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François Gabart repart à l’assaut du Trophée Jules-Verne

Jamais deux sans trois ? Après deux tentatives infructueuses cet hiver, le skipper François Gabart et son maxi-trimaran SVR-Lazartigue sont repartis dans la nuit pour une troisième tentative de record du tour du monde à la voile. Parviendront-ils cette fois à battre le mythique record de...

En ce mois de janvier 2025, les amateurs de voile et d’exploits sportifs ont les yeux rivés sur l’Atlantique. Car dans la nuit de lundi à mardi, le skipper français François Gabart et son équipage ont repris la mer à bord du maxi-trimaran SVR-Lazartigue, bien décidés à s’attaquer une nouvelle fois au record du tour du monde à la voile. Un défi de taille, que l’on appelle le Trophée Jules-Verne, en hommage au célèbre roman de la littérature d’aventures.

Une troisième tentative pour Gabart et son « rêve bleu »

Pour François Gabart, c’est un peu la dernière chance de la saison. Après un premier essai début décembre avorté suite à une avarie, puis un second le 19 décembre interrompu trois jours plus tard à cause d’un problème de voile, le temps presse. Car les fenêtres météo favorables se font de plus en plus rares à mesure que l’on avance dans l’hiver. Mais le vainqueur du Vendée Globe 2013 veut y croire :

On n’a pas de regrets. On a saisi des opportunités pour partir. Si la fenêtre idéale se présente, nous n’avons jamais été aussi bons !

François Gabart

C’est donc reparti pour un tour, depuis le fameux point de départ au large d’Ouessant, que le maxi-trimaran bleu a franchi mardi à 1h49 du matin. Objectif : boucler le tour du monde, en passant par les trois caps mythiques (Bonne Espérance, Leeuwin et Horn), en moins de 40 jours 23 heures et 30 minutes. Un temps de référence établi en 2017 par Francis Joyon et son équipage d’IDEC Sport.

SVR-Lazartigue, un géant des mers taillé pour la vitesse

Pour battre ce record, François Gabart mise sur un engin exceptionnel : SVR-Lazartigue. Un maxi-trimaran Ultim de 32 mètres de long pour 23 mètres de large, véritable formule 1 des mers doté de foils, ces appendices latéraux qui permettent au bateau de s’élever au-dessus des flots pour filer à des vitesses affolantes, dépassant parfois les 40 noeuds (74 km/h) !

Mis à l’eau en juillet 2021, ce géant des mers au look futuriste incarne le nec plus ultra de la technologie voile. Une machine de course conçue spécifiquement pour avaler les milles marins et les records. Son nom rend hommage à son partenaire principal, le groupe industriel Lazartigue spécialisé dans les matériaux composites de haute performance, dont la fibre de carbone qui constitue la majeure partie de la structure du bateau.

Un tour du monde express semé d’obstacles

Malgré la vitesse et la fiabilité de leur machine, Gabart et ses hommes savent que la route du Trophée Jules-Verne est pavée d’embûches. Il y a d’abord les pièges météorologiques, comme le redouté Pot-au-Noir, cette zone de convergence intertropicale où les vents sont faibles et instables. Ou encore les dépressions et les tempêtes qui balayent les mers du sud, notamment au large du Cap Horn, pointe extrême de l’Amérique du Sud réputée pour ses conditions dantesques.

Sans compter les dangers qui guettent en permanence, des growlers (blocs de glace dérivants) aux objets flottants non identifiés, en passant par les baleines et les cargos. Autant d’obstacles qu’il faut éviter à tout prix sous peine d’avarie, voire de naufrage.

Enfin, il y a l’usure et le stress d’une telle aventure au long cours, qui met à rude épreuve les organismes et les nerfs des marins. Privations de sommeil, changements de température extrêmes, vie confinée : autant de facteurs de fatigue et de tensions à gérer. Sans oublier les manœuvres incessantes pour dompter le bateau 24 heures sur 24 et optimiser sa trajectoire.

Une épopée humaine et technologique

Au-delà du défi sportif, le Trophée Jules-Verne est aussi une formidable aventure humaine et technologique. Une épopée moderne qui repousse les limites du possible et ouvre de nouveaux horizons. Car derrière ces records se cachent des années de préparation minutieuse, d’innovations, de tests et de remises en question.

Des défis qui font progresser la voile dans des domaines aussi variés que l’hydrodynamisme, les matériaux, l’électronique, les équipements de vie à bord ou encore la gestion des ressources et des déchets. Avec à la clé, des retombées concrètes en termes de sécurité, de performances et d’impact environnemental.

En ce sens, la quête du Trophée Jules-Verne dépasse largement le cadre de la course au large. C’est un laboratoire grandeur nature qui stimule la recherche et l’innovation, au bénéfice de toute la filière nautique. Mais aussi une vitrine inspirante qui fait rêver petits et grands et suscite des vocations, à l’image de ces pionniers qui ont ouvert la voie par le passé, d’Alain Colas à Olivier de Kersauson en passant par Bruno Peyron ou Loïck Peyron.

Gabart, un marin accompli en quête d’absolu

Dans cette lignée de navigateurs d’exception, François Gabart fait figure de prodige. Vainqueur du Vendée Globe dès sa première participation en 2013, à seulement 29 ans, ce surdoué de la régate au large enchaîne depuis les succès : victoires dans la Transat Jacques Vabre et The Transat, record de distance parcourue en 24h en solitaire (851 milles), record de la traversée de l’Atlantique en équipage…

Mais c’est en battant le record du tour du monde en solitaire fin 2017, en 42 jours et 16 heures, que le skipper charentais est entré dans la légende. Une performance stratosphérique qui lui vaut une renommée mondiale et une aura dépassant les frontières de la voile.

Nul doute qu’avec ce nouveau défi, François Gabart cherche à repousser encore ses propres limites et celles de son sport. Car au-delà des records, ce grand perfectionniste est un amoureux de la mer et de la compétition, toujours en quête de dépassement et d’absolu.

Des partenaires fidèles derrière l’exploit

Mais une telle aventure serait impossible sans le soutien indéfectible de ses partenaires, au premier rang desquels le groupe Lazartigue. Ce spécialiste mondial des matériaux composites de haute technicité accompagne le skipper depuis 2018, voyant en lui un ambassadeur idéal pour promouvoir son savoir-faire et ses valeurs d’innovation, de performance et de développement durable.

Un engagement sur la durée qui permet à François Gabart et à son équipe de bénéficier des meilleures technologies et d’une stabilité propice à la réussite de ses projets au long cours. Le tout avec un budget annuel estimé entre 5 et 10 millions d’euros, selon les chantiers en cours.

Au rayon des partenaires, on retrouve aussi des acteurs majeurs comme Macif (assurance), Crédit Mutuel Arkéa (banque), Ifremer (recherche marine) ou encore la région Occitanie. Autant d’entreprises et d’institutions qui misent sur l’image positive et les retombées médiatiques du skipper pour valoriser leur marque et leurs engagements.

Le tout avec l’appui d’une équipe technique d’une vingtaine de personnes, pour la plupart des ingénieurs et des spécialistes de haut vol, qui œuvrent au quotidien pour optimiser les performances et la fiabilité de SVR-Lazartigue. Un travail de l’ombre essentiel pour transformer les rêves de records en réalité.

Alors, François Gabart inscrirait-il pour la troisième fois son nom au palmarès du Trophée Jules-Verne ? Réponse d’ici quelques semaines, si les dieux de la mer et les vents sont avec lui. En attendant, une chose est sûre : toute la planète voile retient son souffle et suit avec passion cette nouvelle épopée au long cours. Embarquement immédiat pour un tour du monde express de tous les superlatifs !

Mis à l’eau en juillet 2021, ce géant des mers au look futuriste incarne le nec plus ultra de la technologie voile. Une machine de course conçue spécifiquement pour avaler les milles marins et les records. Son nom rend hommage à son partenaire principal, le groupe industriel Lazartigue spécialisé dans les matériaux composites de haute performance, dont la fibre de carbone qui constitue la majeure partie de la structure du bateau.

Un tour du monde express semé d’obstacles

Malgré la vitesse et la fiabilité de leur machine, Gabart et ses hommes savent que la route du Trophée Jules-Verne est pavée d’embûches. Il y a d’abord les pièges météorologiques, comme le redouté Pot-au-Noir, cette zone de convergence intertropicale où les vents sont faibles et instables. Ou encore les dépressions et les tempêtes qui balayent les mers du sud, notamment au large du Cap Horn, pointe extrême de l’Amérique du Sud réputée pour ses conditions dantesques.

Sans compter les dangers qui guettent en permanence, des growlers (blocs de glace dérivants) aux objets flottants non identifiés, en passant par les baleines et les cargos. Autant d’obstacles qu’il faut éviter à tout prix sous peine d’avarie, voire de naufrage.

Enfin, il y a l’usure et le stress d’une telle aventure au long cours, qui met à rude épreuve les organismes et les nerfs des marins. Privations de sommeil, changements de température extrêmes, vie confinée : autant de facteurs de fatigue et de tensions à gérer. Sans oublier les manœuvres incessantes pour dompter le bateau 24 heures sur 24 et optimiser sa trajectoire.

Une épopée humaine et technologique

Au-delà du défi sportif, le Trophée Jules-Verne est aussi une formidable aventure humaine et technologique. Une épopée moderne qui repousse les limites du possible et ouvre de nouveaux horizons. Car derrière ces records se cachent des années de préparation minutieuse, d’innovations, de tests et de remises en question.

Des défis qui font progresser la voile dans des domaines aussi variés que l’hydrodynamisme, les matériaux, l’électronique, les équipements de vie à bord ou encore la gestion des ressources et des déchets. Avec à la clé, des retombées concrètes en termes de sécurité, de performances et d’impact environnemental.

En ce sens, la quête du Trophée Jules-Verne dépasse largement le cadre de la course au large. C’est un laboratoire grandeur nature qui stimule la recherche et l’innovation, au bénéfice de toute la filière nautique. Mais aussi une vitrine inspirante qui fait rêver petits et grands et suscite des vocations, à l’image de ces pionniers qui ont ouvert la voie par le passé, d’Alain Colas à Olivier de Kersauson en passant par Bruno Peyron ou Loïck Peyron.

Gabart, un marin accompli en quête d’absolu

Dans cette lignée de navigateurs d’exception, François Gabart fait figure de prodige. Vainqueur du Vendée Globe dès sa première participation en 2013, à seulement 29 ans, ce surdoué de la régate au large enchaîne depuis les succès : victoires dans la Transat Jacques Vabre et The Transat, record de distance parcourue en 24h en solitaire (851 milles), record de la traversée de l’Atlantique en équipage…

Mais c’est en battant le record du tour du monde en solitaire fin 2017, en 42 jours et 16 heures, que le skipper charentais est entré dans la légende. Une performance stratosphérique qui lui vaut une renommée mondiale et une aura dépassant les frontières de la voile.

Nul doute qu’avec ce nouveau défi, François Gabart cherche à repousser encore ses propres limites et celles de son sport. Car au-delà des records, ce grand perfectionniste est un amoureux de la mer et de la compétition, toujours en quête de dépassement et d’absolu.

Des partenaires fidèles derrière l’exploit

Mais une telle aventure serait impossible sans le soutien indéfectible de ses partenaires, au premier rang desquels le groupe Lazartigue. Ce spécialiste mondial des matériaux composites de haute technicité accompagne le skipper depuis 2018, voyant en lui un ambassadeur idéal pour promouvoir son savoir-faire et ses valeurs d’innovation, de performance et de développement durable.

Un engagement sur la durée qui permet à François Gabart et à son équipe de bénéficier des meilleures technologies et d’une stabilité propice à la réussite de ses projets au long cours. Le tout avec un budget annuel estimé entre 5 et 10 millions d’euros, selon les chantiers en cours.

Au rayon des partenaires, on retrouve aussi des acteurs majeurs comme Macif (assurance), Crédit Mutuel Arkéa (banque), Ifremer (recherche marine) ou encore la région Occitanie. Autant d’entreprises et d’institutions qui misent sur l’image positive et les retombées médiatiques du skipper pour valoriser leur marque et leurs engagements.

Le tout avec l’appui d’une équipe technique d’une vingtaine de personnes, pour la plupart des ingénieurs et des spécialistes de haut vol, qui œuvrent au quotidien pour optimiser les performances et la fiabilité de SVR-Lazartigue. Un travail de l’ombre essentiel pour transformer les rêves de records en réalité.

Alors, François Gabart inscrirait-il pour la troisième fois son nom au palmarès du Trophée Jules-Verne ? Réponse d’ici quelques semaines, si les dieux de la mer et les vents sont avec lui. En attendant, une chose est sûre : toute la planète voile retient son souffle et suit avec passion cette nouvelle épopée au long cours. Embarquement immédiat pour un tour du monde express de tous les superlatifs !

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