ActualitésÉconomie

Européens, Récupérons Nos 300 Milliards d’Euros d’Épargne !

L'Europe dispose d'une manne financière gigantesque : 300 milliards d'euros d'épargne privée. Mais cet argent est massivement investi hors d'Europe. Le gouverneur de la Banque de France veut changer la donne pour financer la transition verte et numérique de l'UE. Découvrez son plan ambitieux pour flécher cette épargne vers les entreprises européennes...

Saviez-vous que les Européens détiennent une épargne privée colossale de 300 milliards d’euros ? Mais voilà le hic : une grande partie de cet argent dort sur des comptes ou est investie… hors d’Europe ! Résultat, nos entreprises peinent à trouver les financements nécessaires pour innover et se développer. Un comble quand on sait que l’Union européenne doit investir massivement pour réussir sa transition écologique et numérique.

Un trésor inexploité pour construire l’Europe de demain

Face à ce paradoxe, François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, tire la sonnette d’alarme. Lors d’une récente intervention, il a appelé à « récupérer ces 300 milliards pour faire face aux besoins d’investissement que nous avons en Europe ». Un véritable cri du cœur pour mobiliser cette manne au service de nos priorités stratégiques.

Car les défis sont immenses. Pour atteindre la neutralité carbone en 2050 et rester dans la course technologique face aux États-Unis et à la Chine, l’Europe doit investir des sommes considérables. Selon la Commission européenne, il faudrait mobiliser près de 500 milliards d’euros par an pour financer la transition énergétique et numérique du continent.

À la recherche d’un modèle de financement à l’européenne

Mais voilà le problème : ni les budgets publics, déjà très endettés, ni les banques, soumises à des règles prudentielles strictes, ne pourront assumer seuls un tel effort. D’où l’idée de miser sur l’épargne privée en orientant massivement ces flux financiers vers les entreprises et les projets d’avenir en Europe.

Il est temps d’actionner les leviers que nous avons en Europe pour investir.

– François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France

En clair, il s’agirait de créer une sorte de « préférence européenne » pour l’épargne, via des incitations fiscales, des produits financiers labellisés ou encore des obligations vertes européennes. L’objectif : canaliser une partie des 300 milliards d’euros dormants vers les secteurs stratégiques comme les énergies renouvelables, la R&D, le numérique ou la santé.

Vers une Union des marchés de capitaux européenne ?

Au-delà des aspects techniques, mobiliser l’épargne européenne est aussi un enjeu de souveraineté. Dans un monde de plus en plus instable et compétitif, l’Europe doit pouvoir compter sur ses propres forces pour financer son développement. Sinon, elle risque de se retrouver à la merci des capitaux étrangers et de perdre le contrôle de secteurs clés de son économie.

C’est donc un véritable projet politique qui se dessine derrière cette idée en apparence technique. Un projet qui vise à donner à l’Europe les moyens de son autonomie stratégique et de peser dans la compétition mondiale. En misant sur son épargne, l’UE pourrait ainsi tracer sa propre voie vers un modèle de développement plus durable et plus juste.

Le temps de l’action

Reste à passer des paroles aux actes. Si l’idée fait consensus parmi les experts, sa mise en œuvre soulève encore de nombreuses questions. Comment concilier harmonisation européenne et spécificités nationales en matière fiscale et financière ? Comment éviter les effets d’aubaine et garantir que l’argent ira bien aux projets les plus utiles ? Comment associer les citoyens à cette grande aventure collective ?

Autant de défis qu’il faudra relever dans les prochains mois. Mais une chose est sûre : l’Europe a entre ses mains un trésor qui ne demande qu’à être utilisé à bon escient. À elle de saisir cette opportunité historique pour construire un avenir plus vert, plus innovant et plus solidaire.

Il y a 300 milliards d’euros d’épargne des Européens qui vont s’investir hors d’Europe, et d’abord aux États-Unis. Récupérons ces 300 milliards pour faire face aux besoins d’investissement que nous avons en Europe.

– François Villeroy de Galhau

Au-delà des aspects techniques, mobiliser l’épargne européenne est aussi un enjeu de souveraineté. Dans un monde de plus en plus instable et compétitif, l’Europe doit pouvoir compter sur ses propres forces pour financer son développement. Sinon, elle risque de se retrouver à la merci des capitaux étrangers et de perdre le contrôle de secteurs clés de son économie.

C’est donc un véritable projet politique qui se dessine derrière cette idée en apparence technique. Un projet qui vise à donner à l’Europe les moyens de son autonomie stratégique et de peser dans la compétition mondiale. En misant sur son épargne, l’UE pourrait ainsi tracer sa propre voie vers un modèle de développement plus durable et plus juste.

Le temps de l’action

Reste à passer des paroles aux actes. Si l’idée fait consensus parmi les experts, sa mise en œuvre soulève encore de nombreuses questions. Comment concilier harmonisation européenne et spécificités nationales en matière fiscale et financière ? Comment éviter les effets d’aubaine et garantir que l’argent ira bien aux projets les plus utiles ? Comment associer les citoyens à cette grande aventure collective ?

Autant de défis qu’il faudra relever dans les prochains mois. Mais une chose est sûre : l’Europe a entre ses mains un trésor qui ne demande qu’à être utilisé à bon escient. À elle de saisir cette opportunité historique pour construire un avenir plus vert, plus innovant et plus solidaire.

Il y a 300 milliards d’euros d’épargne des Européens qui vont s’investir hors d’Europe, et d’abord aux États-Unis. Récupérons ces 300 milliards pour faire face aux besoins d’investissement que nous avons en Europe.

– François Villeroy de Galhau

Mais pour que ce pari réussisse, encore faut-il créer un véritable marché unique des capitaux en Europe. Aujourd’hui, les règles et les pratiques varient fortement d’un pays à l’autre, ce qui freine la circulation de l’épargne au sein de l’UE. C’est pourquoi le gouverneur de la Banque de France plaide pour une « Union de l’épargne et de l’investissement » qui harmoniserait les réglementations fiscales et financières.

Un chantier ambitieux, maintes fois évoqué mais jamais vraiment concrétisé. Pourtant, l’enjeu est crucial. Comme l’explique François Villeroy de Galhau, « le meilleur de ce que réussissent les Américains, c’est-à-dire la finance au service de l’économie, nous pouvons le faire en Europe ». À condition de se donner les moyens de nos ambitions.

L’épargne européenne, un levier d’avenir et de souveraineté

Au-delà des aspects techniques, mobiliser l’épargne européenne est aussi un enjeu de souveraineté. Dans un monde de plus en plus instable et compétitif, l’Europe doit pouvoir compter sur ses propres forces pour financer son développement. Sinon, elle risque de se retrouver à la merci des capitaux étrangers et de perdre le contrôle de secteurs clés de son économie.

C’est donc un véritable projet politique qui se dessine derrière cette idée en apparence technique. Un projet qui vise à donner à l’Europe les moyens de son autonomie stratégique et de peser dans la compétition mondiale. En misant sur son épargne, l’UE pourrait ainsi tracer sa propre voie vers un modèle de développement plus durable et plus juste.

Le temps de l’action

Reste à passer des paroles aux actes. Si l’idée fait consensus parmi les experts, sa mise en œuvre soulève encore de nombreuses questions. Comment concilier harmonisation européenne et spécificités nationales en matière fiscale et financière ? Comment éviter les effets d’aubaine et garantir que l’argent ira bien aux projets les plus utiles ? Comment associer les citoyens à cette grande aventure collective ?

Autant de défis qu’il faudra relever dans les prochains mois. Mais une chose est sûre : l’Europe a entre ses mains un trésor qui ne demande qu’à être utilisé à bon escient. À elle de saisir cette opportunité historique pour construire un avenir plus vert, plus innovant et plus solidaire.

Il y a 300 milliards d’euros d’épargne des Européens qui vont s’investir hors d’Europe, et d’abord aux États-Unis. Récupérons ces 300 milliards pour faire face aux besoins d’investissement que nous avons en Europe.

– François Villeroy de Galhau

Mais pour que ce pari réussisse, encore faut-il créer un véritable marché unique des capitaux en Europe. Aujourd’hui, les règles et les pratiques varient fortement d’un pays à l’autre, ce qui freine la circulation de l’épargne au sein de l’UE. C’est pourquoi le gouverneur de la Banque de France plaide pour une « Union de l’épargne et de l’investissement » qui harmoniserait les réglementations fiscales et financières.

Un chantier ambitieux, maintes fois évoqué mais jamais vraiment concrétisé. Pourtant, l’enjeu est crucial. Comme l’explique François Villeroy de Galhau, « le meilleur de ce que réussissent les Américains, c’est-à-dire la finance au service de l’économie, nous pouvons le faire en Europe ». À condition de se donner les moyens de nos ambitions.

L’épargne européenne, un levier d’avenir et de souveraineté

Au-delà des aspects techniques, mobiliser l’épargne européenne est aussi un enjeu de souveraineté. Dans un monde de plus en plus instable et compétitif, l’Europe doit pouvoir compter sur ses propres forces pour financer son développement. Sinon, elle risque de se retrouver à la merci des capitaux étrangers et de perdre le contrôle de secteurs clés de son économie.

C’est donc un véritable projet politique qui se dessine derrière cette idée en apparence technique. Un projet qui vise à donner à l’Europe les moyens de son autonomie stratégique et de peser dans la compétition mondiale. En misant sur son épargne, l’UE pourrait ainsi tracer sa propre voie vers un modèle de développement plus durable et plus juste.

Le temps de l’action

Reste à passer des paroles aux actes. Si l’idée fait consensus parmi les experts, sa mise en œuvre soulève encore de nombreuses questions. Comment concilier harmonisation européenne et spécificités nationales en matière fiscale et financière ? Comment éviter les effets d’aubaine et garantir que l’argent ira bien aux projets les plus utiles ? Comment associer les citoyens à cette grande aventure collective ?

Autant de défis qu’il faudra relever dans les prochains mois. Mais une chose est sûre : l’Europe a entre ses mains un trésor qui ne demande qu’à être utilisé à bon escient. À elle de saisir cette opportunité historique pour construire un avenir plus vert, plus innovant et plus solidaire.

Il y a 300 milliards d’euros d’épargne des Européens qui vont s’investir hors d’Europe, et d’abord aux États-Unis. Récupérons ces 300 milliards pour faire face aux besoins d’investissement que nous avons en Europe.

– François Villeroy de Galhau
Passionné et dévoué, j'explore sans cesse les nouvelles frontières de l'information et de la technologie. Pour explorer les options de sponsoring, contactez-nous.