Quel match de légende entre l’Espagne et l’Allemagne en quart de finale de l’Euro 2024! Au terme d’une prolongation épique et riche en suspense, la Roja s’est imposée 2-1 pour éliminer le pays hôte et filer en demi-finale. Retour sur les grands et moins grands acteurs de cette rencontre complètement folle.
Dani Olmo, l’homme providentiel côté espagnol
Il n’était pas prévu comme titulaire au coup d’envoi. Mais en entrant en jeu dès la 7e minute suite à la blessure de Pedri, Dani Olmo a endossé le costume de héros. Le joueur de Leipzig s’est montré disponible, a provoqué et a fini par allumer la mèche peu avant l’heure de jeu. Malgré une présence plus discrète ensuite, c’est lui qui a délivré le centre décisif sur la tête de Merino dans les ultimes secondes. Un but synonyme de qualification pour la Roja au bout du suspense!
Un match d’une rare intensité
Comme attendu entre deux géants du foot mondial à ce stade crucial de l’Euro, l’intensité était au rendez-vous d’entrée. Chaque équipe a cherché à prendre le contrôle, l’Allemagne avec du jeu construit, l’Espagne avec des attaques rapides. Les duels étaient engagés, le rythme élevé de bout en bout. Puis le scénario a viré à la folie, avec l’égalisation allemande à la 90e par Wirtz, avant le but en or espagnol dans les derniers instants de la prolongation. Légendaire!
L’arbitrage et la nervosité en question
Si l’intensité fait partie du jeu, la nervosité était parfois trop présente, sans que l’arbitre anglais Antony Taylor ne parvienne à la canaliser. Sa clémence initiale, notamment sur le tacle de Kroos qui a blessé Pedri, a laissé le champ libre aux contestations et à la multiplication des fautes. Pas moins de 16 cartons, dont un rouge pour Carvajal en fin de match, ont été distribués! De quoi conclure une soirée épique sur une note encore plus tendue…
La frustration allemande
Malgré une égalisation tardive de Wirtz qui semblait avoir fait le plus dur, l’Allemagne n’a pas su conclure et s’incline sur sa pelouse. Il faut dire que les occasions manquées se sont accumulées tout au long de la rencontre pour la Mannschaft, que ce soit par Havertz, Musiala, Wirtz ou le malheureux entrant Füllkrug, incapable de rééditer ses exploits de la phase de groupes. Les Allemands quittent leur Euro la tête basse, frustrés par ce cruel dénouement.
Un quart de finale d’anthologie, un scénario complètement fou, et des émotions exacerbées jusqu’au bout: ce match entre l’Espagne et l’Allemagne restera dans les mémoires de cet Euro 2024. La Roja peut exulter et voir plus loin, tandis que le pays hôte devra ruminer sa frustration. Le foot nous a encore offert un condensé d’intensité et de suspense comme lui seul sait le faire!