C’est un véritable séisme qui vient de frapper l’Union Berlin. Selon des sources proches du club, l’entraîneur danois Bo Svensson a été remercié ce vendredi, payant au prix fort les récents résultats en demi-teinte de l’équipe en championnat. Une décision forte qui témoigne de la volonté des dirigeants de donner un électrochoc au groupe.
Une première partie de saison en deçà des attentes
Promu dans l’élite allemande en 2019, l’Union Berlin a réussi en quelques saisons à s’installer durablement dans le paysage de la Bundesliga. Le club de la capitale a même goûté pour la première fois à la Ligue des Champions la saison passée, à la surprise générale, après une remarquable 4ème place. Des performances qui avaient suscité beaucoup d’espoirs pour cet exercice 2022-2023.
Mais après 15 journées, force est de constater que l’Union Berlin est loin du compte. Avec une modeste 12ème place au classement, le club n’a pas atteint ses objectifs et semble même peiné à assurer son maintien. Un bilan famélique qui a fini par coûter sa place à Bo Svensson, en poste depuis l’été dernier.
Des signaux alarmants
Si les résultats n’étaient pas au rendez-vous, plusieurs signaux avant-coureurs laissaient présager de possibles changements dans la capitale allemande. La défaite à domicile contre le promu Brême mi-novembre (1-2) avait déjà fait grincer quelques dents en interne. Mais c’est surtout la série noire actuelle, avec 4 défaites sur les 5 derniers matchs, qui a fini par avoir raison de la patience des dirigeants.
Un changement nécessaire donc, même s’il intervient de façon prématurée pour certains observateurs. Bo Svensson n’aura en effet pas eu le temps de complètement imprimer sa marque durant son court mandat berlinois. L’entraîneur danois paie sans doute aussi les départs importants de cadres à l’intersaison, comme le défenseur Marvin Friedrich (Mönchengladbach) ou l’attaquant Taiwo Awoniyi (Nottingham Forest).
Qui pour reprendre le flambeau ?
L’Union Berlin va désormais devoir se trouver un nouveau guide pour tenter de redresser la barre. Selon des indiscrétions, les dirigeants scruteraient déjà plusieurs pistes, en Allemagne et à l’étranger. Sans qu’aucun nom ne filtre pour l’instant. Une chose est sûre : le prochain coach qui s’assiéra sur le banc berlinois aura pour mission de relancer la machine, et vite.
Nous sommes convaincus qu’un changement significatif est nécessaire pour inverser la tendance.
Horst Heldt, directeur général de l’Union Berlin
Car derrière, la concurrence ne dort pas. Que ce soit pour le maintien ou les places européennes, de nombreuses équipes lorgnent sur la fin de saison avec ambition. L’Union ne peut pas se permettre de voir le wagon de tête s’échapper définitivement. D’autant que le club dispose de solides arguments (stade bouillant, effectif de qualité) pour se relancer et viser encore haut.
Les prochaines semaines s’annoncent donc cruciales dans la capitale allemande. Avec en ligne de mire : un mercato hivernal qui pourrait permettre de renforcer l’effectif aux endroits clés. Puis une deuxième partie de saison remplie de défis, à commencer par le déplacement périlleux à Leverkusen dès la reprise fin janvier. L’Union Berlin est à un tournant. À son futur entraîneur de lui insuffler une nouvelle dynamique pour retrouver les sommets de la Bundesliga.