D’après des proches de la joueuse, la Hongrie occupe une place toute particulière dans le cœur d’Estelle Nze Minko. La demi-centre de l’équipe de France évolue depuis maintenant 8 ans dans ce pays d’Europe centrale, d’abord à Siofok de 2016 à 2019, puis à Györ. Une longue histoire qui lui vaut aujourd’hui de considérer la Hongrie comme son « deuxième pays ».
Une expatriation réussie sportivement et humainement
Lorsqu’Estelle débarque à Siofok en 2016 à l’âge de 25 ans, elle ne se doute pas encore que la Hongrie va prendre une telle importance dans sa vie. Sur le plan sportif, ses années magyares sont couronnées de succès avec notamment une Ligue des Champions remportée avec Györ en 2022. Mais au-delà des exploits handballistiques, c’est bien l’aspect humain qu’Estelle retient.
Un pays qui l’a adoptée
Dans une interview, la capitaine des Bleues confie : « La Hongrie est un peu mon deuxième pays maintenant. J’y suis depuis 8 ans, j’ai eu la chance d’évoluer dans deux grands clubs. Mais surtout, les Hongrois m’ont adoptée dès le début. Je me suis toujours sentie la bienvenue ici, presque comme chez moi. » Un sentiment d’appartenance qui s’est renforcé au fil des années.
Une intégration facilitée par l’amour
Son intégration dans le pays magyar a aussi été facilitée par une belle histoire d’amour. Depuis plusieurs années, Estelle partage en effet sa vie avec David, un Hongrois. Un soutien précieux au quotidien. Même sa belle-famille l’a accueillie à bras ouverts, lui permettant de s’immerger encore davantage dans la culture locale.
La Hongrie m’a tellement apporté sportivement et personnellement. C’est là que j’ai grandi en tant que joueuse et en tant que femme. Je serai à jamais reconnaissante envers ce pays.
– Estelle Nze Minko
Un attachement visible sur le terrain
Cet attachement transpire jusque sur le terrain. Dimanche après la victoire des Bleues face à la Suède en tour principal de l’Euro, Estelle a été ovationnée par le public hongrois de la Fönix Arena de Debrecen et embrassée chaleureusement par son compagnon. Des marques d’affection qui montrent à quel point elle est appréciée dans son pays d’adoption.
Un défi de taille face à la Hongrie
Mardi soir, Estelle et les Bleues affrontent la Hongrie pour une place en demi-finale de l’Euro. Un match forcément spécial pour la demi-centre tricolore. Jouer contre son pays de cœur devant son public ne sera pas chose facile émotionnellement. Mais nul doute que la compétitrice qui sommeille en elle saura faire la part des choses pendant 60 minutes. Avant de retomber dans les bras de son chéri hongrois à la fin de la rencontre, quel qu’en soit le résultat.
L’apprentissage d’une langue difficile
Preuve de son intégration réussie, Estelle commence même à maîtriser le hongrois, réputé pour être l’une des langues les plus compliquées au monde. Une prouesse que peu d’expatriés peuvent se targuer de réaliser. Cela témoigne de son investissement total pour s’approprier les codes de son pays d’adoption.
Un exemple d’expatriation gagnante
L’histoire d’Estelle Nze Minko avec la Hongrie est un bel exemple de réussite, tant sur le plan professionnel que personnel. En s’ouvrant à une nouvelle culture avec curiosité et respect, la Française s’est épanouie dans un pays qui est devenu sa deuxième maison. Un parcours inspirant pour tous ceux qui rêvent de tenter l’aventure de l’expatriation.
Dans un monde où les frontières géographiques comptent de moins en moins, notamment dans le sport de haut niveau, l’histoire d’amour entre Estelle et la Hongrie montre qu’il est possible de se sentir chez soi loin de ses racines. La clé ? L’ouverture d’esprit, le respect mutuel et la volonté de s’intégrer pleinement dans son nouveau pays. Des valeurs que la demi-centre des Bleues incarne à merveille et qui font d’elle un modèle pour la jeune génération.