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Frappes Israéliennes à Tyr, Liban: Appel à l’Évacuation d’Urgence

La cité antique de Tyr au Liban, joyau du patrimoine mondial de l'UNESCO, a subi une série de frappes aériennes israéliennes, semant la panique parmi les habitants. Un appel à l'évacuation immédiate a été lancé, faisant craindre une escalade explosive du conflit. Des milliers de civils fuient dans l'urgence, abandonnant derrière eux...

Une vague de frappes aériennes israéliennes s’est abattue ce mercredi sur la ville historique de Tyr, dans le sud du Liban, semant la panique parmi les habitants. Cet assaut soudain survient après un appel pressant de l’armée israélienne exhortant les civils à évacuer certains quartiers de cette cité millénaire inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Une ville sous le feu des bombardements

Selon des correspondants de l’AFP sur place, plusieurs frappes ont ébranlé Tyr, faisant s’élever d’épaisses volutes de fumée grise au-dessus des bâtiments de cette ville côtière. Des images saisissantes témoignent de l’intensité des bombardements qui ont visé au moins quatre fois la ville, dont une frappe à proximité des célèbres ruines archéologiques.

Un joyau antique menacé

Tyr, cité phénicienne plurimillénaire, abrite des sites antiques exceptionnels classés au patrimoine de l’humanité par l’UNESCO. Parmi ces trésors figurent les ruines imposantes de la cité romaine, avec son hippodrome, son aqueduc monumental et sa nécropole, ainsi que des vestiges médiévaux datant des croisades. Un héritage fascinant aujourd’hui menacé par les bombes.

Un exode précipité des habitants

Peu après l’appel à l’évacuation lancé par l’armée israélienne, de nombreuses familles ont commencé à fuir la ville en urgence. Sur l’autoroute côtière menant vers le nord, un photographe de l’AFP a capturé des scènes poignantes montrant des dizaines de voitures surchargées de matelas et de valises, avec à leur bord des familles tentant de s’éloigner du danger.

Nous sommes en train d’évacuer tout le monde. Les gens se sont rendus dans les banlieues de la ville, ils se sont éloignés du centre.

Bilal Kachmar, responsable média du centre de gestion de crise de Tyr

Tyr compte actuellement environ 14 500 habitants, auxquels s’ajoutent quelque 4 500 déplacés venus des villages voisins, d’après les statistiques du centre de gestion de crise local. Une situation jugée “très mauvaise” par Mortada Mhanna, le directeur de ce centre, qui supervise les opérations d’évacuation massives, aidant notamment les personnes âgées à quitter les lieux.

Escalade explosive des tensions

Les frappes sur Tyr marquent une escalade alarmante dans le conflit opposant Israël au Hezbollah, le mouvement chiite libanais soutenu par l’Iran. Depuis le 23 septembre, Israël a lancé une vaste campagne de bombardements visant les bastions du Hezbollah à travers le Liban. Selon un bilan de l’AFP basé sur des sources officielles, ces attaques ont fait au moins 1 552 morts jusqu’à présent.

Cette nouvelle flambée de violence ravive le spectre d’une guerre ouverte entre les deux pays, qui s’étaient déjà affrontés en 2006 lors d’un conflit dévastateur de 34 jours. Les appels à la retenue se multiplient de la part de la communauté internationale, alors que la situation semble sur le point de basculer.

Pour les habitants de Tyr, c’est un douloureux déchirement que de devoir abandonner leurs foyers et cette ville chargée d’histoire, devenue malgré elle l’épicentre de tensions géopolitiques explosives. Une tragédie humaine qui se joue sous les bombes, à l’ombre des ruines antiques de la cité phénicienne, témoin millénaire de la folie des hommes.

Peu après l’appel à l’évacuation lancé par l’armée israélienne, de nombreuses familles ont commencé à fuir la ville en urgence. Sur l’autoroute côtière menant vers le nord, un photographe de l’AFP a capturé des scènes poignantes montrant des dizaines de voitures surchargées de matelas et de valises, avec à leur bord des familles tentant de s’éloigner du danger.

Nous sommes en train d’évacuer tout le monde. Les gens se sont rendus dans les banlieues de la ville, ils se sont éloignés du centre.

Bilal Kachmar, responsable média du centre de gestion de crise de Tyr

Tyr compte actuellement environ 14 500 habitants, auxquels s’ajoutent quelque 4 500 déplacés venus des villages voisins, d’après les statistiques du centre de gestion de crise local. Une situation jugée “très mauvaise” par Mortada Mhanna, le directeur de ce centre, qui supervise les opérations d’évacuation massives, aidant notamment les personnes âgées à quitter les lieux.

Escalade explosive des tensions

Les frappes sur Tyr marquent une escalade alarmante dans le conflit opposant Israël au Hezbollah, le mouvement chiite libanais soutenu par l’Iran. Depuis le 23 septembre, Israël a lancé une vaste campagne de bombardements visant les bastions du Hezbollah à travers le Liban. Selon un bilan de l’AFP basé sur des sources officielles, ces attaques ont fait au moins 1 552 morts jusqu’à présent.

Cette nouvelle flambée de violence ravive le spectre d’une guerre ouverte entre les deux pays, qui s’étaient déjà affrontés en 2006 lors d’un conflit dévastateur de 34 jours. Les appels à la retenue se multiplient de la part de la communauté internationale, alors que la situation semble sur le point de basculer.

Pour les habitants de Tyr, c’est un douloureux déchirement que de devoir abandonner leurs foyers et cette ville chargée d’histoire, devenue malgré elle l’épicentre de tensions géopolitiques explosives. Une tragédie humaine qui se joue sous les bombes, à l’ombre des ruines antiques de la cité phénicienne, témoin millénaire de la folie des hommes.

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