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Festival De Théâtre à Derna, Libye : L’Espoir Renaît Un An Après Les Inondations

Un an après les inondations dévastatrices, Derna renaît de ses cendres. La ville accueille un festival de théâtre chargé d'émotion et d'espoir. Une ode à la résilience d'un peuple qui se relève. Découvrez comment la culture devient un symbole de reconstruction et d'avenir...

Dans la ville libyenne de Derna, ravagée il y a un an par des inondations dévastatrices, un vent d’espoir souffle à nouveau. Malgré les milliers de morts et la destruction de la plupart des bâtiments historiques, les habitants ont choisi de se relever. Et quoi de mieux que l’art et la culture pour panser les plaies et regarder vers l’avenir ?

Un festival de théâtre sous le signe de la résilience

Cette semaine, Derna accueille la sixième édition de son Festival de théâtre “al-Zahira” (la fleurie), du nom de cette cité connue pour ses jasmins et ses roses. L’an dernier, la catastrophe avait contraint à annuler l’événement. Mais cette année, rien n’aurait pu empêcher sa tenue. Comme un symbole de la renaissance d’une ville meurtrie.

La cérémonie d’ouverture a attiré une foule nombreuse, mêlant habitants de Derna et artistes venus des quatre coins de la Libye et du monde arabe. Syriens, Jordaniens, Égyptiens, Tunisiens… Tous ont fait le déplacement pour témoigner leur solidarité. Au programme : concerts de musique populaire libyenne, chants traditionnels et, bien sûr, des représentations théâtrales.

En arrivant, on sent la douleur et en même temps, on ressent la joie. On sent que tout le peuple a de l’espoir.

Abir Smiti, comédienne tunisienne

Des trésors architecturaux perdus

Dans la nuit du 10 au 11 septembre 2023, la tempête Daniel a ravagé la côte est libyenne, provoquant des crues aggravées par la rupture de deux barrages en amont de Derna. Le lourd bilan humain s’est doublé d’un désastre patrimonial. Parmi les joyaux architecturaux perdus, la “Maison de la culture” et surtout la “Maison du théâtre”, premier théâtre de Libye inauguré au début du 20e siècle.

Un festival malgré tout

En attendant la reconstruction de ces lieux emblématiques, le Festival se tient cette année sur la scène de l’Université de Derna. Sept troupes, dont cinq libyennes, une égyptienne et une tunisienne, sont à l’affiche. Mais au-delà des représentations, cet événement se veut un grand moment de partage et de transmission.

De nombreux séminaires et ateliers sont organisés pour les jeunes comédiens et dramaturges.

Hanane Chouehidi, membre du jury

La reconstruction avance

Derna, qui comptait 120.000 habitants avant le drame, a bénéficié d’importants financements pour sa reconstruction, notamment de la part du Fonds dédié piloté par Belgacem Haftar, fils du maréchal Haftar, homme fort de l’Est libyen. De quoi redonner des couleurs à cette cité autrefois prospère et lieu phare de la création artistique.

L’image qu’offre Derna aujourd’hui réjouit le cœur, malgré le drame. La ville apparaît avec un nouveau visage. Elle mérite d’être belle comme ses habitants méritent d’être joyeux.

Hanane Chouehidi, membre du jury

Dans un pays encore divisé politiquement entre l’Est et l’Ouest, ce festival se veut un message d’unité et d’espérance. Derna, la fleurie, renaît de ses cendres et son parfum promet de se répandre bien au-delà des frontières libyennes, comme un témoignage de la formidable résilience de sa population et de sa soif inextinguible de vivre et de créer.

En attendant la reconstruction de ces lieux emblématiques, le Festival se tient cette année sur la scène de l’Université de Derna. Sept troupes, dont cinq libyennes, une égyptienne et une tunisienne, sont à l’affiche. Mais au-delà des représentations, cet événement se veut un grand moment de partage et de transmission.

De nombreux séminaires et ateliers sont organisés pour les jeunes comédiens et dramaturges.

Hanane Chouehidi, membre du jury

La reconstruction avance

Derna, qui comptait 120.000 habitants avant le drame, a bénéficié d’importants financements pour sa reconstruction, notamment de la part du Fonds dédié piloté par Belgacem Haftar, fils du maréchal Haftar, homme fort de l’Est libyen. De quoi redonner des couleurs à cette cité autrefois prospère et lieu phare de la création artistique.

L’image qu’offre Derna aujourd’hui réjouit le cœur, malgré le drame. La ville apparaît avec un nouveau visage. Elle mérite d’être belle comme ses habitants méritent d’être joyeux.

Hanane Chouehidi, membre du jury

Dans un pays encore divisé politiquement entre l’Est et l’Ouest, ce festival se veut un message d’unité et d’espérance. Derna, la fleurie, renaît de ses cendres et son parfum promet de se répandre bien au-delà des frontières libyennes, comme un témoignage de la formidable résilience de sa population et de sa soif inextinguible de vivre et de créer.

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