Vous pensiez avoir tout vu en matière de fake news et de bad buzz politiques ? Détrompez-vous. Ce lundi, la députée LFI Ersilia Soudais a créé la polémique en partageant sur les réseaux sociaux une fausse Une annonçant que des dizaines d’athlètes seraient tombés malades après s’être baignés dans la Seine lors des épreuves olympiques.
Une fausse Une virale et des accusations de désinformation
Cette Une, reprenant le logo du journal Libération, mettait en scène un athlète canadien en train de vomir, prétendument comme 24 autres sportifs, ce qui aurait nécessité des soins médicaux. La députée insoumise a accompagné ce partage d’un commentaire cinglant :
1,4 milliard de dépenses pour se ridiculiser aux yeux du monde entier.
-Ersilia Soudais, députée LFI
Problème : ce visuel est un faux, réalisé par un compte pro-Moscou “Russian Market”, comme la notice sur le réseau social l’a rapidement signalé. Ersilia Soudais, comme d’autres élus LFI très actifs et offensifs sur les réseaux, s’est donc retrouvée accusée de relayer de la désinformation.
Rétropédalage et excuses de la députée
Face aux nombreux commentaires lui signalant qu’il s’agissait d’un fake créé depuis l’étranger, l’élue de Seine-et-Marne a fini par supprimer sa publication. Avant de faire son mea culpa :
Je tiens à présenter mes excuses à ceux qui ont vu ce tweet.
-Ersilia Soudais
Mais le mal était fait. Une fois de plus, la députée, connue pour son activisme numérique musclé, en particulier sur le conflit israélo-palestinien, s’est retrouvée au cœur d’une polémique. Après l’hommage controversé de sa collègue Sophia Chikirou au chef politique du Hamas sur Instagram, c’est un nouveau bad buzz pour LFI.
La crédibilité des élus en jeu sur les réseaux sociaux
Au-delà du cas Soudais, cette affaire pose la question de la responsabilité des élus et de leur utilisation des réseaux sociaux. Dans un contexte de défiance envers les politiques et les médias, la propagation, même involontaire, d’infox par des députés ne risque pas d’améliorer leur image.
Vérifier ses sources, à l’heure des deepfakes et de la désinformation massive, semble un impératif pour les responsables politiques. Surtout quand un tweet peut déclencher une crise et entacher durablement la crédibilité. Un bad buzz est si vite arrivé…
Cette polémique illustre aussi que les réseaux sociaux restent un terrain miné pour les partis. Entre volonté de “clasher” et besoin de rationalité, l’équilibre est souvent difficile à trouver pour des élus sous pression. Le rétropédalage d’Ersilia Soudais en est le parfait exemple.
Une chose est sûre : à l’approche d’échéances électorales cruciales, LFI va devoir revoir sa stratégie de communication digitale. Pour ne plus se prendre les pieds dans le tapis à cause de tweets trop impulsifs et reconquérir la confiance des électeurs. Un sacré défi dans l’ère de l’infobésité et des fake news…
Au-delà du cas Soudais, cette affaire pose la question de la responsabilité des élus et de leur utilisation des réseaux sociaux. Dans un contexte de défiance envers les politiques et les médias, la propagation, même involontaire, d’infox par des députés ne risque pas d’améliorer leur image.
Vérifier ses sources, à l’heure des deepfakes et de la désinformation massive, semble un impératif pour les responsables politiques. Surtout quand un tweet peut déclencher une crise et entacher durablement la crédibilité. Un bad buzz est si vite arrivé…
Cette polémique illustre aussi que les réseaux sociaux restent un terrain miné pour les partis. Entre volonté de “clasher” et besoin de rationalité, l’équilibre est souvent difficile à trouver pour des élus sous pression. Le rétropédalage d’Ersilia Soudais en est le parfait exemple.
Une chose est sûre : à l’approche d’échéances électorales cruciales, LFI va devoir revoir sa stratégie de communication digitale. Pour ne plus se prendre les pieds dans le tapis à cause de tweets trop impulsifs et reconquérir la confiance des électeurs. Un sacré défi dans l’ère de l’infobésité et des fake news…