La fièvre catarrhale ovine, aussi connue sous le nom de « langue bleue », fait trembler les éleveurs bretons. Cette maladie virale, transmise par un moucheron, se propage à une vitesse alarmante dans la région, menaçant la santé des troupeaux ovins et bovins. Face à l’urgence de la situation, le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a décidé de passer à l’action.
Extension de la zone de vaccination gratuite
Pour endiguer l’avancée de l’épizootie, le gouvernement vient d’annoncer l’extension de la zone de vaccination gratuite à l’ensemble de la région Bretagne. Une mesure forte, qui vise à protéger les cheptels et à soutenir les éleveurs dans cette épreuve.
Concrètement, les vaccins contre la fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 seront mis à disposition gratuitement pour tous les élevages ovins et bovins bretons. Une prise en charge à 100% par l’État, qui représente un budget conséquent de près de 30 millions d’euros.
Une maladie qui progresse rapidement
Détectée pour la première fois début août dans le nord de la France, la fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 n’a pas tardé à se propager. Selon le dernier bilan en date du 12 septembre, pas moins de 1 929 foyers ont déjà été recensés sur le territoire.
Si cette maladie n’est pas transmissible à l’homme, elle n’en reste pas moins redoutable pour les animaux. Fièvre, œdèmes, difficultés respiratoires… Les symptômes peuvent être sévères, allant jusqu’à entraîner la mort des bêtes les plus fragiles.
La vaccination, seule arme efficace
Face à ce fléau, la vaccination apparaît comme la seule solution pour protéger les troupeaux. C’est pourquoi le gouvernement a décidé de mettre les bouchées doubles, en commandant pas moins de 11,7 millions de doses de vaccin contre la fièvre catarrhale ovine de sérotype 3.
La vaccination est notre meilleure arme pour lutter contre cette maladie et protéger nos élevages. C’est un investissement essentiel pour préserver tout un pan de notre agriculture.
Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
Un soutien indispensable pour les éleveurs
Au-delà de l’aspect sanitaire, cette campagne de vaccination gratuite représente un soutien économique crucial pour les éleveurs bretons. Déjà fragilisés par les aléas climatiques et les crises successives, ils voient dans cette mesure une bouffée d’oxygène indispensable.
Car au-delà des pertes directes liées à la maladie, c’est toute la filière qui pourrait être impactée, de l’élevage à la transformation, en passant par le transport et la commercialisation. Un scénario catastrophe que le gouvernement entend bien éviter, en mettant tout en œuvre pour juguler l’épizootie.
Une mobilisation de tous les instants
Sur le terrain, les services de l’État sont pleinement mobilisés pour accompagner les éleveurs dans cette campagne de vaccination. Vétérinaires, techniciens agricoles, administratifs… Tous sont sur le pont pour informer, conseiller et faciliter les démarches.
Parallèlement, un dispositif de surveillance renforcée a été mis en place pour suivre l’évolution de la maladie et adapter les mesures en conséquence. Analyse des données, prélèvements, inspections… Rien n’est laissé au hasard pour tenter d’enrayer la progression du virus.
Un combat de longue haleine
Malgré les moyens déployés, les autorités restent prudentes quant à l’évolution de la situation. La fièvre catarrhale ovine est une maladie complexe, qui nécessitera un engagement sur le long terme pour être maîtrisée.
Mais avec la mobilisation de tous, éleveurs, vétérinaires, scientifiques et pouvoirs publics, l’espoir est permis. Car c’est bien d’un combat collectif dont il s’agit, pour préserver la santé de nos troupeaux et la vitalité de notre agriculture.
Une lutte essentielle, qui en appelle à la responsabilité et à la solidarité de chacun. Car c’est bien l’avenir de tout un territoire qui se joue aujourd’hui, dans les étables et les pâturages de Bretagne.
Malgré les moyens déployés, les autorités restent prudentes quant à l’évolution de la situation. La fièvre catarrhale ovine est une maladie complexe, qui nécessitera un engagement sur le long terme pour être maîtrisée.
Mais avec la mobilisation de tous, éleveurs, vétérinaires, scientifiques et pouvoirs publics, l’espoir est permis. Car c’est bien d’un combat collectif dont il s’agit, pour préserver la santé de nos troupeaux et la vitalité de notre agriculture.
Une lutte essentielle, qui en appelle à la responsabilité et à la solidarité de chacun. Car c’est bien l’avenir de tout un territoire qui se joue aujourd’hui, dans les étables et les pâturages de Bretagne.