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Ferrari Triomphe Sous Les Radars à Austin

Ferrari signe un doublé retentissant à Austin avec Leclerc et Sainz, mais leur exploit est éclipsé par le duel Verstappen-Norris et une polémique en fin de course. La Scuderia peut-elle revenir dans la course au titre ?

En ce dimanche ensoleillé à Austin, les projecteurs étaient braqués sur le duel au sommet entre Max Verstappen et Lando Norris. Pourtant, dans l’ombre de cette lutte intense, l’écurie Ferrari a signé un doublé exceptionnel qui marque son retour au premier plan. Charles Leclerc s’est imposé avec panache devant son coéquipier Carlos Sainz, réalisant une performance majuscule éclipsée par les remous en fin de course.

Un doublé construit dès le départ

Dès l’extinction des feux, Charles Leclerc a pris un départ canon pour se porter en tête, suivi comme son ombre par Carlos Sainz. Les deux hommes ont creusé l’écart sur Verstappen et Norris, grâce notamment à un nouvel aileron avant qui a fait des merveilles. Leclerc, rayonnant, a résumé :

J’ai pris un bon départ, c’était essentiel. Ensuite, il fallait éviter les pièges et tout donner sur le premier relais pour se mettre à distance.

Cette stratégie parfaitement exécutée a permis aux Ferrari de contrôler la course de bout en bout, sans jamais être inquiétées par leurs rivaux.

Vasseur aux anges

Dans le clan Ferrari, la joie était à son comble. Le patron Fred Vasseur, arrivé en début de saison, savourait ce succès qui valide ses choix techniques et humains. Il a lâché un “Mega Job !” ému à Leclerc, vainqueur tout en maîtrise de ce GP des États-Unis.

Même Carlos Sainz, qui a dû se contenter de la deuxième place, se réjouissait de la performance collective :

Félicitations à toute l’équipe et en particulier à Charles. Ce doublé, c’est ce qu’on souhaitait pour le championnat constructeurs.

Ferrari revient dans la course

Avec 43 points engrangés, la Scuderia revient à 8 points de Red Bull et 48 de McLaren au classement des constructeurs. Un retour en force qui ravit Vasseur :

Red Bull ne s’appuie que sur un pilote et McLaren n’optimise que rarement son potentiel. On a nos chances pour la suite !

Revigoré par ces progrès, Ferrari espère surfer sur cette dynamique pour arracher le titre. Mais gare aux polémiques et aux aléas qui ont terni sa victoire texane… Un succès en demi-teinte, à l’image de sa saison.

Les secrets du renouveau Ferrari

Comment expliquer ce soudain regain de forme des monoplaces rouges ? Outre le talent indéniable de ses pilotes, Ferrari a bénéficié de plusieurs atouts ce week-end :

  • Un nouvel aileron avant flexible qui a fait des merveilles en matière d’appui et de vitesse de pointe.
  • Des réglages spécifiques qui ont optimisé la gestion des pneus sur ce tracé exigeant.
  • Une stratégie audacieuse basée sur l’attaque dès le départ pour s’échapper en tête.
  • Une motivation décuplée des troupes pour briller sur un circuit emblématique.

Autant d’ingrédients qui ont permis à l’écurie de Maranello de renouer avec les sommets, malgré un contexte agité. Un cocktail gagnant qui pourrait faire des émules lors des prochains Grands Prix.

L’ombre de la polémique

Malheureusement, l’éclat de ce doublé historique a été terni par l’intense polémique née du duel entre Max Verstappen et Lando Norris. Leur bagarre acharnée et le débat sur la pénalité infligée au Néerlandais ont focalisé l’attention, reléguant l’exploit des Ferrari au second plan.

Une situation frustrante pour la Scuderia, comme l’exprimait Leclerc avec une pointe d’amertume :

On a fait un travail fantastique aujourd’hui. C’est dommage que cela soit un peu passé inaperçu avec tout ce qu’il s’est passé par ailleurs. Mais on retient le positif !

Malgré ce contexte houleux, Ferrari a prouvé qu’elle avait les armes pour jouer les premiers rôles. Reste à confirmer cette renaissance dès le prochain Grand Prix, en espérant que son éclat ne soit pas de nouveau éclipsé par des facteurs extérieurs.

Les leçons d’Austin

Au-delà du résultat sportif, ce GP des États-Unis aura été riche en enseignements pour la Scuderia et ses rivales. Parmi les points à retenir :

  • L’importance des évolutions techniques amenées course après course, comme l’aileron avant ferrari.
  • La nécessité d’une stratégie fine et d’une exécution parfaite pour s’imposer.
  • Le poids toujours prégnant des polémiques et décisions des commissaires sur la perception d’une course.
  • La confirmation de la montée en puissance de Ferrari et McLaren face à une Red Bull dans le doute.

Autant de facteurs qui promettent une fin de saison 2023 haletante, avec une intensité encore décuplée dans la bataille pour le titre. Ferrari aura à cœur de rééditer ce coup d’éclat pour s’affirmer comme un prétendant crédible, en espérant ne pas se faire voler la vedette. L’Histoire retiendra-t-elle le tournant d’Austin dans sa quête de couronne mondiale ?

La réaction des rivaux

Dans le camp adverse, ce doublé Ferrari a fait l’effet d’une douche froide. Christian Horner, patron de Red Bull, reconnaissait la supériorité des rouges tout en tempérant :

Ils ont fait un travail impeccable aujourd’hui, bravo à eux. Mais on sait que chaque course a sa vérité. On va analyser ça et rebondir dès le prochain GP.

Côté McLaren, Zak Brown se projetait déjà vers les prochaines échéances malgré la contre-performance texane :

On a manqué notre week-end mais on sait qu’on a une voiture très compétitive. À nous de régler les détails pour concrétiser notre potentiel.

Des réactions mesurées et combatives qui promettent une réplique de haute volée de la concurrence. Ferrari devra donc confirmer son renouveau sur la durée pour écarter ces rivaux revigorés.

Vers un nouvel ordre établi ?

Au-delà de l’éclaircie d’Austin, Ferrari peut-elle s’imposer comme une force durable dans cet exercice 2023 ? Charles Leclerc veut y croire :

Nous avons montré que nous avions le package pour gagner. Maintenant, il faut le faire avec régularité. J’ai confiance en mon équipe pour y arriver.

Si la Scuderia parvient à reproduire cette performance, elle pourrait bousculer la hiérarchie établie et échauffer encore plus une fin de saison déjà brûlante. Les tifosi osent de nouveau rêver d’un titre mondial, onze ans après le sacre de Fernando Alonso.

Mais dans ce championnat si imprévisible, il serait imprudent de tirer des conclusions hâtives. La route est encore longue jusqu’à Abu Dhabi, avec de nombreux pièges à éviter. Ferrari devra transformer l’essai texan en un élan durable pour espérer défier Red Bull et McLaren. En attendant, Leclerc et Sainz savourent, enfin sous les projecteurs.

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