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Farès Ziam Explose le Top 15 UFC Lightweight !

Farès Ziam vient de pulvériser Nazim Sadykhov par TKO à l’UFC 323 et intègre enfin le top 15 lightweight. Avec 6 victoires consécutives, il talonne désormais les plus grands… Mais jusqu’où ce Français de 28 ans peut-il réellement aller ? La réponse risque de vous surprendre.

Imaginez la scène : Las Vegas, l’octogone incandescent, un Français de 28 ans qui vient de mettre fin au combat en moins de deux rounds avec une violence chirurgicale. Le public hurle, le commentateur perd sa voix, et Farès Ziam lève les bras : il vient d’exploser Nazim Sadykhov par TKO. Ce n’est pas qu’une victoire de plus. C’est l’entrée officielle, la première de sa carrière, dans le très fermé top 15 des poids légers de l’UFC.

Farès Ziam, le nouveau visage français qui fait trembler la catégorie reine

Quand on parle de lightweight (-70 kg), on parle de la division la plus dense, la plus impitoyable de l’UFC. Là où les stars s’empilent comme des légendes vivantes : Makhachev, Tsarukyan, Gaethje, Oliveira… Et désormais, tout en bas de ce panthéon, à la 15e place, un nom français : Farès Ziam.

Ce n’est pas arrivé par hasard. Six victoires consécutives, dont cinq finitions ou décisions ultra-dominantes. Matt Frevola à Paris, Mike Davis, Jai Herbert, et maintenant Sadykhov. Chaque fois, le même scénario : un Ziam plus complet, plus explosif, plus dangereux.

Un TKO qui a fait basculer le classement

Revenons sur ce combat du 7 décembre 2025. Nazim Sadykhov, connu pour son cardio infernal et ses frappes lourdes, n’a jamais trouvé la distance. Ziam l’a cueilli dès le premier round avec des low-kicks tranchants, puis a accéléré au deuxième avec une série de coups au corps qui ont plié l’Azerbaïdjanais. L’arbitre a stoppé les hostilités à 2 min 37 du round 2. Un message clair : le Français est là pour durer.

Le mardi suivant, comme chaque semaine, l’UFC actualise ses classements. Et là, surprise : Ziam bondit directement à la 15e place mondiale. Sept rangs derrière son compatriote Benoît Saint Denis (8e), mais avec la même faim.

La France, nouvelle superpuissance MMA ?

Ce n’est plus une coïncidence. Avec cette entrée, la France compte désormais six combattants dans le top 15 de leur catégorie respective. Un record absolu pour l’Hexagone :

  • Ciryl Gane – n°1 heavyweight
  • Manon Fiorot – n°1 flyweight femmes
  • Nassourdine Imavov – n°2 middleweight
  • Benoît Saint Denis – n°8 lightweight
  • Nora Cornolle – n°12 bantamweight femmes
  • Farès Ziam – n°15 lightweight

Six athlètes. Six catégories différentes. Du jamais-vu pour un seul pays européen. Pendant que certains nations peinent à placer un seul représentant, la France aligne une véritable armée dans l’élite mondiale.

Derrière Benoît Saint Denis, Ziam prend le relais

On a beaucoup parlé de BSD ces derniers mois, et à juste titre. Mais Farès Ziam avance dans l’ombre avec une régularité effrayante. Là où Saint Denis explose par la violence brute, Ziam impressionne par sa maîtrise technique. 1,85 m pour 70 kg, une allonge folle, un kickboxing affûté au Possible Fight Team à Aubervilliers, et une intelligence de combat qui grandit à chaque sortie.

Sa série actuelle ? Six victoires de suite. Seuls Paddy Pimblett (sept) fait mieux dans la division. Et encore, l’Anglais a bénéficié d’adversaires parfois plus modestes. Ziam, lui, a battu des clients sérieux, tous classés ou anciens classés.

« Je ne suis pas là pour faire de la figuration. Je viens chercher le top 5, puis la ceinture. »

Farès Ziam, après sa victoire à Las Vegas

Et maintenant ? Vers le top 10 en 2026

Avec cette 15e place, la porte du top 10 s’entrouvre. Un ou deux combats contre des noms établis (un Turner, un Moicano, un Gamrot ?) et Ziam pourrait rapidement grimper. Surtout si Benoît Saint Denis continue sa progression vers le title shot – ce qui libérerait de la place dans le haut du classement français.

Le duel BSD-Ziam ? On n’y est pas encore, mais les fans commencent déjà à rêver. Deux styles différents, deux personnalités explosives, deux Français au sommet. Ce serait le plus gros combat français de l’histoire de l’UFC.

Le pound-for-pound bouleversé cette semaine

Pendant que Ziam fait son entrée chez les légers, le classement toutes catégories confondues a vécu un véritable séisme. Merab Dvalishvili chute de cinq places après sa défaite contre Petr Yan. Alexandre Pantoja perd sa ceinture et sort du top 10. Résultat : Khamzat Chimaev monte sur le podium (3e), Alex Pereira grimpe à la 4e place, et Petr Yan fait une entrée fracassante à la 6e.

Islam Makhachev et Ilia Topuria conservent leurs trônes. Mais la hiérarchie mondiale n’a jamais été aussi mouvante.

Pourquoi cette ascension française est historique

Il y a cinq ans, la France comptait zéro top 15. Aujourd’hui six. Ce n’est pas un feu de paille. C’est le fruit d’un écosystème qui s’est structuré : salles de qualité (MMA Factory, Atch Academy, Possible Fight Team…), coaches de niveau mondial, et une nouvelle génération qui n’a plus peur de personne.

Farès Ziam incarne parfaitement cette vague. Né à Vénissieux, passé par la région parisienne, formé entre la France et les États-Unis, il représente cette nouvelle école française : technique, ambitieuse, et surtout patiente.

Car c’est peut-être ça le plus impressionnant : à 28 ans seulement, Ziam n’a pas brûlé les étapes. 18-4 en pro, il a pris le temps de progresser, de corriger ses erreurs (notamment cette période compliquée en 2021-2022), et de revenir plus fort que jamais.

Prochain objectif : un main event en France ?

Avec l’UFC qui envisage sérieusement un retour à Paris en 2026, et même un événement numéroté, l’idée d’un Ziam en co-main ou en main event commence à germer. Imaginez l’Accor Arena en feu pour un Français classé top 15 contre un top 10 mondial. Ce serait historique.

En attendant, Farès Ziam savoure. Il l’a dit lui-même après le combat : « Je travaille pour ça depuis que j’ai 15 ans. » Aujourd’hui, il est dans le grand livre de l’UFC. Et ce n’est que le début.

La France du MMA n’a jamais été aussi forte. Et quelque chose nous dit que 2026 risque d’être encore plus folle.

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