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Finale France-Espagne : Le Rêve Olympique des Bleus S’Envole en 10 Minutes

40 ans après le sacre de la bande à Platini, les Bleus de Thierry Henry rêvaient d'or olympique à domicile. Mais le conte de fée a viré au cauchemar en seconde période face à une Espagne réaliste et conquérante...

C’était un après-midi d’août qui devait rester dans l’Histoire. 40 ans jour pour jour après le triomphe de la bande à Platini à Los Angeles, les Bleus avaient rendez-vous avec leur destin au Parc des Princes pour la finale olympique de football face à l’Espagne. Avec un sélectionneur nommé Thierry Henry et un capitaine du nom d’Alexandre Lacazette, tout semblait réuni pour un nouveau sacre dans un Parc des Princes chauffé à blanc. Mais le rêve bleu s’est fracassé sur la furia espagnole…

Un début de match idéal

Pourtant, tout avait parfaitement commencé pour les hommes de Thierry Henry. Portés par un Parc des Princes incandescent et un tifo “Allez les Bleus” déployé par le virage Auteuil, les Tricolores débutaient pied au plancher. Dès la 5e minute, Jean-Philippe Mateta, serial-buteur de ces JO, allumait la première mèche sur une percée pleine de puissance côté gauche. Le ton était donné.

Dans la foulée, sur un bon pressing, Lacazette héritait d’un ballon dans la surface mais sa frappe était contrée in extremis par Eric Garcia (7e). Qu’importe, les Bleus dominaient outrageusement les débats face à une sélection de Luis de la Fuente attentiste, voire apeurée. La récompense arrivait à la 12e : sur un centre de Truffert mal repoussé par la défense espagnole, Enzo Millot surgissait pour catapulter le cuir sous la barre de Tenas (1-0, 12e). Le Parc exultait, les Bleus étaient lancés vers l’or !

L’Espagne renverse tout

Sonnés par ce but, les Espagnols réagissaient timidement par Ruiz, dont la tête sur corner était captée en deux temps par Restes (16e). Un avertissement sans frais… avant le coup de tonnerre : sur une perte de balle de Lukeba, Firmin Lopez se retrouvait en face à face avec Restes et trompait le portier tricolore d’un petit piqué imparable (1-1, 18e). Le froid s’abattait soudain sur le Parc des Princes.

Pire, les hommes de Luis de la Fuente enfonçaient le clou dans la foulée : servi sur un plateau côté gauche, l’intenable Firmin Lopez s’infiltrait entre Badé et Lukeba et battait Restes d’une frappe croisée chirurgicale (1-2, 28e). En l’espace de dix minutes, l’Espagne avait renversé la table et plongé le Parc des Princes dans un silence de cathédrale…

On a pris deux buts qui nous ont fait très mal, ça a coupé notre élan.

Thierry Henry, sélectionneur des Bleus

Le coup de massue signé Baena

Malgré ce scénario catastrophe, les Bleus ne s’avouaient pas vaincus. Sous l’impulsion d’un Chotard énorme au milieu, ils repartaient à l’abordage. Malheureusement, ni la frappe de Lacazette (32e), ni l’incursion de Truffert (34e) ne faisaient mouche. Et comme dans un mauvais rêve, c’est l’Espagne qui enfonçait le clou juste avant la pause.

Sur un coup-franc excentré côté gauche, Alex Baena déclenchait une mine terrible du gauche qui se logeait dans la lucarne opposée de Restes, impuissant (1-3, 44e). Un chef d’œuvre qui coupait définitivement les jambes bleues. Malgré une ultime tête de Mateta sur la barre (45e+1), le score en restait là à la pause. Un gouffre pour des Bleus assommés.

L’Espagne en mode gestion

Au retour des vestiaires, Henry lançait du sang neuf avec les entrées de Gouiri et Diop. Mais malgré une meilleure volonté, les Bleus se montraient brouillons et impossibles à la relance, à l’image d’un Diop malheureux. À l’inverse, la Roja gérait son avance avec un flegme tout ibérique, gardant le ballon et procédant en attaques placées.

Seul Mateta, intenable, parvenait à inquiéter Tenas sur une frappe lourde détournée en corner (56e). Insuffisant pour ranimer la flamme côté tricolore. L’Espagne tenait sa médaille d’or, 32 ans après sa dernière breloque dorée aux JO. Une victoire méritée pour une formation plus mûre, plus réaliste et diablement efficace.

Et maintenant ?

Pour les Bleus, l’aventure olympique s’achève donc sur une immense déception. Après un parcours de haute lutte et un Parc des Princes à guichets fermés, c’est toute la France du foot qui rêvait de revivre le conte de fée de 1984. Las, les footballeurs n’imiteront pas leurs glorieux anciens et les handballeurs, sacrés la veille.

Il faudra vite évacuer la frustration pour des Bleus attendus dès jeudi à Clairefontaine pour préparer l’autre échéance de l’été : l’Euro 2024 en Allemagne. Avec un défi de taille pour le sélectionneur Henry : rebâtir une équipe compétitive après cet échec olympique. Pas une mince affaire tant le traumatisme risque d’être profond. La tâche s’annonce immense pour hisser ces Bleus vers les sommets européens. Même pour un Thierry Henry.

Au retour des vestiaires, Henry lançait du sang neuf avec les entrées de Gouiri et Diop. Mais malgré une meilleure volonté, les Bleus se montraient brouillons et impossibles à la relance, à l’image d’un Diop malheureux. À l’inverse, la Roja gérait son avance avec un flegme tout ibérique, gardant le ballon et procédant en attaques placées.

Seul Mateta, intenable, parvenait à inquiéter Tenas sur une frappe lourde détournée en corner (56e). Insuffisant pour ranimer la flamme côté tricolore. L’Espagne tenait sa médaille d’or, 32 ans après sa dernière breloque dorée aux JO. Une victoire méritée pour une formation plus mûre, plus réaliste et diablement efficace.

Et maintenant ?

Pour les Bleus, l’aventure olympique s’achève donc sur une immense déception. Après un parcours de haute lutte et un Parc des Princes à guichets fermés, c’est toute la France du foot qui rêvait de revivre le conte de fée de 1984. Las, les footballeurs n’imiteront pas leurs glorieux anciens et les handballeurs, sacrés la veille.

Il faudra vite évacuer la frustration pour des Bleus attendus dès jeudi à Clairefontaine pour préparer l’autre échéance de l’été : l’Euro 2024 en Allemagne. Avec un défi de taille pour le sélectionneur Henry : rebâtir une équipe compétitive après cet échec olympique. Pas une mince affaire tant le traumatisme risque d’être profond. La tâche s’annonce immense pour hisser ces Bleus vers les sommets européens. Même pour un Thierry Henry.

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