Il y a encore quelques années, l’Espagne, le Portugal et la Grèce étaient considérés comme les cancres de la classe européenne. Avec des déficits publics abyssaux, une dette qui explosait et une croissance en berne, ces pays semblaient condamnés à rester à la traîne de leurs partenaires de la zone euro. Mais contre toute attente, ces anciens “PIIGS” ont réussi un redressement spectaculaire de leurs finances publiques, là où des pays comme la France peinent encore à maîtriser leurs comptes.
La recette du succès : des efforts payants
Pour réduire leurs déficits, l’Espagne, le Portugal et la Grèce n’ont pas eu d’autre choix que de se serrer la ceinture et de mettre en place des réformes structurelles d’envergure :
- Rationalisations dans les administrations
- Réduction des effectifs dans la fonction publique
- Coupes dans les dépenses sociales
- Hausses de la fiscalité
Des mesures certes douloureuses mais qui ont porté leurs fruits. Grâce à cette discipline budgétaire retrouvée, ces pays ont pu retrouver des marges de manœuvre financières et renouer avec la croissance économique.
L’assainissement budgétaire mené avec détermination a permis à ces États de regagner en crédibilité auprès des investisseurs et de faire baisser leurs taux d’emprunt.
D’après une source proche des milieux financiers
La France à la traîne
Pendant ce temps-là, l’Hexagone fait figure de mauvais élève. Malgré les pressions des marchés et de ses partenaires européens, la France semble incapable de maîtriser son déficit et sa dette. Les réformes sont repoussées, les dépenses continuent de filer et les impôts augmentent.
Résultat : la France emprunte aujourd’hui plus cher sur les marchés que l’Espagne ou le Portugal ! Une situation préoccupante qui devrait inciter le gouvernement à prendre exemple sur ses voisins du sud.
Des leçons à tirer
Les exemples espagnol, portugais et grec prouvent qu’avec de la volonté politique et des efforts soutenus, il est possible de redresser même les situations budgétaires les plus dégradées. Des réformes certes difficiles mais nécessaires pour retrouver des marges de manœuvre et préserver notre modèle social sur le long terme.
La France saura-t-elle tirer les leçons de ces success stories et enfin s’attaquer à ses déficits ? L’avenir de nos finances publiques en dépend.
