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Financement du terrorisme : une association française visée

Une association française, Humani'Terre, est dans le viseur de la justice pour financement présumé du terrorisme. Enquête ouverte, avoirs gelés... Les détails d'une affaire qui ébranle le milieu associatif.

Un nouveau rebondissement dans la lutte contre le financement du terrorisme en France. Selon des informations exclusives, l’association Humani’Terre, jugée proche des Frères Musulmans par les services de renseignement, est visée depuis novembre 2023 par une enquête préliminaire pour ses liens présumés avec le Hamas. Cette affaire qui ébranle le milieu associatif humanitaire lève le voile sur les réseaux de soutien financier aux organisations terroristes.

Une association dans le viseur de la justice

Humani’Terre, héritière du Comité de bienfaisance et de secours aux Palestiniens (CBSP), est depuis longtemps surveillée par les autorités françaises. Le 3 novembre dernier, le parquet national antiterroriste a ouvert une enquête préliminaire la visant pour financement du terrorisme, association de malfaiteurs terroriste criminelle et blanchiment aggravé. Les investigations ont été confiées à la DGSI et à l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière.

L’an passé, l’association avait déjà été inscrite sur la liste des organisations sous sanctions du trésor américain pour son soutien présumé au Hamas, considéré comme une organisation terroriste par l’Union Européenne et les États-Unis. Ce nouveau développement judiciaire français marque une étape cruciale dans le démantèlement des réseaux de financement du terrorisme sur le territoire national.

Le gel des avoirs, premier acte

Dans le cadre de cette enquête, les avoirs d’Humani’Terre ont été gelés dès le 5 juin dernier sur décision du ministre de l’Économie. Une mesure conservatoire visant à couper les vivres à l’association le temps que la justice fasse toute la lumière sur ses activités réelles et ses liens avec le Hamas. Ce gel des avoirs est un signal fort envoyé aux structures tentées d’apporter un soutien, même indirect, à des groupes terroristes.

Il est impératif de tarir à la source les financements qui permettent aux organisations terroristes de prospérer et de commettre leurs exactions.

Un enquêteur spécialisé dans la lutte anti-terroriste

Les ramifications des Frères Musulmans en question

Au-delà du cas d’Humani’Terre, c’est toute la galaxie des associations proches des Frères Musulmans qui se retrouve sous surveillance. Ce mouvement politico-religieux, très influent et parfaitement structuré, est soupçonné d’utiliser le dense réseau associatif qu’il a tissé pour financer, de manière plus ou moins opaque, des activités terroristes à l’étranger, en particulier au Moyen-Orient.

Les services antiterroristes s’emploient à cartographier précisément les liens entre ces différentes structures associatives afin de mettre au jour d’éventuels circuits de financement occultes. Un travail de fourmi rendu complexe par l’ingéniosité des stratégies d’évitement développées, allant du micro-financement au mélange des fonds associatifs et terroristes.

Vers un renforcement de l’arsenal anti-financement du terrorisme ?

Face à la multiplication des cas comme celui d’Humani’Terre, de nombreuses voix s’élèvent pour réclamer un durcissement de la législation relative au financement du terrorisme. Certains prônent notamment :

  • Un contrôle accru sur les fonds transitant par les associations humanitaires
  • Des peines planchers pour les personnes reconnues coupables de financement terroriste
  • L’extension du « droit de regard » des services de renseignement financier

Autant de pistes qui ne manqueront pas de nourrir le débat parlementaire dans les mois à venir. Car au-delà des nécessaires garanties démocratiques, il y a urgence à obturer les vaisseaux sanguins qui irriguent le terrorisme international. L’affaire Humani’Terre apparaît à ce titre comme la partie émergée d’un vaste iceberg qu’il reste à sonder.

Dans le cadre de cette enquête, les avoirs d’Humani’Terre ont été gelés dès le 5 juin dernier sur décision du ministre de l’Économie. Une mesure conservatoire visant à couper les vivres à l’association le temps que la justice fasse toute la lumière sur ses activités réelles et ses liens avec le Hamas. Ce gel des avoirs est un signal fort envoyé aux structures tentées d’apporter un soutien, même indirect, à des groupes terroristes.

Il est impératif de tarir à la source les financements qui permettent aux organisations terroristes de prospérer et de commettre leurs exactions.

Un enquêteur spécialisé dans la lutte anti-terroriste

Les ramifications des Frères Musulmans en question

Au-delà du cas d’Humani’Terre, c’est toute la galaxie des associations proches des Frères Musulmans qui se retrouve sous surveillance. Ce mouvement politico-religieux, très influent et parfaitement structuré, est soupçonné d’utiliser le dense réseau associatif qu’il a tissé pour financer, de manière plus ou moins opaque, des activités terroristes à l’étranger, en particulier au Moyen-Orient.

Les services antiterroristes s’emploient à cartographier précisément les liens entre ces différentes structures associatives afin de mettre au jour d’éventuels circuits de financement occultes. Un travail de fourmi rendu complexe par l’ingéniosité des stratégies d’évitement développées, allant du micro-financement au mélange des fonds associatifs et terroristes.

Vers un renforcement de l’arsenal anti-financement du terrorisme ?

Face à la multiplication des cas comme celui d’Humani’Terre, de nombreuses voix s’élèvent pour réclamer un durcissement de la législation relative au financement du terrorisme. Certains prônent notamment :

  • Un contrôle accru sur les fonds transitant par les associations humanitaires
  • Des peines planchers pour les personnes reconnues coupables de financement terroriste
  • L’extension du « droit de regard » des services de renseignement financier

Autant de pistes qui ne manqueront pas de nourrir le débat parlementaire dans les mois à venir. Car au-delà des nécessaires garanties démocratiques, il y a urgence à obturer les vaisseaux sanguins qui irriguent le terrorisme international. L’affaire Humani’Terre apparaît à ce titre comme la partie émergée d’un vaste iceberg qu’il reste à sonder.

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