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Frappes Israéliennes à Beyrouth : L’Aéroport Toujours Fonctionnel

La nuit dernière, de violentes frappes israéliennes ont secoué la banlieue sud de Beyrouth, dont une près de l'aéroport international. Malgré des dégâts sur un hangar, le trafic aérien n'est pas perturbé selon les autorités libanaises. Mais jusqu'où ira cette escalade meurtrière entre Israël et le Hezbollah ?

La nuit dernière, la banlieue sud de Beyrouth a été la cible de violentes frappes israéliennes, semant la panique parmi les habitants. L’une de ces frappes a touché un hangar situé près de l’aéroport international de la capitale libanaise, soulevant des inquiétudes quant à l’impact sur le trafic aérien.

Un hangar endommagé, mais l’aéroport reste opérationnel

Malgré les dégâts importants subis par le hangar contigu à l’aéroport, le ministre libanais des Transports, Ali Hamié, se veut rassurant. Sur le réseau social X (anciennement Twitter), il a affirmé que “l’aéroport fonctionne normalement” et que “les avions décollent et atterrissent” sans problème.

Un responsable de l’aéroport, sous couvert d’anonymat, a précisé à l’AFP que la frappe avait causé “des dégâts mineurs” dans des bâtiments de l’aéroport, “mais pas dans le terminal”. Les locaux touchés appartiennent notamment à la compagnie aérienne nationale Middle East Airlines (MEA), en charge de la maintenance des appareils.

Panique à l’aéroport lors de la frappe

Abou Elie, chauffeur de taxi présent à l’aéroport au moment de l’attaque, raconte : “Tout le parking a tremblé. Les gens ont porté leurs valises et se sont mis à courir”. Il évoque également une épaisse fumée recouvrant le secteur.

Depuis l’intensification des frappes israéliennes fin septembre, la MEA est pratiquement la seule compagnie à maintenir ses vols au départ et à destination du Liban.

Appels à l’évacuation avant les frappes

Avant de mener ses frappes nocturnes sur la banlieue sud de Beyrouth, l’armée israélienne avait appelé les habitants de quatre quartiers à évacuer, dont un site proche de l’aéroport. “Dès qu’ils ont envoyé les ordres d’évacuation, nous sommes montés en voiture et nous avons fui”, témoigne Malak Aqil, habitante du quartier populaire d’Ouzai, adjacent à l’aéroport.

“Cela devient répétitif. Nous avons dû fuir nos maisons plusieurs fois. Parfois nous dormons dans la voiture (…), la mort est devenue une question de chance, vous pouvez mourir ou survivre”

– Ramzi Zaiter, habitant de la banlieue sud de Beyrouth

Escalade meurtrière entre Israël et le Hezbollah

Cette frappe près de l’aéroport de Beyrouth intervient après l’annonce par le Hezbollah d’une attaque mercredi contre une base militaire proche de l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, principal aéroport d’Israël. Le trafic aérien n’y a cependant pas été perturbé.

Depuis le début de l’escalade entre Israël et le Hezbollah le 23 septembre dernier, plus de 2 600 personnes ont perdu la vie au Liban, en majorité des civils, selon le ministre libanais de la Santé Firass Abiad. Une situation tragique qui soulève de vives inquiétudes quant à une potentielle aggravation du conflit.

Face à ces attaques répétées et meurtrières, la communauté internationale reste en alerte, craignant une déstabilisation durable de la région. Les appels au calme et à la retenue se multiplient, mais peinent pour l’instant à être entendus par les parties en conflit. Le Liban, déjà fragilisé par une crise économique et politique sans précédent, se retrouve une fois de plus pris en étau dans ce cycle de violences.

Les habitants de Beyrouth et de sa banlieue sud vivent dans la peur permanente de nouvelles frappes, contraints de fuir leurs foyers à chaque alerte. Un climat d’angoisse et d’incertitude qui pèse lourdement sur leur quotidien et leur avenir.

Malgré la résilience de l’aéroport international de Beyrouth, symbole de la détermination des Libanais à maintenir une activité normale, les stigmates de ce conflit sont bien visibles. Les dégâts matériels et surtout humains s’accumulent, laissant présager de longs mois, voire années, de reconstruction.

Il est urgent que la communauté internationale intensifie ses efforts diplomatiques pour parvenir à un cessez-le-feu durable et enclencher un processus de paix. Seul un dialogue inclusif, prenant en compte les aspirations légitimes de toutes les parties, permettra de sortir de cette spirale de violence et d’offrir un avenir meilleur aux populations civiles, premières victimes de ce conflit qui n’a que trop duré.

Malgré la résilience de l’aéroport international de Beyrouth, symbole de la détermination des Libanais à maintenir une activité normale, les stigmates de ce conflit sont bien visibles. Les dégâts matériels et surtout humains s’accumulent, laissant présager de longs mois, voire années, de reconstruction.

Il est urgent que la communauté internationale intensifie ses efforts diplomatiques pour parvenir à un cessez-le-feu durable et enclencher un processus de paix. Seul un dialogue inclusif, prenant en compte les aspirations légitimes de toutes les parties, permettra de sortir de cette spirale de violence et d’offrir un avenir meilleur aux populations civiles, premières victimes de ce conflit qui n’a que trop duré.

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