Depuis plusieurs mois, les étudiants en médecine de Marseille vivent dans la peur. Aux abords de leur campus universitaire, situé dans le quartier de la Timone, se multiplient les agressions violentes, les vols à l’arme blanche, instaurant un climat d’insécurité permanent. Malgré une interpellation récente, le phénomène perdure, laissant les victimes désemparées et la communauté étudiante sous le choc.
Une série d’agressions qui s’intensifie
Tout a commencé il y a environ un an. Sporadiquement, des étudiants se faisaient agresser, racketter sur le chemin de la faculté. Puis la fréquence et la violence des attaques se sont accrues. Désormais, c’est presque quotidiennement que des individus souvent très jeunes, circulant à trottinette, fondent sur leurs victimes, couteau à la main, pour les délester de leurs biens.
Victor, étudiant en 4ème année, témoigne : “J’ai été attaqué un soir en sortant de la BU. Trois jeunes m’ont alpagué, l’un d’eux a sorti une lame. J’ai tenté de fuir mais ils m’ont rattrapé. J’ai dû leur donner mon portable et mon portefeuille. Je m’en suis sorti indemne mais d’autres n’ont pas eu cette chance”. En effet, les blessures par arme blanche se multiplient, certains agresseurs n’hésitant pas à lacérer leurs victimes.
L’angoisse permanente
Pour les milliers d’étudiants du campus marseillais, la peur est devenue une compagne du quotidien. “On ne se sent plus en sécurité nulle part, confie Chloé, en 2ème année. Même en journée, sur 200 mètres vous pouvez vous faire agresser. Du coup, on se déplace en groupe, on évite les zones isolées. C’est une angoisse permanente”. Un sentiment partagé par tous, qui impacte lourdement le moral et les conditions d’études.
Une interpellation qui ne rassure pas
La semaine passée, un suspect a été interpellé par la police. Âgé de seulement 16 ans, le mis en cause était déjà connu des services pour des faits similaires. Il a été placé en détention provisoire. Une “satisfaction” pour le doyen de la fac, qui demande “des actions pérennes” pour endiguer le phénomène. Car sur le terrain, l’insécurité demeure. “Une interpellation c’est bien, mais le problème est plus large, il faut une vraie présence policière, des rondes, de la vigilance au long cours”, estime Karim, délégué étudiant.
Pour l’heure, les étudiants tentent de s’adapter et de se protéger comme ils peuvent. Reste à savoir combien de temps cette situation intenable perdurera, et quelles séquelles elle laissera sur une génération de futurs médecins. Une chose est sûre : à Marseille, étudier la médecine n’aura jamais demandé autant de courage.
Pour les milliers d’étudiants du campus marseillais, la peur est devenue une compagne du quotidien. “On ne se sent plus en sécurité nulle part, confie Chloé, en 2ème année. Même en journée, sur 200 mètres vous pouvez vous faire agresser. Du coup, on se déplace en groupe, on évite les zones isolées. C’est une angoisse permanente”. Un sentiment partagé par tous, qui impacte lourdement le moral et les conditions d’études.
Une interpellation qui ne rassure pas
La semaine passée, un suspect a été interpellé par la police. Âgé de seulement 16 ans, le mis en cause était déjà connu des services pour des faits similaires. Il a été placé en détention provisoire. Une “satisfaction” pour le doyen de la fac, qui demande “des actions pérennes” pour endiguer le phénomène. Car sur le terrain, l’insécurité demeure. “Une interpellation c’est bien, mais le problème est plus large, il faut une vraie présence policière, des rondes, de la vigilance au long cours”, estime Karim, délégué étudiant.
Pour l’heure, les étudiants tentent de s’adapter et de se protéger comme ils peuvent. Reste à savoir combien de temps cette situation intenable perdurera, et quelles séquelles elle laissera sur une génération de futurs médecins. Une chose est sûre : à Marseille, étudier la médecine n’aura jamais demandé autant de courage.