Les habitants de la banlieue sud de Beyrouth ont vécu une nuit d’horreur. Mercredi soir, ce fief du Hezbollah a été la cible d’intenses bombardements aériens israéliens, les plus violents depuis un mois selon l’agence de presse libanaise. Au moins six immeubles ont été entièrement détruits dans le quartier de Laylaki, soufflés par la puissance des frappes et des explosions. Une situation explosive qui fait craindre une escalade incontrôlable au Moyen-Orient.
Beyrouth sous les bombes, le spectre d’un nouveau conflit
Les images de Beyrouth après les bombardements rappellent les heures sombres de la guerre civile libanaise et de l’intervention israélienne de 1982. Des scènes de chaos, des bâtiments éventrés, des colonnes de fumée qui s’élèvent dans la nuit. D’après des témoins sur place, il s’agit des frappes “les plus violentes” depuis la récente montée des tensions entre Israël et le Hezbollah.
Ces bombardements interviennent après des tirs de roquettes imputés au mouvement chiite pro-iranien sur le nord d’Israël et des menaces d’intensification. Tsahal a prévenu qu’elle tient le Liban responsable et qu’elle répondra durement à toute attaque. Le Hezbollah a de son côté menacé de frapper en profondeur le territoire israélien si les bombardements continuent.
La communauté internationale craint une déflagration
Face à cette dangereuse escalade, la communauté internationale s’inquiète d’une nouvelle guerre ouverte entre Israël et le Liban. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a exhorté les deux camps “au calme et à la retenue maximale”. Les États-Unis ont également appelé à la désescalade tout en soulignant “le droit d’Israël de se défendre”.
“Le Liban est en danger de mort” a mis en garde l’ancien ministre français des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.
Mais sur le terrain, la logique guerrière semble l’emporter. Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a promis de continuer à pilonner “les infrastructures terroristes” du Hezbollah tandis que le chef du mouvement Hassan Nasrallah a juré de riposter sans “lignes rouges”.
Un climat de peur parmi la population
Au milieu de ces surenchères belliqueuses, ce sont les civils qui trinquent comme souvent. Les habitants de la banlieue de Beyrouth sont traumatisés et vivent dans la peur de nouveaux raids. Certains ont fui la zone, abandonnant tout derrière eux. Les hôpitaux sont débordés par l’afflux de blessés.
L’ombre de l’Iran plane sur la crise
Au-delà de la confrontation israélo-libanaise, c’est la puissance montante de l’Iran dans la région qui inquiète Israël et de nombreux États arabes. Téhéran est le principal soutien du Hezbollah qu’il arme et finance. Certains observateurs estiment que les raids israéliens visent autant à affaiblir la milice chiite qu’à envoyer un message de fermeté à l’Iran.
L’État hébreu craint que les ambitions nucléaires iraniennes ne remettent en cause son monopole atomique régional. Il redoute aussi l’établissement d’un “arc chiite” hostile à ses frontières nord via le Hezbollah libanais et son allié syrien. Une équation géostratégique explosive sur fond de tensions confessionnelles.
Quel espoir de sortie de crise ?
Pour l’instant, les efforts diplomatiques peinent à infléchir la situation. Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU n’a accouché que d’un appel à “la désescalade”. Aucune résolution contraignante en vue, notamment en raison du soutien des États-Unis à Israël qui leur permet de bloquer toute condamnation trop sévère.
Le gouvernement libanais apparaît quant à lui bien impuissant, miné par la crise économique et politique qui paralyse le pays. Il se retrouve pris en étau entre la pression israélienne et l’influence du Hezbollah qui se pose en protecteur de la nation face à “l’agression sioniste”.
Sans une médiation résolue de la communauté internationale, un cessez-le-feu durable semble hors de portée. Le risque est grand de voir le conflit s’installer dans la durée, transformant une fois de plus le Liban en champ de bataille régional sur fond de jeu de puissances. Avec un terrible coût humain à la clé pour les populations prises en otage de cette confrontation sans fin.
L’ombre de l’Iran plane sur la crise
Au-delà de la confrontation israélo-libanaise, c’est la puissance montante de l’Iran dans la région qui inquiète Israël et de nombreux États arabes. Téhéran est le principal soutien du Hezbollah qu’il arme et finance. Certains observateurs estiment que les raids israéliens visent autant à affaiblir la milice chiite qu’à envoyer un message de fermeté à l’Iran.
L’État hébreu craint que les ambitions nucléaires iraniennes ne remettent en cause son monopole atomique régional. Il redoute aussi l’établissement d’un “arc chiite” hostile à ses frontières nord via le Hezbollah libanais et son allié syrien. Une équation géostratégique explosive sur fond de tensions confessionnelles.
Quel espoir de sortie de crise ?
Pour l’instant, les efforts diplomatiques peinent à infléchir la situation. Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU n’a accouché que d’un appel à “la désescalade”. Aucune résolution contraignante en vue, notamment en raison du soutien des États-Unis à Israël qui leur permet de bloquer toute condamnation trop sévère.
Le gouvernement libanais apparaît quant à lui bien impuissant, miné par la crise économique et politique qui paralyse le pays. Il se retrouve pris en étau entre la pression israélienne et l’influence du Hezbollah qui se pose en protecteur de la nation face à “l’agression sioniste”.
Sans une médiation résolue de la communauté internationale, un cessez-le-feu durable semble hors de portée. Le risque est grand de voir le conflit s’installer dans la durée, transformant une fois de plus le Liban en champ de bataille régional sur fond de jeu de puissances. Avec un terrible coût humain à la clé pour les populations prises en otage de cette confrontation sans fin.
Selon des sources onusiennes, au moins 28 personnes dont 6 enfants auraient perdu la vie dans les bombardements côté libanais. Un bilan qui risque de s’alourdir si les affrontements se poursuivent, sans parler des dégâts matériels considérables avec des centaines de bâtiments endommagés ou détruits.
L’ombre de l’Iran plane sur la crise
Au-delà de la confrontation israélo-libanaise, c’est la puissance montante de l’Iran dans la région qui inquiète Israël et de nombreux États arabes. Téhéran est le principal soutien du Hezbollah qu’il arme et finance. Certains observateurs estiment que les raids israéliens visent autant à affaiblir la milice chiite qu’à envoyer un message de fermeté à l’Iran.
L’État hébreu craint que les ambitions nucléaires iraniennes ne remettent en cause son monopole atomique régional. Il redoute aussi l’établissement d’un “arc chiite” hostile à ses frontières nord via le Hezbollah libanais et son allié syrien. Une équation géostratégique explosive sur fond de tensions confessionnelles.
Quel espoir de sortie de crise ?
Pour l’instant, les efforts diplomatiques peinent à infléchir la situation. Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU n’a accouché que d’un appel à “la désescalade”. Aucune résolution contraignante en vue, notamment en raison du soutien des États-Unis à Israël qui leur permet de bloquer toute condamnation trop sévère.
Le gouvernement libanais apparaît quant à lui bien impuissant, miné par la crise économique et politique qui paralyse le pays. Il se retrouve pris en étau entre la pression israélienne et l’influence du Hezbollah qui se pose en protecteur de la nation face à “l’agression sioniste”.
Sans une médiation résolue de la communauté internationale, un cessez-le-feu durable semble hors de portée. Le risque est grand de voir le conflit s’installer dans la durée, transformant une fois de plus le Liban en champ de bataille régional sur fond de jeu de puissances. Avec un terrible coût humain à la clé pour les populations prises en otage de cette confrontation sans fin.
Selon des sources onusiennes, au moins 28 personnes dont 6 enfants auraient perdu la vie dans les bombardements côté libanais. Un bilan qui risque de s’alourdir si les affrontements se poursuivent, sans parler des dégâts matériels considérables avec des centaines de bâtiments endommagés ou détruits.
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Au-delà de la confrontation israélo-libanaise, c’est la puissance montante de l’Iran dans la région qui inquiète Israël et de nombreux États arabes. Téhéran est le principal soutien du Hezbollah qu’il arme et finance. Certains observateurs estiment que les raids israéliens visent autant à affaiblir la milice chiite qu’à envoyer un message de fermeté à l’Iran.
L’État hébreu craint que les ambitions nucléaires iraniennes ne remettent en cause son monopole atomique régional. Il redoute aussi l’établissement d’un “arc chiite” hostile à ses frontières nord via le Hezbollah libanais et son allié syrien. Une équation géostratégique explosive sur fond de tensions confessionnelles.
Quel espoir de sortie de crise ?
Pour l’instant, les efforts diplomatiques peinent à infléchir la situation. Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU n’a accouché que d’un appel à “la désescalade”. Aucune résolution contraignante en vue, notamment en raison du soutien des États-Unis à Israël qui leur permet de bloquer toute condamnation trop sévère.
Le gouvernement libanais apparaît quant à lui bien impuissant, miné par la crise économique et politique qui paralyse le pays. Il se retrouve pris en étau entre la pression israélienne et l’influence du Hezbollah qui se pose en protecteur de la nation face à “l’agression sioniste”.
Sans une médiation résolue de la communauté internationale, un cessez-le-feu durable semble hors de portée. Le risque est grand de voir le conflit s’installer dans la durée, transformant une fois de plus le Liban en champ de bataille régional sur fond de jeu de puissances. Avec un terrible coût humain à la clé pour les populations prises en otage de cette confrontation sans fin.