Les violences entre Israël et le Liban ont franchi un nouveau palier ce week-end. Au lendemain de frappes israéliennes meurtrières visant le cœur de Beyrouth, la capitale libanaise, les écoles publiques et privées ainsi que les universités resteront portes closes jusqu’à mardi inclus, a annoncé le ministère libanais de l’Éducation.
Cette décision intervient alors que le système éducatif libanais est déjà fortement perturbé par les raids aériens israéliens visant le Hezbollah, mouvement chiite pro-iranien contre lequel l’État hébreu est entré en guerre ouverte fin septembre 2023. De nombreuses familles ont dû fuir leurs foyers, trouvant refuge dans des établissements scolaires.
Responsable média du Hezbollah tué à Beyrouth
Mais c’est surtout la mort de Mohammad Afif, principal porte-parole du Hezbollah, dans une frappe israélienne en plein cœur de Beyrouth dimanche, qui a motivé la fermeture des écoles. Membre de longue date du mouvement, il faisait partie du cercle rapproché de l’ancien leader Hassan Nasrallah, lui-même tué fin septembre.
L’armée israélienne, qui mène des raids aériens massifs au Liban depuis le 23 septembre ayant décimé la direction du Hezbollah, a confirmé avoir ciblé celui qu’elle qualifie de « chef de la propagande » de la milice chiite. Au total, les deux frappes sur Beyrouth dimanche ont fait au moins 6 morts et 27 blessés selon un bilan du ministère libanais de la Santé.
Quartiers dévastés, incendie à Beyrouth
Mohammad Afif a été tué dans le quartier de Ras el-Nabaa, dans une frappe qui a aussi coûté la vie à 4 autres personnes dont une femme, et blessé 14 autres parmi lesquels deux enfants. Un second raid le soir même sur le quartier commerçant de Mar Elias a fait 2 morts et 13 blessés supplémentaires.
Cette frappe a provoqué un important incendie, les flammes attisées par l’explosion de réservoirs de carburant. Le feu a pu être maîtrisé lundi matin, laissant le quartier dévasté.
Bilan très lourd des affrontements Israël-Hezbollah
Depuis son entrée en guerre contre le Hezbollah le 30 septembre, après un an d’accrochages à la frontière, Israël a déplacé des dizaines de milliers d’habitants des zones frontalières. L’aviation comme l’artillerie de Tsahal pilonnent le sud du Liban, bastion de la milice chiite, qui riposte avec des tirs de roquettes sur le nord d’Israël.
Selon un bilan du ministère libanais de la Santé, plus de 3 480 personnes ont été tuées au Liban depuis le 8 octobre 2023, en grande majorité des civils, essentiellement dans les bombardements israéliens depuis le 23 septembre. Côté israélien, 45 civils et 78 soldats ont perdu la vie en 13 mois de conflit.
Gaza aussi sous les bombes, plus de 43 000 morts
Parallèlement, Israël poursuit son offensive dévastatrice contre la bande de Gaza, déclenchée le 6 octobre 2023 en réponse à une attaque inédite du Hamas en territoire israélien. Les frappes aériennes et l’opération terrestre dans l’enclave palestinienne ont fait au moins 43 846 morts selon le ministère de la Santé du Hamas, en écrasante majorité des civils.
Un bilan provisoire qui ne cesse de s’alourdir, alors que la population de Gaza, qui compte environ 2,4 millions d’habitants, a quasiment été entièrement déplacée par les combats. Dimanche, au moins 60 Palestiniens ont encore été tués, dont 34 dans une frappe sur un immeuble d’habitation à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza.
Ils nous ont lourdement bombardés la nuit dernière, ils ont complètement détruit Beit Lahia.
Omar Abdel Aal, un habitant de Gaza déplacé par les combats
Malgré les appels à la retenue de la communauté internationale, aucun cessez-le-feu ne semble en vue entre Israël et les groupes armés palestiniens et libanais, faisant craindre une escalade régionale incontrôlable et une catastrophe humanitaire majeure.
L’armée israélienne, qui mène des raids aériens massifs au Liban depuis le 23 septembre ayant décimé la direction du Hezbollah, a confirmé avoir ciblé celui qu’elle qualifie de « chef de la propagande » de la milice chiite. Au total, les deux frappes sur Beyrouth dimanche ont fait au moins 6 morts et 27 blessés selon un bilan du ministère libanais de la Santé.
Quartiers dévastés, incendie à Beyrouth
Mohammad Afif a été tué dans le quartier de Ras el-Nabaa, dans une frappe qui a aussi coûté la vie à 4 autres personnes dont une femme, et blessé 14 autres parmi lesquels deux enfants. Un second raid le soir même sur le quartier commerçant de Mar Elias a fait 2 morts et 13 blessés supplémentaires.
Cette frappe a provoqué un important incendie, les flammes attisées par l’explosion de réservoirs de carburant. Le feu a pu être maîtrisé lundi matin, laissant le quartier dévasté.
Bilan très lourd des affrontements Israël-Hezbollah
Depuis son entrée en guerre contre le Hezbollah le 30 septembre, après un an d’accrochages à la frontière, Israël a déplacé des dizaines de milliers d’habitants des zones frontalières. L’aviation comme l’artillerie de Tsahal pilonnent le sud du Liban, bastion de la milice chiite, qui riposte avec des tirs de roquettes sur le nord d’Israël.
Selon un bilan du ministère libanais de la Santé, plus de 3 480 personnes ont été tuées au Liban depuis le 8 octobre 2023, en grande majorité des civils, essentiellement dans les bombardements israéliens depuis le 23 septembre. Côté israélien, 45 civils et 78 soldats ont perdu la vie en 13 mois de conflit.
Gaza aussi sous les bombes, plus de 43 000 morts
Parallèlement, Israël poursuit son offensive dévastatrice contre la bande de Gaza, déclenchée le 6 octobre 2023 en réponse à une attaque inédite du Hamas en territoire israélien. Les frappes aériennes et l’opération terrestre dans l’enclave palestinienne ont fait au moins 43 846 morts selon le ministère de la Santé du Hamas, en écrasante majorité des civils.
Un bilan provisoire qui ne cesse de s’alourdir, alors que la population de Gaza, qui compte environ 2,4 millions d’habitants, a quasiment été entièrement déplacée par les combats. Dimanche, au moins 60 Palestiniens ont encore été tués, dont 34 dans une frappe sur un immeuble d’habitation à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza.
Ils nous ont lourdement bombardés la nuit dernière, ils ont complètement détruit Beit Lahia.
Omar Abdel Aal, un habitant de Gaza déplacé par les combats
Malgré les appels à la retenue de la communauté internationale, aucun cessez-le-feu ne semble en vue entre Israël et les groupes armés palestiniens et libanais, faisant craindre une escalade régionale incontrôlable et une catastrophe humanitaire majeure.
