de NICO. Merci pour votre soutien dans ce moment douloureux”
Famille de Nicolas Dumas
Une victime collatérale ?
Contrairement à ce que la presse avait d’abord suggéré, un témoin direct affirme que Nicolas n’était pas directement visé et serait une victime collatérale de cette fusillade, et non une cible dans un contexte de trafic de drogue comme initialement rapporté.
Les forces de l’ordre sont toujours à la recherche du tireur, dont les motivations restent floues. Était-ce un règlement de comptes? Un acte gratuit et insensé? L’enquête se poursuit pour tenter de faire la lumière sur ce drame qui endeuille une nouvelle fois le rugby ardéchois et drômois.
La sécurité des boîtes de nuit en question
Cet évènement tragique soulève à nouveau la question de la sécurité aux abords des discothèques. Comment empêcher l’intrusion d’armes dans ces lieux festifs? Faut-il renforcer les contrôles, installer des portiques de détection?
Les gérants d’établissements de nuit et les autorités vont devoir se pencher sérieusement sur ces problématiques pour éviter que de tels drames ne se reproduisent. Car derrière les chiffres et les faits divers, ce sont des vies fauchées en pleine jeunesse, des familles et des amis anéantis par le chagrin.
“J’ai immédiatement pensé au Bataclan. Sous mes yeux, ce jeune homme est tombé, prenant une balle en pleine tête.”
Raphaël, témoin de la fusillade
En cette période de deuil, toute la région se joint à la peine des proches des victimes. Le rugby club prépare un hommage pour honorer la mémoire de Nicolas, ce passionné de l’ovalie parti bien trop tôt. La ville de Saint-Péray, encore sous le choc, s’interroge : comment en est-on arrivé là?
