À moins de quatre mois de l’Euro féminin de handball 2024, qui se tiendra en Suisse, Hongrie et Autriche, les pronostics vont bon train. Et sans surprise, ce sont une nouvelle fois la France et la Norvège qui se détachent dans les prévisions des experts. Pourtant, les deux nations ont connu de profonds changements depuis leur duel en finale des derniers Jeux Olympiques de Paris.
La Norvège en pleine transition
Du côté norvégien, le départ à la retraite de la meneuse Stine Oftedal et l’absence pour maternité de la buteuse gauchère Nora Mörk ont laissé un grand vide. Mais la sélection scandinave peut encore compter sur sa défense de fer, sa paire de gardiennes Lunde-Solberg et surtout sur le talent exceptionnel de l’arrière Henny Reistad, élue meilleure joueuse du dernier Euro.
La Norvège aura également à cœur d’offrir une sortie en beauté à son emblématique sélectionneur Thorir Hergeirsson. Après 15 ans à la tête de l’équipe et un palmarès long comme le bras, ce dernier tirera sa révérence à l’issue de la compétition. Nul doute que ses joueuses voudront tout faire pour le laisser partir avec un dernier titre européen.
Les Bleues en quête de stabilité
Les Françaises sont dans une situation inverse. Si l’on excepte les absences de Méline Nocandy (blessée) et Cléopatre Darleux (non retenue), le groupe est quasiment inchangé par rapport aux JO. Avec des stars comme Estelle Nze Minko, Pauletta Foppa ou encore Tamara Horacek, le potentiel est énorme. Et la moitié de tableau des Bleues semble un peu plus abordable que celle des Norvégiennes.
Mais les joueuses d’Olivier Krumbholz vont devoir apprendre à vivre sans leur mentor, sur le banc depuis plus de 20 ans. C’est son ancien adjoint Sébastien Gardillou qui a repris les rênes et qui devra gérer sa première grande compétition en tant que sélectionneur numéro 1. Le début de saison mitigé des Bleues, avec deux défaites en quatre matchs de préparation, incite à une relative prudence.
Outsiders et surprises
Derrière ce duo de favorites, quelques outsiders semblent en mesure de jouer les trouble-fêtes. C’est le cas du Danemark, habitué des podiums ces dernières années. Mais la sélection de Jesper Jensen a connu une véritable révolution avec la mise à l’écart de plusieurs cadres comme la gardienne Sandra Toft. Les Scandinaves gardent néanmoins de solides atouts comme Kristina Jörgensen ou les sœurs Rikke et Sarah Iversen.
La Suède, qui était passée tout près d’un gros coup contre les Bleues en demie des JO, fait également figure d’outsider crédible. Avec un groupe très expérimenté emmenée par la star Jamina Roberts, les Suédoises peuvent ambitionner un premier podium depuis 2014. Une éventuelle demi-finale contre la France en terre hongroise aurait une saveur particulière.
Enfin, il faudra surveiller de près les Pays-Bas, toujours à la recherche d’un premier titre avec leur nouvelle génération. Les Hongroises, portées par leur public à Debrecen, rêvent aussi de créer la surprise avec leur jeune équipe talentueuse. Des équipes comme l’Allemagne ou le Monténégro auront également leur mot à dire.
Un nouveau classique en finale ?
Au final, difficile d’imaginer un autre scénario qu’une finale France – Norvège le 15 décembre prochain à Budapest. Ce serait la quatrième opposition entre les deux nations en finale d’une grande compétition depuis 2020. Les confrontations sont toujours aussi indécises et spectaculaires entre ces deux ogres du hand féminin.
Réponse dans un peu plus de trois mois pour savoir si les Bleues parviendront à prendre leur revanche sur la finale olympique ou si les Norvégiennes réussiront à imposer une nouvelle fois leur loi. Une chose est sûre, l’affiche s’annonce déjà grandiose et le spectacle sera au rendez-vous !
Les Françaises sont dans une situation inverse. Si l’on excepte les absences de Méline Nocandy (blessée) et Cléopatre Darleux (non retenue), le groupe est quasiment inchangé par rapport aux JO. Avec des stars comme Estelle Nze Minko, Pauletta Foppa ou encore Tamara Horacek, le potentiel est énorme. Et la moitié de tableau des Bleues semble un peu plus abordable que celle des Norvégiennes.
Mais les joueuses d’Olivier Krumbholz vont devoir apprendre à vivre sans leur mentor, sur le banc depuis plus de 20 ans. C’est son ancien adjoint Sébastien Gardillou qui a repris les rênes et qui devra gérer sa première grande compétition en tant que sélectionneur numéro 1. Le début de saison mitigé des Bleues, avec deux défaites en quatre matchs de préparation, incite à une relative prudence.
Outsiders et surprises
Derrière ce duo de favorites, quelques outsiders semblent en mesure de jouer les trouble-fêtes. C’est le cas du Danemark, habitué des podiums ces dernières années. Mais la sélection de Jesper Jensen a connu une véritable révolution avec la mise à l’écart de plusieurs cadres comme la gardienne Sandra Toft. Les Scandinaves gardent néanmoins de solides atouts comme Kristina Jörgensen ou les sœurs Rikke et Sarah Iversen.
La Suède, qui était passée tout près d’un gros coup contre les Bleues en demie des JO, fait également figure d’outsider crédible. Avec un groupe très expérimenté emmenée par la star Jamina Roberts, les Suédoises peuvent ambitionner un premier podium depuis 2014. Une éventuelle demi-finale contre la France en terre hongroise aurait une saveur particulière.
Enfin, il faudra surveiller de près les Pays-Bas, toujours à la recherche d’un premier titre avec leur nouvelle génération. Les Hongroises, portées par leur public à Debrecen, rêvent aussi de créer la surprise avec leur jeune équipe talentueuse. Des équipes comme l’Allemagne ou le Monténégro auront également leur mot à dire.
Un nouveau classique en finale ?
Au final, difficile d’imaginer un autre scénario qu’une finale France – Norvège le 15 décembre prochain à Budapest. Ce serait la quatrième opposition entre les deux nations en finale d’une grande compétition depuis 2020. Les confrontations sont toujours aussi indécises et spectaculaires entre ces deux ogres du hand féminin.
Réponse dans un peu plus de trois mois pour savoir si les Bleues parviendront à prendre leur revanche sur la finale olympique ou si les Norvégiennes réussiront à imposer une nouvelle fois leur loi. Une chose est sûre, l’affiche s’annonce déjà grandiose et le spectacle sera au rendez-vous !