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Escrime française : le meilleur reste à venir aux JO

La délégation française d'escrime démarre timidement les JO de Paris 2024 malgré ses stars. Mais les Tricolores gardent espoir de briller, portés par Enzo Lefort, Sara Balzer et Manon Apithy-Brunet. Tous les atouts sont réunis pour...

Alors que les Jeux Olympiques de Paris 2024 battent leur plein, tous les regards se tournent vers l’escrime française, discipline reine pour les Tricolores. Mais après des débuts en demi-teinte, les espoirs de médailles reposent désormais sur les épaules d’une poignée d’athlètes, Enzo Lefort en tête. Sara Balzer et Manon Apithy-Brunet portent quant à elles les ambitions du sabre féminin. Le meilleur reste-t-il à venir pour l’escrime française ?

Des résultats en demi-teinte pour lancer les Jeux

Le coup d’envoi des épreuves d’escrime dans le majestueux Grand Palais Éphémère n’a pas été celui escompté par les Bleus. Romain Cannone, champion olympique en titre à l’épée, a été éliminé dès les huitièmes de finale, tandis qu’Ysaora Thibus, championne du monde en titre au fleuret, n’a pu atteindre les quarts. Des déceptions compensées par les médailles d’argent d’Auriane Mallo-Breton à l’épée et de Yannick Borel, qui décroche enfin une médaille individuelle pour sa 4e participation.

Enzo Lefort, l’espoir de l’épée masculine

Mais les espoirs tricolores sont encore vifs, notamment grâce à Enzo Lefort. Le numéro 1 mondial à l’épée, déjà médaillé par équipes à Rio et Tokyo, rêve cette fois d’or individuel. Avec sa vista, sa vitesse d’exécution et sa science tactique, il a les armes pour monter sur la plus haute marche du podium.

Je suis en mission. L’or olympique individuel, c’est l’objectif d’une vie. Je suis prêt, affûté comme jamais, déterminé à tout donner pour entendre la Marseillaise.

Enzo Lefort, épéiste français

Le sabre féminin vise l’or avec Balzer et Apithy-Brunet

En sabre féminin, la France compte sur ses deux leaders mondiales, Sara Balzer, numéro 1, et Manon Apithy-Brunet, numéro 2. Amies et rivales, elles rêvent toutes deux de décrocher le Graal olympique sous les yeux de leur public.

Sara Balzer se montre ambitieuse : « Lors de ces Jeux, l’objectif est clairement l’or ».

Tandis que Manon Apithy-Brunet, confiante mais réaliste, ajoute : « Sara gagne beaucoup, elle est en confiance. Pour moi c’est un peu moins le cas, mais je sais que je peux être médaillable ». Suspense donc, avec en ligne de mire un potentiel exploit : une finale 100% française sur la piste du Grand Palais.

Le fleuret féminin veut aussi sa part du gâteau

Malgré la déception d’Ysaora Thibus, le fleuret féminin français compte bien décrocher lui aussi des médailles. Anita Blaze et Pauline Ranvier, respectivement 4e et 6e mondiales, ont démontré par le passé leur capacité à briller dans les grands rendez-vous. Mais pour cela, il leur faudra écarter les redoutables Italiennes et Russes, qui trustent le haut des classements.

Les prochains jours s’annoncent donc décisifs pour l’escrime tricolore. Après des débuts mitigés, les Bleus sont attendus au tournant par un public acquis à leur cause. Enzo Lefort en chef de file à l’épée, le duo Balzer/Apithy-Brunet en favorites au sabre, sans oublier les outsiders du fleuret féminin, tous ont une carte à jouer pour faire de ces Jeux à domicile une réussite. Réponse dans les jours à venir, sous la verrière du Grand Palais.

L’escrime française a démontré par le passé sa capacité à se sublimer lors des grands événements. Aux JO de Rio en 2016, elle avait décroché pas moins de 7 médailles dont 3 en or. À Tokyo en 2021, dans un contexte compliqué, les Tricolores avaient ramené 5 médailles. Gageons qu’à domicile, portés par leur public, nos épéistes, sabreurs et fleurettistes sauront à nouveau nous faire vibrer et rêver. Allez les Bleus !

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