Le suspense aura duré jusqu’au bout de la soirée électorale. Alors que les premières estimations plaçaient Reconquête juste au-dessus du seuil fatidique des 5%, rien n’était encore acquis pour le jeune mouvement fondé par Éric Zemmour. C’est finalement Marion Maréchal, tête de liste, qui a su sauver les meubles en recueillant 5,4% des voix, offrant ainsi à son parti ses premiers élus européens.
Un résultat en demi-teinte pour Reconquête
Si ce score permet à Reconquête d’envoyer 4 à 5 députés à Strasbourg, dont Marion Maréchal elle-même, l’heure ne semblait pas à la fête au QG du parti. Éric Zemmour et sa nièce ne se sont exprimés que tardivement devant leurs militants, preuve que ce résultat, bien que satisfaisant le minimum requis, reste en deçà des espérances.
La reconquête a relevé la tête (…) J’ai toujours distingué dans cette élection les adversaires des concurrents, et refusé de concentrer les attaques contre le Rassemblement national.
Marion Maréchal
Les défis à venir pour le parti d’Éric Zemmour
Cette courte bouffée d’oxygène ne suffira cependant pas à éteindre l’incendie qui couve au sein de Reconquête. Le plus dur reste à venir pour le mouvement qui va devoir trouver sa place dans un paysage politique de plus en plus polarisé. Plusieurs questions se posent :
- Comment exister face à l’hégémonie grandissante du Rassemblement National ?
- Quelle stratégie adopter vis-à-vis des Républicains en perte de vitesse ?
- Sur quelles thématiques se démarquer pour séduire un électorat volatile ?
Autant d’enjeux cruciaux auxquels Éric Zemmour et son équipe vont devoir rapidement apporter des réponses, sous peine de voir cette embellie électorale se transformer en mirage. Les prochains mois s’annoncent décisifs pour l’avenir de Reconquête qui va devoir prouver qu’il est plus qu’un feu de paille. Le pari est loin d’être gagné.
Si ce score permet à Reconquête d’envoyer 4 à 5 députés à Strasbourg, dont Marion Maréchal elle-même, l’heure ne semblait pas à la fête au QG du parti. Éric Zemmour et sa nièce ne se sont exprimés que tardivement devant leurs militants, preuve que ce résultat, bien que satisfaisant le minimum requis, reste en deçà des espérances.
La reconquête a relevé la tête (…) J’ai toujours distingué dans cette élection les adversaires des concurrents, et refusé de concentrer les attaques contre le Rassemblement national.
Marion Maréchal
Les défis à venir pour le parti d’Éric Zemmour
Cette courte bouffée d’oxygène ne suffira cependant pas à éteindre l’incendie qui couve au sein de Reconquête. Le plus dur reste à venir pour le mouvement qui va devoir trouver sa place dans un paysage politique de plus en plus polarisé. Plusieurs questions se posent :
- Comment exister face à l’hégémonie grandissante du Rassemblement National ?
- Quelle stratégie adopter vis-à-vis des Républicains en perte de vitesse ?
- Sur quelles thématiques se démarquer pour séduire un électorat volatile ?
Autant d’enjeux cruciaux auxquels Éric Zemmour et son équipe vont devoir rapidement apporter des réponses, sous peine de voir cette embellie électorale se transformer en mirage. Les prochains mois s’annoncent décisifs pour l’avenir de Reconquête qui va devoir prouver qu’il est plus qu’un feu de paille. Le pari est loin d’être gagné.