Dans les coulisses de la Formule 1, l’écurie Alpine traverse une zone de turbulences. L’annonce de l’arrêt du développement des moteurs français à l’horizon 2026 a déclenché une vague de colère chez les salariés du département moteur de Viry-Châtillon. Face à cette crise, Luca de Meo, le grand patron de Renault, a décidé de monter au front. Rendez-vous est pris ce vendredi pour une rencontre à haute tension.
Luca de Meo attendu au tournant
L’homme fort de Renault, l’Italien Luca de Meo, va devoir faire preuve de tout son talent de communicant pour apaiser les esprits échauffés. Son défi : expliquer et justifier un choix stratégique lourd de conséquences pour l’avenir de l’écurie française en Formule 1. À ses côtés, un invité surprise qui ne manquera pas de faire réagir : Flavio Briatore, nouveau conseiller spécial chez Alpine F1, connu pour son tempérament volcanique.
Un virage à 180 degrés
Depuis 1977, les moteurs des monoplaces françaises rugissaient fièrement Made in Viry-Châtillon. Plus qu’une fierté nationale, c’était devenu un véritable symbole de l’engagement de Renault en Formule 1. Mais en 2026, changement de cap radical : Alpine devrait troquer son « coeur » tricolore pour un moteur conçu outre-Rhin, chez Mercedes, le grand rival. Un véritable Anschluss motoristique qui passe mal auprès des salariés.
Des salariés remontés
Depuis l’annonce choc, la grogne monte crescendo au sein du département moteur de Viry-Châtillon. Les salariés, soutenus par leurs représentants syndicaux, dénoncent un choix purement financier et un « abandon » de la filière française de la F1. Une pétition interne circule et des débrayages ont déjà eu lieu. L’inquiétude est vive quant à l’avenir du site et des emplois.
Cette décision signe un recul industriel et technologique majeur pour notre pays. C’est incompréhensible !
déplore un salarié d’Alpine
L’avenir en jeu
Au-delà de son impact social, l’arrêt annoncé du programme moteur fait peser de lourdes incertitudes sur la compétitivité future d’Alpine en Formule 1. En se séparant d’un savoir-faire unique, l’écurie française ne risque-t-elle pas de devenir une simple écurie cliente, condamnée à jouer les seconds rôles ? C’est tout l’enjeu des discussions à venir entre Luca de Meo et les salariés.
Une chose est sûre : la rencontre de ce vendredi à Viry-Châtillon s’annonce électrique. Luca de Meo va devoir faire preuve de pédagogie et de persuasion pour ramener le calme. La partie d’échecs qui se joue en coulisses chez Alpine F1 est loin d’être terminée. Les prochaines semaines s’annoncent décisives pour l’avenir de l’écurie au A fléché. Affaire à suivre de très près…