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Fleurettistes français en bronze : une médaille bien fêtée !

Les fleurettistes français ont décroché le bronze par équipes aux JO de Paris au terme d'une journée compliquée. Une 7e médaille pour leur discipline qui leur redonne le sourire et l'envie de fêter ça. Découvrez les coulisses de leur parcours jusqu'au podium...

C’est avec un immense soulagement et une joie non dissimulée que les fleurettistes français ont décroché la médaille de bronze par équipes ce dimanche aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Au terme d’une journée éprouvante, Enzo Lefort, Maxime Pauty, Maximilien Chastanet et Julien Mertine ont trouvé les ressources nécessaires pour s’imposer face aux États-Unis (45-32) et ainsi éviter la tant redoutée 4e place.

Cette médaille de bronze, la 7e de l’escrime française dans ces Jeux, vient récompenser la ténacité d’une équipe qui a su se remobiliser après une dure défaite en demi-finale contre le Japon, futur champion olympique. « On était champion olympique en titre, on sait le goût de l’or. La déception après la demi-finale était donc immense », reconnaît Maxime Pauty.

Un public en fusion pour porter les Bleus

Mais c’était sans compter sur le soutien indéfectible des 8 000 spectateurs présents au Grand Palais, qui ont poussé les Français vers la victoire. « Si tous ces gens n’avaient pas été là, je ne suis pas sûr qu’on serait aller la chercher. Ils nous ont portés et nous leur sommes tellement reconnaissants pour ce qu’ils nous ont donné… », insiste Maxime Pauty.

Dans une ambiance surchauffée, les Bleus ont su trouver la force mentale pour aller chercher ce podium malgré les circonstances adverses. Avec deux tireurs touchés par le Covid, il a fallu s’adapter et intégrer le bizuth de l’équipe, Maximilien Chastanet, pour épauler les tauliers Enzo Lefort et Maxime Pauty.

Les choix audacieux et payants du coach Émeric Clos

Un pari osé mais qui s’est avéré payant grâce notamment aux choix forts de l’entraîneur Émeric Clos. En difficulté lors des tours précédents, Enzo Lefort a été déchargé de son rôle habituel de finisseur au profit de Maxime Pauty. Une décision qui a libéré le plus capé des Bleus :

Emeric a trouvé la recette qui a fonctionné sur cette petite finale. Quand tu n’as plus rien à perdre, est-ce que c’est vraiment prendre des risques.

Émeric Clos, entraîneur de l’équipe de France de fleuret

Cette médaille de bronze, qui vient compléter la collection de l’entraîneur (or, argent et bronze) est une belle récompense pour un groupe qui ne s’est jamais découragé malgré les embûches. Reste maintenant à savourer et à célébrer dignement ce nouveau podium.

Cap sur le Club France pour « picoler » !

Et les fleurettistes ne s’en sont pas cachés, la soirée va être festive ! « On savait qu’on allait un peu picoler ce soir, mais on ne savait si ça allait être au Club France ou chez nous. Ce sera au Club France et on en est très contents », s’amuse Maxime Pauty, hilare.

Une médaille et une 3e place bien méritées pour ces Bleus de l’escrime qui auront vibré jusqu’au bout avec leurs supporters. Après l’argent à Rio et l’or à Tokyo, les fleurettistes s’offrent une nouvelle médaille olympique à domicile. De quoi entretenir la riche histoire de l’escrime française et donner des idées aux générations futures. Le record de médailles pour la discipline est battu, le sourire est sur les visages, place maintenant aux célébrations !

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