Un nouveau drame vient de frapper la bande de Gaza. D’après une source proche de la Défense civile locale, au moins 22 personnes, dont des femmes et des enfants, ont perdu la vie dans une frappe aérienne israélienne cette nuit. L’attaque, qui a visé une maison dans le nord du territoire palestinien, a complètement détruit le bâtiment de trois étages où vivaient plus de 50 personnes. Beaucoup seraient encore piégées sous les décombres.
Cette frappe meurtrière s’inscrit dans le contexte d’une opération militaire israélienne en cours depuis plusieurs semaines dans le nord de Gaza. L’objectif déclaré par l’État hébreu est d’empêcher le regroupement des militants du Hamas, le mouvement islamiste palestinien au pouvoir dans l’enclave. Mais ce sont surtout les civils qui paient le prix fort de cette offensive.
Un lourd bilan civil depuis le début du conflit
Déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas en territoire israélien le 7 octobre 2023, cette nouvelle guerre a déjà fait plus de 44 000 morts côté palestinien selon le ministère de la Santé du Hamas, en grande majorité des civils. Du côté israélien, on dénombre 1 208 victimes, essentiellement des civils également, d’après un décompte de l’AFP.
Plus de 250 personnes ont aussi été enlevées en Israël le jour de l’attaque initiale du Hamas. Si certains otages ont pu être libérés, 96 seraient toujours aux mains du groupe islamiste à Gaza selon l’armée israélienne. Parmi eux, 34 sont considérés comme morts.
Une escalade meurtrière sans fin
Malgré les appels à la retenue de la communauté internationale, la situation ne cesse de se détériorer sur le terrain. Mercredi matin, un nouveau bombardement dans le centre de Gaza a fait au moins 7 morts supplémentaires selon la Défense civile palestinienne.
En représailles, des roquettes ont été tirées depuis Gaza vers le territoire israélien. Si la plupart ont été interceptées par le bouclier antimissile, certaines se sont abattues dans des zones habitées, sans faire de victimes pour l’instant.
Les populations civiles, premières victimes du conflit, vivent un véritable enfer des deux côtés de la frontière.
Un responsable onusien à Gaza
Un décompte macabre qui s’alourdit de jour en jour
Avec plus de 45 000 morts et des centaines de milliers de déplacés en seulement quelques mois, cette nouvelle guerre s’annonce comme l’une des plus meurtrières du conflit israélo-palestinien. Les infrastructures civiles de Gaza, déjà mises à mal par les précédentes opérations militaires et le blocus, sont en ruines.
Côté israélien, si les pertes humaines sont moindres, la population vit sous la menace constante des roquettes et de nouveaux enlèvements de civils. L’économie est également touchée avec de nombreuses entreprises à l’arrêt dans le sud du pays.
La communauté internationale impuissante
Malgré les efforts diplomatiques et les appels au cessez-le-feu, la communauté internationale peine à peser sur le cours des événements. Les États-Unis, allié traditionnel d’Israël, ont appelé à la « retenue » tout en réaffirmant le « droit d’Israël à se défendre ». Une position jugée trop timorée par les Palestiniens.
De son côté, le Conseil de sécurité de l’ONU reste paralysé par les divisions entre ses membres. Un projet de résolution porté par les Européens appelant à une trêve humanitaire a été bloqué par les États-Unis, arguant qu’il était « prématuré » en l’absence de progrès sur le terrain.
Un horizon bien sombre
Alors que les combats font rage, les espoirs d’une désescalade rapide semblent bien minces. Chaque camp semble déterminé à poursuivre les hostilités jusqu’à ce que l’autre cède. Mais à ce jeu du plus fort, ce sont les populations civiles qui en paient le tribut.
Sans une pression internationale plus forte et concertée, difficile de voir comment ce cycle infernal de violences pourra être brisé. Et en attendant, Gaza continue de compter ses morts, parmi lesquels toujours plus de femmes et d’enfants. Une tragédie humaine sans fin dont la dernière frappe israélienne n’est qu’un énième épisode.
Malgré les efforts diplomatiques et les appels au cessez-le-feu, la communauté internationale peine à peser sur le cours des événements. Les États-Unis, allié traditionnel d’Israël, ont appelé à la « retenue » tout en réaffirmant le « droit d’Israël à se défendre ». Une position jugée trop timorée par les Palestiniens.
De son côté, le Conseil de sécurité de l’ONU reste paralysé par les divisions entre ses membres. Un projet de résolution porté par les Européens appelant à une trêve humanitaire a été bloqué par les États-Unis, arguant qu’il était « prématuré » en l’absence de progrès sur le terrain.
Un horizon bien sombre
Alors que les combats font rage, les espoirs d’une désescalade rapide semblent bien minces. Chaque camp semble déterminé à poursuivre les hostilités jusqu’à ce que l’autre cède. Mais à ce jeu du plus fort, ce sont les populations civiles qui en paient le tribut.
Sans une pression internationale plus forte et concertée, difficile de voir comment ce cycle infernal de violences pourra être brisé. Et en attendant, Gaza continue de compter ses morts, parmi lesquels toujours plus de femmes et d’enfants. Une tragédie humaine sans fin dont la dernière frappe israélienne n’est qu’un énième épisode.